5e bataillon parachutiste d'infanterie coloniale

Le 5e bataillon parachutistes d'infanterie coloniale (ou 5e BPIC) est une unité parachutiste dissoute de l'armée française qui fut engagée en Cochinchine au début de la guerre d'Indochine. Ce bataillon est le précurseur des bataillons coloniaux de parachutistes[1] qui donnent naissances plus tard aux différents régiments de parachutistes d'infanterie de marine, les RPIMa.

5e bataillon parachutiste d'infanterie coloniale

Insigne du 5e BPIC

Création 1er février 1947
Dissolution 22 juillet 1950
Pays France
Branche Armée de terre
Type Troupes coloniales
Rôle infanterie parachutiste
Devise À la vie, à la mort

Création et différentes dénominations

Historique des garnisons, campagnes et batailles

Le , sous le commandement du chef de bataillon Dupuis, est créé, à Tarbes, le 5e bataillon parachutistes d'infanterie coloniale (5e BPIC).

L'unité, dont les cadres proviennent principalement du groupement Ponchardier, est une composante du GAP 3 de la 25e division aéroportée. Il hérite des traditions et reçoit la garde du drapeau du 5e RIC[3].

Un détachement aux ordres du chef de bataillon Dupuis[4] embarque sur le SS Pasteur le et devient officiellement le 2e BCCP lors de son arrivée à Saïgon le .

Le , le reste du bataillon débarque du Pasteur à Saigon et prend le nom de 5e bataillon colonial de commandos parachutistes (5e BCCP).

Le , le 5e BCCP est dissous lors de son embarquement pour la métropole.

Le bataillon est recréé à Quimper le [5]. Il embarque sur l’Athos II le et devient officiellement le 5e BPC le à son arrivée à Saigon.

Il est à nouveau dissous le lors de son embarquement pour la métropole.

Le 5e BPC est à nouveau créé à Madagascar le à partir du groupe colonial de commandos parachutistes de Madagascar et prend le nom de 5e BPIMa le .

Traditions

Devise

La devise du bataillon, À la vie à la mort, est celle du commando Ponchardier dont sont issus de nombreux personnels et notamment les commandants Dupuis et Orsini.

Insigne

On retrouve sur l'insigne d'origine du 5e BPIC l'ancre des unités de marines et le parachute des unités aéroportées. Le poignard et la main rappellent l'insigne du commando Ponchardier dont sont issus les cadres.

Sont également représentés la devise « À la vie à la mort » et le numéro « 5 » de l'unité.

L'insigne du 2e BCCP reprend plus tard le même motif, seul le numéro « 5 » est remplacé par un « 2 ».

Chefs de corps

  • 2/1947 - 9/1947 : chef de bataillon Dupuis
  • 9/1947 - 11/1949 : chef de bataillon Grall
  • 11/1949 - 7/1950 : chef de bataillon Romain-Desfossés
  • 8/1951 - 1/1952 : chef de bataillon Orsini
  • 1/1952 - 8/1952 : capitaine Mengin Lecreulx Guy
  • 8/1952 - 8/1953 : capitaine Martre[6]

Sources et bibliographie

  • Collectif, Histoire des parachutistes français, Société de Production Littéraire, 1975.
  • Collectif, Fédération Nationale des Anciens d'Outre-Mer et anciens combattants des Troupes De Marine, Inspection des Troupes De Marine, Les Troupes De Marine 1622-1984, éditions Lavauzelle.

Notes et références

  1. Au cours de la guerre d'Indochine les 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e et 8e BCCP se succèdent, certains d'entre eux effectuant plusieurs séjours. Une stèle à la mémoire des 3 600 parachutistes de la 1re demi-brigade coloniale de commandos parachutistes tués à l'ennemi en Indochine entre 1946 et 1954 a été édifiée à Meucon.
  2. Cf. Histoire des parachutistes français pages 120, 207 et 264.
  3. In Histoire des parachutistes français, page 122.
  4. Le chef de bataillon Dupuis trouve la mort le en Indochine.
  5. In Histoire des parachutistes français, page 287.
  6. Cf. Histoire des parachutistes français pages 207 et 264.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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