41e régiment d'infanterie coloniale

Le 41e régiment d'infanterie coloniale est une unité de l'armée française. C'est un régiment colonial de réserve, créé en et dérivé du 21e régiment d'infanterie coloniale. Dissout en 1917, le régiment est recréé en 1963.

41e Régiment d'Infanterie Coloniale

Insigne régimentaire du 41e RIMa

Création août 1914
Dissolution
Pays France
Branche Armée de Terre
Type Infanterie coloniale
Rôle Infanterie
Couleurs rouge et bleu
Devise En avant, ensemble
Inscriptions
sur l’emblème
Verdun 1916
L'Aisne 1917
Anniversaire Bazeilles
Guerres Première Guerre mondiale

Historique

Ce régiment, réserve du 21e RIC de Paris, participe en 1914 à la bataille de Nancy puis à la défense du Grand Couronne. Puis en Artois, Verdun, Tunnel de Tavannes, avant d'être engagé pour la grande offensive du Chemin des Dames en avril 1917. Littéralement saigné, le régiment est dissous le il avait perdu 1 196 hommes[réf. souhaitée]. Ses cadres rejoignent le 12e bataillon de tirailleurs malgaches[1].

Première Guerre mondiale

Création et casernement en 1914 : Affectations:

1914

1915

1916

1917

Chemin des Dames:

Rattachements

2e division d'infanterie coloniale : - [réf. nécessaire]

Nouvelle création en 1963

La 1re Compagnie du 41e régiment d'infanterie de marine le , créée à Quimper comme compagnie divisionnaire du Finistère, elle reçoit le drapeau du 41e RIC .
Le 41e bataillon d'infanterie de marine a conservé jusqu'en 1992 le drapeau du 41e RIMa, héritier du 41e RIC. Il est désigné à cette date comme l'héritier du 41e Régiment de Mitrailleurs d'Infanterie Coloniale.

Drapeau du régiment

Les noms des batailles s'inscrivent en lettres d'or sur le drapeau[2]:

Insigne du 41e régiment d'infanterie coloniale

Devise du 41e régiment d'infanterie coloniale

En avant, ensemble


Chefs de corps

Traditions

Insigne des troupes de marine.
La fête des troupes de marine
  • Elle est célébrée à l'occasion de l'anniversaire des combats de Bazeilles. Ce village qui a été 4 fois repris et abandonné sur ordres, les et le .
Et au Nom de Dieu, vive la coloniale
  • Les Marsouins et les Bigors ont pour saint patron Dieu lui-même. Ce cri de guerre termine les cérémonies intimes qui font partie de la vie des régiments.

Notes et références

  1. Antoine Champeaux, « Le patrimoine de tradition des troupes indigènes », Revue historique des armées, no 271, , p. 89–106 (ISSN 0035-3299, lire en ligne, consulté le )
  2. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007

Voir aussi

Sources et bibliographie

  • Historique succinct du 41e régiment d'infanterie coloniale : relatant les principaux faits d'armes du corps, Paris, Davy, , 16 p., lire en ligne sur Gallica.

Articles connexes

  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail de la Première Guerre mondiale
  • Portail de la Seconde Guerre mondiale
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.