56e division d'infanterie (Empire allemand)

La 56e division d'infanterie est une unité de l'armée allemande, créée en 1915, qui participe à la Première Guerre mondiale. Elle est rapidement transférée sur le front de l'est où elle participe aux combats de l'été repoussant les troupes russes. En , la division est déplacée sur le front de l'Ouest et combat en Champagne.

Pour les articles homonymes, voir 56e division d'infanterie.

56e division d'infanterie
Création mars 1915
Dissolution 1919
Pays Empire allemand
Type Division d'infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1915 - Offensive de Gorlice-Tarnów
1915 - Bataille de Champagne
1916 - Bataille de Verdun
1916 - Bataille de la Somme
(Bataille de Ginchy)
1917 - Bataille d'Arras
1918 - Bataille de la Lys

En 1916, la 56e division est successivement engagée sur la rive gauche de la Meuse, lors de la bataille de Verdun, puis dans la Somme. Durant l'année 1917, elle est engagée dans la région d'Arras, avant d'occuper un secteur du front vers Verdun durant l'automne. En 1918, la division est engagée dans la bataille de la Lys puis participe ensuite aux combats défensifs de l'armée allemande dans les Flandres. Après la signature de l'armistice, la division est transférée en Allemagne et dissoute l'année suivante.

Première Guerre mondiale

1915 - 1916

35e régiment de fusiliers
88e régiment d'infanterie
118e régiment d'infanterie (de)
111e régiment d'artillerie de campagne (6 batteries)
112e régiment d'artillerie de campagne (6 batteries)
  • 111e et 112e compagnie de pionniers

1917

  • 112e brigade d'infanterie
88e régiment d'infanterie
118e régiment d'infanterie
186e régiment d'infanterie
  • 4 escadrons du 17e régiment de hussards
  • 56e commandement divisionnaire d'artillerie
112e régiment d'artillerie de campagne (9 batteries)
  • 111e et 112e compagnie de pionniers

1918

  • 112e brigade d'infanterie
88e régiment d'infanterie
118e régiment d'infanterie
186e régiment d'infanterie
  • 4 escadrons du 17e régiment de hussards
  • 56e commandement divisionnaire d'artillerie
112e régiment d'artillerie de campagne (9 batteries)
56e bataillon d'artillerie à pied
  • 139e bataillon de pionniers

Historique

La division est formée en par le regroupement du 35e régiment de fusiliers issu de la 6e division d'infanterie, du 88e régiment d'infanterie provenant de la 21e division d'infanterie et du 118e régiment d'infanterie issu de la 25e division d'infanterie. En , le 25e régiment de fusiliers est remplacé par le 186e régiment d'infanterie en provenance de la 25e division de Landwehr (de) créant une division homogène du grand-duché de Hesse[1].

1915

  • 6 -  : formation dans la région de Vouziers ; mise en réserve de l'OHL.
  • -  : mouvement vers le front, occupation d'un secteur en Champagne au sud de Ripont.
  • 3 -  : retrait du front, transport par V.F. vers le Front de l'Est. À partir du , en réserve de la 11e armée allemande.
  • 13 -  : engagée dans l'offensive de Gorlice-Tarnów en Galice, poursuite des troupes russes au-delà du San.
  • -  : combat autour de Jaroslau.
  • 4 -  : progression allemande, à partir du combats pour la prise de Lubaczów.
  • 17 -  : combat pour la prise de Lemberg.
  • 22 -  : poursuite des troupes russes vers la frontière de la Galice et de la Pologne.
  • 23 -  : retrait du front, la division est mise en réserve de la 11e armée allemande.
  • -  : transport par V.F. de Jaroslau vers le front de l'ouest, arrivée dans la région de Valenciennes.
  • 4 -  : repos dans la région de Valenciennes.
  • -  : transport par V.F. en Lorraine ; repos dans la région de Phalsbourg, Saverne et Schirmeck[1].
  • -  : engagée dans la bataille de Champagne dans le secteur de Maison de Champagne[n 1]. La division est retirée du front et réorganisée. À partir du mois de novembre, la division est en ligne au nord de la Main de Massiges. Engagée ensuite dans une contre-attaque sur le mont Têtu[1].
  • - 1er décembre : retrait du front, repos.
  • -  : mouvement vers le front, occupation d'un secteur calme en Champagne au sud de Rouvroy.

1916

  • -  : retrait du front, repos dans la région de Sedan.
  • -  : mouvement vers la Lorraine. Engagée dans la bataille de Verdun, sur la rive gauche dans le secteur du Mort-Homme[1].
 : attaque française qui provoque de lourdes pertes pour la division ; puis organisation du terrain dans le même secteur.
  • 15 -  : retrait du front, transport par V.F. dans la région de Sedan ; repos.
  • -  : mouvement vers le front, occupation d'un secteur dans la région de la crête de Vimy.
  • -  : mouvement de rocade, engagée dans la bataille de la Somme vers Ginchy dans le secteur du bois de Belleville[1].
 : contre-attaque allemande au nord-est du bois.
  • -  : retrait du front, transport par V.F. en Champagne, occupation d'un secteur vers Cernay-lès-Reims et le fort de la Pompelle.
  • 1er -  : retrait du front, mouvement vers la Somme. Mise en réserve du groupe d'armée du Kronprinz Rupprecht.
  • 13 -  : à nouveau engagée dans la bataille de la Somme.
  • -  : occupation et organisation d'un secteur du front sur la Somme.

1917

  • -  : retrait du front, repos dans la région de Saint-Quentin.
  • -  : mouvement vers le front, occupation d'un secteur au sud de la Somme dans la région de Biaches. Participe au repli allemand lors de l'opération Alberich et occupe de nouvelles positions au nord de Saint-Quentin[2].
  • -  : retrait du front, mouvement vers Courrières dans la région du bassin minier de Lens.
  • -  : engagée dans la bataille d'Arras, de nombreuses pertes dues à une succession d'actions locales. Pendant cette période, la division est renforcée par l'arrivée de plus de 1 000 hommes[2].
  • -  : occupation et organisation d'un secteur du front dans cette région.
  • 1er juillet -  : retrait du front, repos dans la région de Buzancy et de Grandpré ; puis repos à partir du mois d'août dans la région de Carignan.
  • -  : mouvement vers la Woëvre, renforcement du front de Verdun à l'est de Vaux. Occupation en septembre d'un secteur entre le bois des Chaumes et Beaumont.
  • -  : retrait du front, repos.
  • -  : mouvement de rocade, occupation d'un secteur sur la rive gauche de la Meuse vers le bois de Cheppy.

1918

 : la division est stationnée à l'est d'Avelgem. Après la signature de l'armistice, la division est transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.

Chefs de corps

GradeNomDate
GeneralmajorHans Schach von Wittenau1er mars -
GeneralleutnantLeo Sontag (de) -
Generalmajor/GeneralleutnantCarl von Wichmann (de) -
GeneralmajorHelmuth Chlodwig Bruno von Maltzahn -

Notes et références

Notes

  1. Durant la bataille de Champagne, la 56e division d'infanterie déplore la perte de 107 officiers et de 5 968 hommes[1].

Références

  1. US Army 1920, p. 518
  2. US Army 1920, p. 519
  3. US Army 1920, p. 520

Voir aussi

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN 5-87296-917-1, lire en ligne)
  • (de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN 3-7648-1780-1)

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail du Royaume de Prusse
  • Portail de l'Empire allemand
  • Portail de la Première Guerre mondiale
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.