Aéropro

Aéropro, fondée en 1988, est une entreprise canadienne ayant son siège social au Québec. Elle est basée à l'aéroport international Jean-Lesage de Québec et possède le code OACI : APO. Elle est active dans le service aéroportuaire et exploite deux autres bases de maintenances situées à Sept-Îles et Blanc-Sablon[1]. Le ravitaillement et les services au sol (FBO) sont quant à eux exploités sous la bannière de Pétro Air Services. Depuis le , l'entreprise a cessé ses activités de vol[2], seules la division maintenance et FBO continuent à opérer. Elle propose par ailleurs plusieurs services aéronautiques.

Pour les articles homonymes, voir APO.

Aéropro
IATAOACIIndicatif d'appel
-APOAEROCOUPE
Repères historiques
Date de création 1988
Généralités
Basée à Aéroport international Jean-Lesage
Taille de la flotte 14
Siège social Québec
Société mère -
Site web www.aeropro.qc.ca


Activités

Services d’entretien d’aéronefs

Dans chacune de ses bases, Aéropro offre à des compagnies d’aviation et des propriétaires d’aéronefs un service d’entretien et d’entreposage d'appareils en hangars. Comptant une vingtaine de mécaniciens, l'entreprise offre ses services pour divers types d’aéronefs, allant de l'avion école pour le pilotage jusqu’aux jets d’affaires.

Services météorologiques

Depuis 1995, Aéropro effectue des services météorologiques pour différents organismes, tels que Environnement Canada, Nav Canada, et Hydro-Québec. La compagnie effectue notamment des relevés météorologiques aux stations de Dorval, Chibougamau et Gaspé pour Nav Canada, ainsi que des relevés aérologiques à l’Aéroport de Sept-Îles pour Environnement Canada. Enfin, elle effectue des mesures de neige à l’aéroport de Québec et des rapports de glacimétrie pour Hydro-Québec, dans divers aéroports.

Gestion d’aéroports

Depuis 1988, Aéropro a développé une expertise dans la gestion d'aéroports régionaux. En effet, certains officiers de la compagnie, comme Messieurs Richard Légaré et Aurèle Labbé, s'y sont impliqués depuis 1984, avec la compagnie Québec Aviation Ltée. Cette compagnie fut la première à développer ce nouveau créneau avec la gestion d’aéroports comme St-Georges de Beauce, Gatineau/Hull et Trois-Rivières.

Aéropro a poursuivi le développement de cette activité avec M. Richard Légaré, gérant de l’Aéroport de Trois-Rivières et avec l’expérience acquise par son personnel dans cet aéroport, Aéropro a obtenu la gestion des aéroports suivants :

Vols touristiques

De juin à août, Aéropro propose un vol hebdomadaire reliant l'aéroport de Sept-Iles à celui des Iles-de-la-Madeleine[3],[4].

L'entreprise propose aussi sur la même période un vol hebdomadaire entre l'aéroport de Sept-Iles et l'aéroport de Port-Menier sur l'Ile d'Anticosti[5].

Activités possibles

Le type de gestion que la compagnie effectue dans les différents aéroports peut varier (selon les mandats reçus des aéroports) et inclure des tâches concernant les services d’"Unicom" et rapport météorologique,

-Les entretiens et déneigement des pistes et des espaces de stationnements et de circulation,

-Le marquage et colmatage des surfaces asphaltées,

-La vente d’essences d’aviation.

-La perception des redevances aéroportuaires,

-Les relations avec Transports Canada,

-La préparation et mise à jour des Manuels d’Exploitation d’urgence et SGS,

-La surveillance des travaux de construction et d’améliorations,

-La promotion et développement des activités aéroportuaires,

-Le déglaçage des aéronefs, service de rampe (bagages, etc.)

-La détection des feux de forêts ainsi que l'inventaire de la faune[6],[7].

Enfin, elle peut effectuer les démarches pour la Certification d’un aéroport.

Accidents

Date Numéro du vol Information
23 juin 2010 Vol 201 Appareil : Beechcraft King Air 100. L'accident est survenu peu de temps après le décollage. Le pilote a contacté la tour de contrôle de l'aéroport international Jean-Lesage pour signaler un problème au niveau du moteur. Un incendie s'est déclaré au sol. 7 personnes étaient à bord de l'appareil (5 passagers + 2 membres d'équipage). Aucun survivant[8].

Le , un camion d'essence carbu-réacteur (Jet A1) exploité par Pétro Air Services, propriété d'Aéropro, s'est renversé à l'aéroport de Saint-Hubert laissant s'échapper 19 000 l de carburant dans le réseau d'égout autour de l'aéroport[9]. Toute l'opération de nettoyage et les coûts reliés ont eux raison de la base de St-Hubert qui a fermé ses portes le .

Concernant l'accident du Vol 201, l'inspection du Bureau de la Sécurité des Transports du Canada conclu que les causes de l'accident sont multiples, citant par exemple des lacunes dans les formations au pilotage, une "faible culture de la sécurité chez Aéropro", ainsi qu'un problème survenu au moteur droit pendant le vol.[10],[11],[12]

Notes et références

  1. « Aéropro - Nous joindre », sur www.aeropro.qc.ca (consulté le )
  2. Zone Aucun thème sélectionné- ICI.Radio-Canada.ca, « Aéropro ne volera plus », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  3. « Aéropro - Aéropro », sur www.aeropro.qc.ca (consulté le )
  4. « Aéropro - Îles-de-la-madeleine », sur www.aeropro.qc.ca (consulté le )
  5. « Aéropro - Anticosti », sur www.aeropro.qc.ca (consulté le )
  6. « Aéropro - Détection des feux de forêts », sur www.aeropro.qc.ca (consulté le )
  7. « Aéropro - Inventaire de la faune », sur www.aeropro.qc.ca (consulté le )
  8. Jean-François Néron, « Un avion s'écrase à Québec: sept morts », sur La Presse (consulté le )
  9. Paul-André Gillbert, « Poursuite de 900 000 $ contre Longueuil », TVA Nouvelles Canada, (lire en ligne)
  10. « Des causes multiples à l'accident d'avion d'Aéropro », sur La Presse, (consulté le )
  11. Bureau de la sécurité des transports du Canada Gouvernement du Canada, « Rapport d'enquête aéronautique A10Q0098 », sur www.bst-tsb.gc.ca, (consulté le )
  12. Zone Justice et faits divers- ICI.Radio-Canada.ca, « Écrasement d'un Beechcraft en 2010 : une tragédie qui aurait pu être évitée », sur Radio-Canada.ca (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

  • Portail des entreprises
  • Portail de l’aéronautique
  • Portail du Québec
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.