A. B. M. Khairul Haque

A. B. M. Khairul Haque, né le est un juriste bangladais, qui a été président de la Cour suprême, juge en chef et chef de la Commission juridique du Bangladesh. Acclamé pour avoir rendu des verdicts en langue bengali, il a joué un rôle central dans l'application du bengali à la Cour suprême du Bangladesh.

Pour les articles homonymes, voir Haque.

A. B. M. Khairul Haque
Fonction
Juge en chef du Bangladesh
-
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Université de Dacca
Comilla Zilla School (en)
Activité
Autres informations
Distinction

Jeunesse et études

Haque est né dans le district de Madaripur le . En il obtient son barrister au Lincoln’s Inn de Londres, au Royaume-Uni après avoir obtenu un baccalauréat universitaire en droit à l'université de Dacca en 1969[1],[2].

Carrière

Le juge Khairul a été le 19e juge en chef du Bangladesh entre le et le . Au cours de sa carrière, il a dirigé la division d'appel en déclarant le système du gouvernement intérimaire illégal et inconstitutionnel. Il a été nommé président de la Commission juridique le pour un mandat de trois ans et a été prolongé de trois années supplémentaires le [3],[4] puis à nouveau en 2019[5]. Il a demandé que les soldats pakistanais soient jugés pour les crimes de guerre commis pendant la guerre de libération du Bangladesh. Il a fait cette demande lors de l'inauguration des célébrations du Jour de la Victoire au Suhrawardy Udyan à Dacca[6].

Le Bangladesh avait proposé la candidature de Khairul Haque au poste de juge à la Cour pénale internationale (CPI). Cette nomination a suscité des critiques de la part de groupes de défense des droits qui ont publiquement contesté la crédibilité et l'éligibilité du candidat. Suite à l'opposition active de la société civile, le gouvernement bangladais a retiré la nomination de Haque le 29 juillet 2020[7].

Depuis 2015, il est devenu conseiller de First Security Islami Bank Ltd.[2].

En 2017, Khairul Haque est devenu le seul ancien président de la Cour suprême à avoir vivement critiqué un verdict de la Cour pour défendre le pouvoir du Parlement de révoquer les juges de la Cour suprême et le pouvoir du gouvernement de contrôler le pouvoir judiciaire inférieur[8].

Principaux jugements

En 2011, Haque a démis de ses fonctions un juge des cours inférieures pour actes immoraux. Ce dernier avait placé une caméra dans une chambre privée[9].

  • Abdul Mannan Khan vs Gouvernement du Bangladesh (déclarant le gouvernement intérimaire inconstitutionnel)[10] ;
  • Siddique Ahmed vs Bangladesh (suprématie de la Constitution face aux proclamations de la loi martiale)[11] ;
  • Bangladesh Italian Marble Works vs Gouvernement du Bangladesh (Règlement de 1977 sur les biens abandonnés)[12].

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en anglais intitulée « A. B. M. Khairul Haque » (voir la liste des auteurs).

  1. (en) « Law Commission », sur www.lc.gov.bd (consulté le )
  2. (en) daily sun, « Former Chief Justice A.B.M. Khairul Haque appointed FSIBL adviser | Daily Sun | », sur daily sun (consulté le )
  3. (en) Star Online Report, « Ex CJ Khairul Haque reappointed as law commission chair », sur The Daily Star, (consulté le )
  4. (en) Senior Correspondent et bdnews24.com, « Khairul Haque reappointed Law Commission chairman for another three years », sur bdnews24.com (consulté le )
  5. (en) « President Hamid calls for updating country’s laws », sur Dhaka Tribune, (consulté le )
  6. (en) Staff Correspondent et bdnews24.com, « ABM Khairul Haque demands trial of Pakistani war criminals », sur bdnews24.com (consulté le )
  7. (en-US) « Bangladesh Withdraws Problematic ICC Judicial Nominee Following Civil Society Engagement », sur International Justice Monitor, (consulté le )
  8. (en) Shakhawat Liton, « News Analysis: Justice Khairul's dubious distinction », sur The Daily Star, (consulté le )
  9. (en) « Bangladesh judge sacked for privacy invasion », sur Deccan Herald, (consulté le )
  10. (en) « Abdul Mannan Vs. Bangladesh and others, 55 DLR (AD) (2003) 143 - The Lawyers and Jurists », sur www.lawyersnjurists.com (consulté le )
  11. (en) « Siddique Ahmed Vs. Government of Bangladesh and others, 2 LNJ (AD) (2013) 50 - The Lawyers and Jurists », sur www.lawyersnjurists.com (consulté le )
  12. (en) « Bangladesh Italian Marble Works Ltd. and another Vs. Government of Bangladesh, II ADC (2005) 553 - The Lawyers and Jurists », sur www.lawyersnjurists.com (consulté le )
  • Portail du Bangladesh
  • Portail de la politique
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.