Billet de 500 francs 1817
Le 500 francs 1817 est un type de billet de banque en francs français créé le [1] par la Banque de France et émis le à la place du 500 francs Germinal. Il sera remplacé par le 500 francs noir de type 1842.
Pour les articles homonymes, voir 500 francs.
Pays officiellement utilisateurs | France |
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Valeur | 500 francs |
Caractéristiques de sécurité | |
Type de papier | Papeterie du Marais |
Recto
Design | Allégories |
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Créateur | Charles Normand, André Galle |
Date de création |
Chronologie
Historique
En 1817, l'institut d'émission décide la fabrication de deux nouveaux billets de 1000 et 500 francs, ce dernier devant remplacer le type Germinal de 1807.
Ces billets ont été définitivement privés du cours légal en .
Description
La vignette a été dessinée par Charles Normand et gravée par André Galle.
Le motif se constitue essentiellement d'une frise rectangulaire reprenant des motifs néoclassiques avec, au centre, les mentions d'usage composées selon la typographie inventée par Firmin-Didot.
À partir de 1824, le filigrane devient clair et non plus opaque. En 1827, la date de création, jusqu’alors manuscrite, est imprimée. En 1829, le timbre à l’identique disparaît pour laisser la place à deux cartouches circulaires dans lesquels sont inscrites en toutes lettres (sur fond blanc et en noir au blanc) les peines infligées par le Code pénal : cette mention légale « La loi punit de mort le contrefacteur » disparaîtra en 1832, remplacée par la peine de travaux forcées à perpétuité.
La matière du support vient de la papeterie du Marais.
Variante de 1831
À partir du , on applique au verso du billet la technique de l’impression à l’identique inversé : ces billets sont néanmoins considérés comme unifaces même si cette technique d'impression reste difficile à imiter. Le réglage était extrêmement précis : par transparence, les deux motifs se superposaient parfaitement.
Par ailleurs, l'Institut utilise parfois un papier jaune, et ajoute enfin trois cartouches : deux de forme circulaire, dont un cartouche imprimé « noir au blanc », positionnés en vis-à-vis pour indiquer le même texte, c'est-à-dire les peines prévues par l'Article 139 en cas de contrefaçon ; ce texte comporte deux fautes d'accord grammatical (le mot banques est au pluriel, le mot autorisées est au féminin pluriel), erreurs qui ne seront pas corrigées avant l'émission du billet de 50 francs Racine... en 1962 ! Il reste à supposer que ces « coquilles » auraient été laissées en guise de subterfuge, certains faussaires étant des typographes particulièrement perfectionnistes : ces deux fautes seraient donc des points secrets[2], mais rien n'est sûr.
Notes
- Ces différentes dates et données suivantes proviennent du calendrier officiel de la Banque de France établissant les créations, émissions et retraits de tous les billets français. En ligne le 15 mai 2012.
- Un point secret est un détail situé dans le dessin de la gravure (pièce, billet de banque, timbre et de tout autre document officiel), particulièrement difficile à identifier ou reproduire par un faussaire.
Voir aussi
Bibliographie et sources
- Musée Carnavalet : L'art du billet. Billets de la Banque de France 1800-2000, Banque de France/Paris-Musées, 2000 - (ISBN 978-2879004877)
- Claude Fayette, Les billets de la Banque de France et du Trésor (1800-2002), C. Fayette Éd., 2003 - (ISBN 978-2951634312)
- Tristan Gaston-Breton : Indispensable Billet. Petites et grandes histoires du billet de banque en France, Le Cherche midi, 2007 - (ISBN 978-2-7491-0444-7)
- M. Kolsky, J. Laurent et A. Dailly : Les Billets de France, 1707-2000, coll. « Histoire du papier-monnaie français », Les éditions du Landit, 2009
- (en) A. Pick - George S. Cuhaj, Standard Catalog of World Paper Money, General Issues, Vol 2 (1368-1960), 12th ed., Krause Publications, 2010 - (ISBN 978-1440212932)
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