7e armée (France)
La 7e armée française est une unité de l'Armée de terre française qui a combattu durant la Première et la Seconde Guerre mondiale.
Pour les articles homonymes, voir 7e armée.
7e armée | |
Création | |
---|---|
Dissolution | |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Armée |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - Bataille des Frontières |
Création et différentes dénominations
- : Création de l'Armée d’Alsace
- : Devient Groupement des Vosges
- : Création du Détachement d'armée des Vosges ou Détachement d'armée Putz
- : Devient 7e armée
Commandement
Les chefs de la 7e armée
- Armée d'Alsace
- Août 1914 : général Pau
- Groupement des Vosges
- 34e corps d'armée (1re formation)
- 22/10/1914 : général Putz
- Détachement d'armée des Vosges
- 8/12/1914 : général Putz
- 7e armée
- 2/04/1915 : général de Maud'huy
- 3/11/1915 : général de Villaret
- 19/12/1916 : général Debeney
- 4/05/1917 : général Baucheron de Boissoudy
- 15/10/1918 : général Humbert
- 23/10/1918 - 20/02/1919 : général de Mitry
Première Guerre mondiale
Composition du groupement des Vosges le 28 août 1914[1]
L'ensemble des troupes énumérées ci-dessous proviennent de l'armée d'Alsace, dissoute pour former le groupement des Vosges et le groupement du sud. L'ensemble est rattaché à la 1re armée française.
- 41e division d'infanterie (général Superbie)
- 81e brigade (général Bataille)
- 152e régiment d'infanterie (colonel Thomas de Colligny)
- 5e bataillon de chasseurs à pied (commandant Jacquemot)
- 15e bataillon de chasseurs à pied (commandant Duchet)
- 82e brigade (colonel Coste)
- 23e régiment d'infanterie (colonel Hérouard)
- 133e régiment d'infanterie (Colonel Dutreuil)
- Éléments organiques divisionnaires
- Cavalerie : 3e et 6e escadrons du 11e régiment de chasseurs à cheval
- Artillerie: 3 groupes du 4e régiment d’artillerie (colonel Nudant)
- Génie : compagnie 7/2 du 7e régiment du génie
- 58e division de réserve (général Besset)
- 115e brigade d'infanterie (général de la Touche)
- 116e brigade d'infanterie (colonel Joubert)
- Éléments organiques divisionnaires :
- Cavalerie : 5e et 6e escadrons du 26e régiment de dragons
- Artillerie :
- 1 groupe du 1er régiment d’artillerie
- 1 groupe du 37e régiment d’artillerie
- 1 groupe du 48e régiment d’artillerie
- Génie : compagnies 8/13
- 66e division de réserve (général Mazel)
Cette division, également originaire de l'armée d'Alsace, est d'abord rattachée au groupement du sud (Belfort) puis au groupement des Vosges à partir du .
- 131e brigade d'infanterie
- 132e brigade d'infanterie
- Éléments organiques divisionnaires
- Cavalerie : 5e et 6e escadrons du 19e régiment de dragons
- Artillerie:
- 1 groupe du 3e régiment d’artillerie
- 1 groupe du 9e régiment d’artillerie
- 1 groupe du 56e régiment d’artillerie
- Génie : compagnies 16/13
- Groupes alpins
- 12e bataillon de chasseurs alpins
- 13e bataillon de chasseurs alpins
- 22e bataillon de chasseurs alpins
- 28e bataillon de chasseurs alpins
- 30e bataillon de chasseurs alpins
- Bataillons d'infanterie
- 1 bataillon du 349e régiment d'infanterie
- 1 bataillon du 43e régiment d'infanterie territoriale
- Cavalerie
- 4 pelotons du 11e régiment de chasseurs à cheval
- 1 peloton du 3e régiment de chasseurs à cheval
Composition en 1915
- 47e division d'infanterie (général d'Armau de Pouydraguin)
Et 47e DI qui est engagée sur le front des Vosges et qui est composée alors de dix-sept bataillons de chasseurs alpins dont le 6e BCA de Nice qui fait partie, lui, de la 4e Brigade de chasseurs alpins commandée, elle, par le colonel Lacapelle.
Composition de la 47e DI à partir de janvier-
- 6e Bataillon de Chasseurs Alpins de à
- 11e Bataillon de Chasseurs Alpins de à
- 12e Bataillon de Chasseurs Alpins de à
- 14e Bataillon de Chasseurs Alpins de à
- 23e Bataillon de Chasseurs Alpins de à
- 24e Bataillon de Chasseurs Alpins de à
- 30e Bataillon de Chasseurs Alpins de à
- 46e Bataillon de Chasseurs Alpins de à
- 47e Bataillon de Chasseurs Alpins de janvier à mi 1915
- 51e Bataillon de Chasseurs Alpins de à
- 52e Bataillon de Chasseurs Alpins de à
- 54e Bataillon de Chasseurs Alpins de à
- 62e Bataillon de Chasseurs Alpins de janvier à
- 63e Bataillon de Chasseurs Alpins de février à
- 64e Bataillon de Chasseurs Alpins de à
- 67e Bataillon de Chasseurs Alpins de février à
- 115e Bataillon de Chasseurs Alpins de à
Seconde Guerre mondiale
La 7e Armée française est constituée le et placée en réserve du G.Q.G. Elle est alors commandée par le général Giraud. Au , elle est intégrée au 1er Groupe d’armées (GA1 du général Billotte) déployé au nord du dispositif allié sur le Théâtre d'Opération Nord-Est.
Manœuvre Dyle-Breda
Lors de l'attaque allemande du , la 7e Armée (général Giraud, G.A.1) est engagée dans la manœuvre Dyle-Breda et avance en Belgique et aux Pays-Bas.
Ordre de bataille au :
- 4e Division d'Infanterie (4e DI)
- 21e Division d'Infanterie (21e DI)
- 60e Division d'Infanterie (60e DI)
- 1re Division Légère Mécanique (1re DLM)
- Groupe de Bataillons de Chars 510 (GBC 510)
- Groupement de Beauchesne (divers groupes de reconnaissance)
- Ier Corps d'Armée motorisé (Ier CA) : 25e Division d'Infanterie Motorisée (25e DIM)
- XVIe Corps d'Armée (XVIe CA) : 9e Division d'Infanterie Motorisée (9e DIM)
Les troupes françaises se battent bien et tiennent leurs positions au prix de fortes pertes, mais la situation penche à l'avantage des Allemands et Gamelin retire l’état-major de la 7e Armée et le 1er Corps d’armée de Belgique car le front de la 9e armée est percé sur la Meuse.
Bataille de France
Gamelin tentait de rétablir une ligne de front sur la Somme en prolongeant les unités de la 2e armée avec des unités de réserve regroupées sous les ordres des 6e et 7e armées. Le , remplaçant le général Corap limogé, le général Giraud prend le commandement de ce qui reste de la 9e armée. Il est remplacé à la tête de la 7e armée par le général Frère (venant de la 11e division) qui se reconstitue sur la Somme au sein du groupe d'armées 3 (GA 3) du général Besson.
La 7e armée reconstituée prend une part active à la bataille de France jusqu'au (GA 3 du général Besson) : sur la Somme et l'Ailette (la bataille de l'Ailette) lors de l'attaque générale allemande du sur la Somme et l'Ailette, puis () sur l'Aisne. Puis du repli en ordre sur l'Aisne, la Seine, la Loire...
Ordre de bataille au :
- 1er corps d'armée
- 7e division d'infanterie nord-africaine (7e DINA)
- 19e division d'infanterie (19e DI)
- 29e division d'infanterie (29e DI)
- 47e division d'infanterie (47e DI)
- 24e corps d'armée
- 3e division légère d'infanterie (3e DLI)
- 23e division d'infanterie (23e DI)
- 87e division d'infanterie d’Afrique (87e DIA)
- 7e division d'infanterie coloniale (7e DIC)
- 11e division d'infanterie (11e DI)
« Ordre général no 117
Ordre du jour du du général Frère commandant la 7e armée :
Officiers, sous-officiers et soldats de la VIIe armée
La guerre se termine sans que la VIIe armée ait été battue. Attaqué sur la Somme et dans l'Ailette par un ennemi disposant d'une supériorité écrasante en aviation et en engins blindes, vous n'avez pas cédé. Il nous a fallu pour échapper à son étreinte opérer un repli de plus de 400 kilomètres. Je connais les efforts surhumains que vous avez dus fournir. Si je vous les ai demandés, c'est pour vous éviter la honte et les misères d'une capitulation en rase campagne. Je décide donc que tout combattant ayant pris part aux opérations du 5 au et resté en arme dans son unité recevra la croix de guerre.
Soldat de la 7e armée conservez le cœur fier et la tête haute : vous n'avez pas connu la défaite.
Signé le général FRÈRE, commandant la VIIe armée »
Notes et références
- D'après le JMO de l'unité - Tome 1
Voir aussi
Bibliographie
- Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951) :
- AFGG, vol. 1, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, , 966 p. (lire en ligne).
Liens externes
- JMO du groupement des Vosges du 28 août au 16 octobre 1914
- Site consacré à l'armée française durant la période du 10 mai au 25 juin 1940
- Bataille de France
- 18e RTA Ailette 1940 - La 7e Armée française
- La fin de la campagne de France - Les combats oubliés des Armées de Centre -, Gilles Ragache
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