ATAC (entreprise)
L'ATAC (Société des transports de la ville de Rome, en italien, Azienda per i Trasporti Autoferrotranviari del Comune di Roma) est la société de transports de la zone urbaine de Rome et de certaines municipalités de la périphérie.
Ne doit pas être confondu avec Atac.
ATAC S.p.A. | |
Création | 1909 |
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Dates clés | 1845, Création de STRO Société Romaine des Omnibus 1909, Création de AATM transports par tram 1911, AATM devient ATM Rome avec l'introduction d'autobus 1919, ATM Rome absorbe STRO 1928, Devient ATAG 1930, Suppression des lignes de tram du centre-ville remplacées par des autobus 1937, Introduction des 2 premières lignes de trolleybus 1944, Passage sous responsabilité municipale et devient ATAC 2006, ATAC crée les filiales Trambus et Met.Ro 2010, ATAC absorbe ses filiales et redevient le seul organisme de service de transports publics de Rome. |
Fondateurs | Ernesto Nathan. |
Forme juridique | S.A. de service public |
Siège social | Rome Italie |
Actionnaires | Mairie de Roma Capitale (d) |
Activité | Transport de voyageurs, exploitation, gestion d'infrastructure et ingénierie |
Produits | Métro, Réseau de bus et tramway ATAC |
Société mère | Mairie de Roma Capitale (d) |
Effectif | 11 046 ()[1] |
TVA européenne | IT06341981006[2] |
Site web | www.atac.roma.it |
Chiffre d'affaires | 838 000 000 d’euros ()[3] |
Résultat net | 7 612 009 euros ()[3] |
Durant l'année 2009, l'ATAC a transporté 1 148 966 529 passagers[4].
L'origine des transports de Rome avant 1909
Le premier service de transports publics dans la ville de Rome remonte à 1845 constitué d'un omnibus à chevaux qui allait de la Place Montanara jusqu'à la Basilique de Saint Paul, hors des murs de la ville. Après l'unité italienne en 1860 et avec le besoin croissant de moyens de transports publics, des entreprises privées commencèrent à gérer bon nombre de lignes. La première convention entre la commune de Rome et la "Società Romana degli Omnibus" (SRTO) - Société Romaine des Omnibus, pour l'exploitation d'un réseau structuré de transport public avec des omnibus à chevaux, fut signée en 1876.
À cette même période, le transport par tram commença à se développer. la première concession attribuée à Rome fut celle qui allait depuis la Piazza del Popolo jusqu'à Ponte Milvio le long de la Via Flaminia, en 1877. Les lignes étaient très nombreuses dont celle qui relia, à partir du , le cimetière de Verano à la Gare de Roma Termini. Depuis la Porte San Lorenzo, cette ligne avait une correspondance avec la ligne 1 de tram Rome-Tivoli. La première ligne de tram électrifiée fut opérationnelle en 1895 sur le trajet entre Piazza San Silvestro - via Capo - Gare de Roma Termini.
En 1900, le réseau de transport public géré par SRTO - dans un régime de strict monopole, comprenait 10 lignes omnibus, 15 lignes de trams dont 11 électrifiées[5].
L'ATAC : chronologie
Fondée en 1909 sous le nom de AATM (Azienda Autonoma Tramviaria Municipale) à l'initiative du Maire de Rome de l'époque, Ernesto Nathan. L'entreprise change très rapidement de dénomination et devient ATM (Azienda Tramvie Municipali) et commence le service commercial le avec la ligne III entre Piazza Colonna et Santa Croce in Gerusalemme. Les lignes ATM portaient des chiffres romains afin de bien les distinguer de celles de la SRTO qui poursuivait sa gestion des lignes urbaines de tram[6].
En 1919, ATM commence l'intégration progressive des lignes SRTO et absorbera complètement cette entreprise.
En 1926, Rome est gérée par un Gouverneur qui remplace le Maire. Deux ans plus tard, ATM devient ATG, avec M de municipal qui devient G de Gouvernorat.
Le [, SRTO disparaît définitivement. L'entreprise ne gérait plus qu'une seule ligne cette année-là. ATAG ayant repris l'ensemble du matériel et du personnel au fil des ans.
Le ATAG entreprend une réforme radicale du réseau romain. Toutes les lignes de tram sont supprimées dans le centre historique de la ville et remplacées par des autobus. Après cette réforme, le réseau est caractérisé par des lignes radiales qui partent du boulevard circulaire interne et qui sont reliées par un boulevard circulaire extérieur très en dehors de la ville. Depuis les terminaux de ces lignes radiales de tram, des lignes de bus de banlieue assurent les transports plus lointains. Cette disposition est devenue la caractéristique du réseau romain durant des décennies.
Le les deux premières lignes de trolleybus sont inaugurées, les lignes 137 et 138, dans le quartier Flaminio.
Le , avec la fin de la dictature de Mussolini et le retour au statut de la Commune de Rome en lieu et place du Gouvernorat, l'ATAG devient ATAC et consacre tous ses efforts à la reconstruction du réseau et du parc véhicules. Durant les deux premières années de l'après guerre, un service minimum est assuré par des véhicules légers et ce n'est qu'en février 1947 qu l'ATAC remettra en service les 6 premières lignes. Le retour à la densité du réseau tel qu'il était avant la guerre ne sera opérationnel qu'en 1948.
Durant les années 1950, on assiste à l'expansion du réseau de trolleybus au détriment de celui des trams, qui subira un rude coup quand, en 1960, pour préparer les Jeux olympiques d'été de Rome en 1962, de très nombreuses lignes de tram seront supprimées, dont celles des boulevards circulaires intérieurs et extérieurs, par une myriade d'autobus Fiat 410.
En juillet 1972, la dernière ligne de trolleybus 47 sera supprimée et le nombre de lignes de tram réduit. Le réseau ATAC est quasi exclusivement desservi par des autobus.
En 2000, le fonctionnement de l'ATAC subit une profonde transformation. L'ATAC ne conserve que la propriété des moyens de transport, des installations de tram et de trolleybus, mais a cédé la gestion de l'exercice commercial du réseau à des sociétés concessionnaires extérieures. La plus grande partie des lignes de la capitale italienne a été reprise par la société Trambus, filiale d'ATAC. Seules quelques lignes périphériques ont été concédées à des sociétés tierces.
En 2006, ATAC abandonne son ancien siège social de via Volturno et devient l'Office pour la Mobilité de la Commune de Rome, englobant la société STA, qui gérait les parking payants de Rome. Désormais l'ATAC s'occupe de la mobilité des habitants, de la gestion du stationnement des feux rouges et des couloirs réservés dans les rues et avenues de la capitale.
La gestion du service de transport public par autobus, tramway et trolleybus (remis en service en 2005) en surface, est de la compétence de la société Trambus, contrôlée à 100 % par la Commune de Rome et par la société Tevere Tpl pour les lignes périphériques (filiale d'entreprises privées SITA SpA, APM (Perugia) et Cotri). Les lignes de métro, A et B) ainsi que les voies ferrées concédées de la Région Latium, c'est-à-dire les lignes Rome-Pantano, Rome-Civitacastellana-Viterbo et Rome-Ostie, sont gérées par la société Met.Ro, contrôlée à 95 % par la Commune de Rome.
Le , ATAC, Met.Ro, et Trambus fusionnent au sein de la nouvelle entité Azienda Tramvie ed Autobus del Comune di Roma (ATAC).
Le parc véhicules
Au , l'ATAC disposait de[4] :
- 2 205 autobus
- 164 trams
- 30 trolleybus
- 86 rames de métro
- 93 trains pour les dessertes régionales
Tarifs
L'ATAC met à la disposition des usagers deux systèmes de paiement : le billet et l'abonnement, valables pour utiliser quelque moyen de transport public que ce soit, autobus, autocar sur les lignes extérieures gérées par COTRAL, trolleybus, tram, métro, trains régionaux ATAC ou autres de la Région, trains Trenitalia à l'intérieur du territoire de la Commune de Rome.
Billet | Coût | Validité | Notes |
BIT (Billet normal) | 1,50 € | 100 min. | - |
ROMA 24H Ticket (Billet journalier) | 7,00 € | Un jour complet | Depuis l'oblitération jusqu'à minuit le jour même. Trajets illimités. |
ROMA 48H Ticket (Billet 2 jours) | 12,50 € | 2 jours | Depuis l'oblitération jusqu'au lendemain minuit. Trajets illimités. |
ROMA 72H Ticket (Billet 3 jours) | 18,00 € | 3 jours | Depuis l'oblitération jusqu'au 3ème jour minuit. Trajets illimités. |
CIS (Carte hebdomadaire) | 24,00 € | 7 jours | Depuis l'oblitération jusqu'à 24h00 du 7e jour. Ticket non cessible. |
Pour l'abonnement, il est aussi possible de demander dans les distributeurs ATAC, la Metrebus Card, carte rechargeable en fin de validité de l'abonnement. Des réductions sont accordées aux abonnés.
Abonnements | Coût | Validité | Notes |
Mensuel personnel | 35,00 € | Un mois | Non cessible |
Mensuel anonyme | 53,00 € | Un mois | Cessible |
Annuel Roma | 250,00 € | Un an | - |
Pour plus d'informations, consulter la page du site ATAC[7].
Notes et références
- « https://trasparenza.atac.roma.it/archiviofile/atac/Personale/dotazione%20organica/forza%20lavoro%20puntuale%20e%20media/Forza%20lavoro%20puntuale%20e%20media%20III%20trim%202021.pdf »
- « https://www.gazzettaufficiale.it/eli/id/2019/06/26/TX19BGA14040/s5 »
- « https://www.atac.roma.it/files/doc.asp?r=6919 »
- http://www.atac.roma.it/files/doc.asp?r=1051
- Fonte: Roma in movimento citato.
- La questione della municipalizzazione del servizio di trasporto urbano a Roma si inseriva in un dibattito assai vivace, in quegli anni, sulla gestione pubblica dei servizi di rete a valore aggiunto (trasporti, gas, elettricità), di cui fu protagonista teorico - e, a Roma, anche operativo - Giovanni Montemartini. Si veda, in proposito, Antonio di Majo, Giovanni Montemartini nella teoria e nella pratica dell'economia pubblica (www-1.unipv.it).
- http://www.atac.roma.it/page.asp?p=229
Annexes
Bibliographie
- Grazia Pagnotta, Roma in movimento nelle fotografie dell'archivio ATAC 1900-1970. Roma 2002, Editori Riuniti
Articles connexes
- Palais Montemartini, ancien siège
- Parc véhicules ATAG Rome (1928-1945)
- Tramway de Rome
Liens externes
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