APWR

L'APWR (en anglais Advanced Pressurized Water Reactor, réacteur à eau pressurisée avancé) est un nouveau modèle de réacteur nucléaire à eau pressurisée de 3e génération développé par la société Mitsubishi Heavy Industries (MHI). Aucun n'est actuellement en construction.

Histoire

L'APWR standard est en phase d'octroi de licence au Japon. Le prochain APWR+ aura une puissance nette de 1 700 MWe et aura la capacité d'utiliser du MOX comme combustible.

L'US-APWR a été développé par MHI comme variante de l'APWR conçue pour se conformer aux réglementations américaines. TXU a sélectionné l'US-APWR pour plusieurs de ses sites, dont la centrale nucléaire de Comanche Peak[1]. Cependant, en 2013, Mitsubishi ralentis le processus de certification américain et la demande de construction de deux unités à Comanche a été suspendue[2].

Caractéristiques du réacteur[3]

Puissance électrique1 700 MWe
Puissance thermique du cœur4 451 MWth
Nombre d'assemblages combustible257
Longueur du cœur4,2 m
Nombre de boucles4
Débit du circuit primaire7,64 m3/s/boucle
Pression du circuit primaire15,5 MPa
Générateur de vapeur90TT-1
Nombre de générateurs de vapeur4
Pompe du circuit primaire100A
Nombre de pompes du circuit primaire4
Puissance des pompes du circuit primaireMWe

L'US-APWR comporte plusieurs caractéristiques techniques permettant une diminution des coûts d'exploitation. Le cœur est entouré d'un réflecteur de neutrons en acier qui augmente la réactivité et réduit le taux d'enrichissement d'uranium 235 nécessaire. De plus, l'US-APWR utilise des générateurs de vapeur plus avancés comparé à ceux de l'APWR créant de la vapeur plus sèche autorisant l'utilisation de turbines plus efficaces. Ainsi, l'efficacité de l'US-APWR est environ 10% supérieure à celle de l'APWR.

Plusieurs améliorations de sécurité sont également notables. Les systèmes de sécurité ont davantage de redondance et sont conçus le plus possible de manière passive.

Unités

Planifiées

En 2013, deux projets de construction aux États-Unis ont été suspendus :

Le 10 mai 2011, le premier ministre japonais Naoto Kan annonça l'annulation de projets de construction de nouveaux APWR, dont deux réacteurs prévus à la centrale nucléaire de Tsuruga[4]. En 2014, suite à l'arrivé d'un nouveau gouvernement, le projet de construction à Tsuruga était à un stade incertain[5]. En mars 2015, la Commission de réglementation de l'énergie nucléaire (原子力規制委員会, Genshiryoku kisei iinkai?) accepta un rapport d'expert concluant que le site de Tsuruga se trouvait sur une faille géologique active[6].

Voir aussi

Références

  1. (en) « UPDATE 1-Luminant seeks new reactor, 3rd Texas filing », Reuters, (lire en ligne, consulté le )
  2. « Mitsubishi delays certification of APWR - World Nuclear News », sur www.world-nuclear-news.org (consulté le )
  3. « US Advanced Pressurized Water Reactor (US-APWR) », sur mnes-us.com (consulté le )
  4. (en-US) Martin Fackler, « Japan to Cancel Plan to Build More Nuclear Plants », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  5. « EU-APWR passes EUR assessment - World Nuclear News », sur www.world-nuclear-news.org (consulté le )
  6. « Tsuruga 2 sits on active fault, NRA concludes - World Nuclear News », sur www.world-nuclear-news.org (consulté le )
  • Portail du nucléaire
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.