317e régiment d'infanterie

Le 317e régiment d'infanterie (317e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du 117e régiment d'infanterie.

317e Régiment d'Infanterie

Création août 1914
Dissolution juillet 1918
Pays France
Branche Armée de terre
Type régiment d'infanterie
Rôle infanterie
Garnison Le Mans
Inscriptions
sur l’emblème
Les Monts 1917
La Marne 1918
Anniversaire Saint-Maurice
Guerres Première Guerre mondiale
Décorations Croix de guerre 1914-1918
une étoile de Vermeil

À la mobilisation, chaque régiment d'active créé un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200.

Création et différentes dénominations

Chefs de corps

  • Lieutenant-Colonel Prévost 1914 (tué par l'ennemi).
  • Commandant Robin de au .
  • Lieutenant-Colonel Henry du à .

Drapeau

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[1] :

Décorations

Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec étoile de Vermeil. (le )

  • Décorations décernées au régiment :

Une citation à l'ordre du corps d'armée (ordre du 4e corps n.86 ).

Le 4e bataillon du régiment une citation à l'ordre de l'armée (ordre de la IVe armée n.64 ).

La 22e compagnie citation à l'ordre de la division (ordre de la 8e division n.64 ).

porte drapeau des 115e 315e 117e 317e 271e RI ancienne caserne Chanzy 117e RI le Mans le 20/05/07.

Historique des garnisons, combats et batailles du 317e RI

Le 317e de réserve, fut constitué à deux bataillons le au Mans sous le commandement du Lieutenant-Colonel Prévost. Embarqué le il débarque à Verdun le , il se porte en avant entre en Belgique le , prend part à la bataille de Virton.

Du au de violents combats opposent le 4e Corps d’Armée Française aux troupes allemandes. Parmi les régiments français, les 115e, 117e, 317e et 315e régiments d’infanterie, composés de Sarthois, venus soit de Mamers (115e et 315e - réserve -) et du Mans (117e et 317e). Du Mans, ils vont à Virton en Belgique où le , ils reçoivent le baptême du feu. Puis c'est la retraite vers Dun-sur-Meuse (combats de la ferme Jupille et de Doulcon). Pour le 117e RI, ce sont les combats de Montigny Sainte-Félicité le , de Carlepont les 16, 17 et , de Caisne, Gutz, Hesdin, Roye, Liancourt, Etlon Fonchette, Goyencourt et La Cambuse. Après une attaque infructueuse sur Andèchy, la zone de combat atteint Quesnoy-en-Santerre. Le 29, l’ordre est donné par le colonel Jullien d’enlever d’assaut Quesnoy-en-Santerre. Les 117e et 317e d’infanterie, ainsi que des éléments du 315e, s'attellent à la tâche, mais devant l'étendue des pertes, ne peuvent que s'arrêter à la route d'Amiens. Ce n'est que le surlendemain qu'ils prendront le village, à la baïonnette, après des corps à corps effroyables, obtenant, par son héroïsme, un ordre du colonel Jullien : « Merci à tous, du plus profond du cœur. Une fois de plus le 117e a justifié sa devise : En avant, toujours en avant ! »

Le débute de la grande offensive allemande, la friedensturm. Celle-ci doit, selon les espoirs de notre adversaire, être le coup de grâce à nos armées. Ce jour-là, le 317e mène une résistance héroïque tout autour de Vandières. Au château, l’assaut dure 13 heures. Cette résistance déclenche la colère de Ludendorff qui demande au commandant du 2e régiment de la garde « à quelle date le régiment daignera-t-il prendre Châtillon ? ». Les Allemands finissent par prendre la place, puis progressent sur Châtillon-sur-Marne. Derrière eux, Pareuil, Trotte, Vandières, la ferme des Essarts, la Grange-aux-Bois, le bois de la Malmaison… Les Allemands ont pénétré de 5 à 10 km dans les lignes françaises et les morts, allemands et français jonchent le sol par dizaines, partout. C’est en fait une totale hécatombe de part et d’autre. Il sera dissous trois jours après. Mais l’héroïsme de ce régiment (et d’autres) n’a pas été vain. Grâce à cette résistance, la progression de l’ennemi ralentit puis celui-ci commence à reculer le sous l’effet de la contre-offensive. C’est le début de la débâcle qui le conduira à accepter l’armistice quatre mois plus tard.

Première Guerre mondiale

Le 317e RI est formé au Mans.

Affectations : Casernement Le Mans[2].

1914

  • Opérations de la IIIe et IVe armée. Virton (21 et ), course à la mer (octobre jusqu'en décembre).

1915

1916

  • Marne (janvier, juillet), maison de Champagne Verdun (juillet), Froideterre, Fleury, Douaumont, PC 119. Champagne (août, octobre). Butte du Mesnil, Saint-Mihiel (février, avril), bois D'Ailly.

1917

1918

  • Dissolution du régiment le . Ce régiment était tout entier aux avant-postes. Sa résistance a été très brillante. Les éléments encerclés ont combattu avec une énergie et une ténacité remarquable au profit de la position de résistance pendant treize heures et ont infligé à l'ennemi de très lourdes pertes. Il sera anéanti.

Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment

(*) Bataille portée au drapeau du régiment.

SecondeGuerre Mondiale

- Reconstitué à Laval en 1939 au sein de la 54e division d'infanterie (France), il se voit confier la défense du col du Bonhomme et de Kaysersberg le 13 juin 1939. En captivité jusqu'en 1945 (Stalag VII A et B)

Cesse le combat le 20 juin. [3]

317ème RI-6ème compagnie

Insigne

Une tête de bélier avec l'inscription 317e RI.

317e RI -6e compagnie en 1939

Sources et bibliographie

  • Recherche : par le commandant Pocard Michel ancien du 117e RI, président de l'amicale du même régiment au (Mans). (Revue de l'organe de l'amicale des 115e régiment d'infanterie, 315e, 117e, 317e, 271e RI fondée en 1915, dans les tranchées par le sergent R.Clain, du 115e, au secteur des marquis).

Notes et références

  1. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  2. Historique du 317e RI, librairie Chapelot Paris.
  3. . https://books.google.fr/books?id=z4guAQAAIAAJ&hl=fr&source=gbs_book_other_versions

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


  • Portail de la France
  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail de la Première Guerre mondiale
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.