6G

La 6G sera la sixième génération de technologies de communication sans fil prenant en charge les réseaux de données cellulaires. Son but est de succéder à la 5G.

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Normalisation, recherches et développements

Les normes internationales pour cette future génération ne sont pas définies. La 6G ne semble pas encore figurer à l'agenda de l'organisme de certification des technologies de télécommunications, le 3GPP, composé d'acteurs majeurs du marché des télécommunications. La 6G pourrait être promue par les pays marginalisés dans la maîtrise de la 5G en tant que fournisseur de la technologie. L'avènement d'une 6G semble plus être pour l'heure un objet politique que technologique[1] : « les technologies mobiles sont désormais devenues de véritables enjeux de pouvoirs pour nombre d'États »[2].

La 6G sera probablement beaucoup plus rapide, à des vitesses d'environ 95 Gb/s. Plusieurs entreprises importantes (Nokia, Samsung, Huawei et LG) ont manifesté leur intérêt pour la 6G. La Corée du Sud et le Japon seraient également intéressés. La 6G deviendra probablement disponible sur le marché dans les années 2030[3],[4],[5],[6],[7],[8].

Selon Samsung, les différences de performances prévues du réseau (latence, fiabilité, de débits des données, l’économie d’énergie, la densité de terminaux supportée) entre la 5G et la 6G sont importantes. Les débits passeraient de 20 Gbit/s à 1 000 Gbit/s, en pointe, en pratique les terminaux mobiles disposeront d'un débit de 1 Gbit/s, contre 0,1 Gbit/s (100 Mbit/s) en 5G. La latence chuterait à 0,1 ms, contre 1 ms[9].

Marginalisés sur la 5G, les États-Unis tentent de mettre en place un écosystème 6G afin de rattraper un retard certain et de retrouver la suprématie dans le domaine des infrastructures de télécommunications mobiles[10],[2].

Le 13 octobre 2020, les acteurs de l’industrie américaine des télécoms ont lancé la «Next G Alliance», ATIS (Alliance for Telecommunications Industry Solutions) dans Le but de définir la stratégie sur la 6G en se positionnant sur la normalisation, les spécifications techniques, la fabrication des équipements et la mise en service opérationnelle. Elle regroupe les opérateurs de télécommunications mobiles AT&T, Verizon, T-Mobile, les fournisseurs de technologies et de logiciels Ciena, Qualcomm, VMware, Cisco, Intel, Apple, Google, Facebook, Microsoft. Les équipementiers des télécommunications Nokia, Ericsson et Samsung y sont associés. [10],[2].

Le 6 novembre 2020, le satellite Tianyan 05 est envoyé dans l'espace pour effectuer des essais de transmission en technologie prévue pour la 6G avec la Terre. La Chine expérimentera les fréquences térahertz, situées entre 0,1 et 10 THz[11],[2].

Le 8 décembre 2020, l'Union européenne lance le projet Hexa-X associant les équipementiers télécoms dont Nokia, Ericsson, et les opérateurs de télécommunications Orange et Telefonica pour définir la feuille de route et orienter les développements futurs de la 6G. Le projet Hexa-X a reçu un financement de la Commission européenne[12].

Technique

Progrès des amplificateurs

Des études récentes[Quand ?] ont contribué à des progrès marqués dans l'industrie de la 6G. Un groupe de l'université de Californie à Santa Barbara a annoncé la fabrication d'un appareil accélérant son développement et sa conception. Ils ont fait état des principaux aspects du dispositif, notamment un transistor « n-polaire » à haute mobilité électronique en nitrure de gallium. Cette technologie est connue sous le nom de « transistor à haute mobilité électronique » (MODFET)[13]. La présence de cette charge donne à l'appareil la capacité de fonctionner à des fréquences élevées, car les électrons sont libres de se déplacer rapidement à travers sans obstruction. Bien que les données n'aient pas encore été publiées, les chercheurs affirment qu'elles montrent des résultats prometteurs et ils comptent tester les nouveaux appareils à des fréquences encore plus élevées qu'auparavant (140 et 230 GHz, deux fréquences appartenant à la bande de fréquences dite « térahertz »)[14].

Références

  1. Scott Fulton, « La Avons nous déjà besoin de la 6G ? Des chercheurs en débattent », sur zdnet.fr, (consulté le )
  2. Par Pierre Benhamou, « 6G : Apple, Cisco et VMWare rejoignent l'initiative américaine », sur zdnet.fr/, (consulté le )
  3. (en) Theodore S. Rappaport, « Opinion: Think 5G is exciting? Just wait for 6G », sur CNN Business.
  4. (en) Kharpal, « China starts development of 6G, having just turned on its 5G mobile network », sur CNBC, .
  5. (en) « What is 6G? It could make 5G look like 2G, but it’s not even close to reality », sur www.digitaltrends.com, (consulté le ).
  6. (en) Li, « Forget about 5G, China has kicked off its development of 6G », sur Quartz.
  7. (en) « 6G: What It Is & When to Expect It », sur Lifewire.
  8. (en) Paton, « Business and 6G: Future-proofing considerations for the post 5G world », sur Lee Paton Digital, (consulté le ).
  9. Julien Lausson, « La 5G arrive en France – et la 6G, alors ? », sur numerama.com, (consulté le )
  10. Louis-Marie Heuzé, « Les Etats-Unis lancent la Next G Alliance et prennent date pour la 6G », sur portail-ie.fr, (consulté le )
  11. « La Chine place le premier satellite 6G en orbite », sur PhonAndroid, (consulté le )
  12. Dominique Filippone, « L'Union européenne donne le top départ à la 6G », Le Monde Informatique, (consulté le )
  13. (en) Takashi Mimura, « The early history of the high electron mobility transistor (HEMT) », IEEE Transactions on Microwave Theory and Techniques, vol. 50, no 3, , p. 780–782 (ISSN 1557-9670, DOI 10.1109/22.989961, lire en ligne, consulté le ).
  14. (en) Samuel Moore, « titre inconnu »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur =Spectrum-Ieee-Org.Libdb.Njit.Edu, .

Voir aussi

Articles connexes

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