Abbas El Fassi
Abbas El Fassi (en arabe : عباس الفاسي), né le à Berkane au nord du Maroc, est un homme d'État marocain.
Pour les articles homonymes, voir El Fassi.
Abbas El Fassi | |
Abbas El Fassi en 2008. | |
Fonctions | |
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Chef du gouvernement du Maroc[N 1] | |
– (4 ans, 1 mois et 14 jours) |
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Monarque | Mohammed VI |
Gouvernement | El Fassi |
Législature | VIIIe |
Coalition | Koutla-RNI-MP |
Prédécesseur | Driss Jettou |
Successeur | Abdel-Ilah Benkiran |
Ministre d'État, ministre de l'Emploi, de la Formation professionnelle, du Développement social et de la solidarité | |
– (2 ans, 2 mois et 1 jour) |
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Monarque | Mohammed VI |
Premier ministre | Abderrahman El Yousoufi Driss Jettou |
Prédécesseur | Khalid Alioua |
Successeur | Mustapha Mansouri |
Secrétaire général du Parti de l'Istiqlal | |
– (14 ans et 7 mois) |
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Prédécesseur | M'hamed Boucetta |
Successeur | Abdelhamid Chabat |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Berkane (Maroc) |
Nationalité | Marocaine |
Parti politique | Parti de l'Istiqlal |
Profession | Avocat |
Religion | Islam |
Résidence | Rabat |
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Chefs du gouvernement marocain | |
Après avoir été Ministre de l'Habitat et de l'Aménagement du territoire et Ministre des Affaires Sociales du au au , il devient Premier Ministre du au .
Il devient, après l'adoption de la Constitution du 1er juillet 2011, effective au , chef du gouvernement du Maroc. Abdel-Ilah Benkiran lui succède le à la suite des élections législatives de 2011.
Biographie
Son père, Abdelmajid El Fassi, était magistrat. Son oncle, Abdeslam El Fassi, a été ministre de l'Éducation nationale.
Son grand-père Abdellah El Fassi a été nommé au poste de grand vizir en 1930[1].
Il est cousin de Taieb Fassi Fihri et Ali Fassi Fihri
Le jeune juriste doit sa montée en puissance à M'Hamed Boucetta[réf. nécessaire]. Abbas El Fassi est élu à la tête de la Ligue marocaine des droits de l’Homme en 1972.
En 1977, il est le seul trentenaire à faire son entrée au gouvernement Ahmed Osman.
Il devient ambassadeur à Tunis puis à Paris. En 1989, il est élu au comité exécutif, quoique absent du congrès.
Rentré de France, en 1994, il deviendra en 1998, avec la bénédiction royale, secrétaire général du parti.
Fonctions occupées
Abbas El Fassi est élu président de l'Union générale des étudiants du Maroc en 1961. En 1972, il devient le secrétaire général de la Ligue marocaine des droits de l'Homme.
En 1973, il est membre du bureau exécutif de l'Association marocaine des juristes. En 1974, il est élu membre du comité exécutif du parti de l'Istiqlal ; et réélu en 1978, et en 1982.
En 1983, il est membre de la délégation du parti qui a participé aux réunions des partis politiques du Maghreb arabe, tenues à Tanger. En 1984, il participe à celles déroulées à Tunis.
En septembre 1984, il est élu député de la circonscription de Larache à la Chambre des représentants.
Il occupe le poste de ministre de l'Habitat et de l'Aménagement du territoire du au et celui de ministre de l'Artisanat et des Affaires sociales du au .
À partir du , il est ambassadeur du Maroc à Tunis et le représentant permanent du Maroc auprès de la Ligue des États arabes à l'époque où cette organisation siégeait dans la capitale tunisienne.
Puis, en 1989, il est réélu au poste de membre du comité exécutif du parti de l'Istiqlal.
Du au , il est le représentant du Maroc au secrétariat de l'Union du Maghreb arabe.
Il est l'ambassadeur du Maroc à Paris de 1990 à 1994.
Il est le secrétaire général du Parti de l'Istiqlal en remplacement de M'hamed Boucetta lors du 13e congrès du parti, en février 1998.
Le , il occupe le poste de ministre de l'Emploi, de la Formation professionnelle, du Développement social et de la Solidarité, dans le gouvernement dirigé par Abderrahman El Yousoufi.
Le 7 septembre, lors des élections parlementaires de 2007, il est réélu dans la circonscription de Larache.
Le , l'Istiqlal, contre toute attente, remporte les élections législatives. Il est donc nommé Premier ministre par le roi Mohammed VI et chargé de former un nouveau gouvernement. Il entre en fonction le 15 octobre. À partir de cette date, il est le président du comité stratégique et du comité de pilotage de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), important projet de lutte contre la pauvreté, l'exclusion sociale et la précarité lancé par le roi Mohammed VI le .
Décorations
- Grand officier de l'ordre national du Mérite (France)
- Commandeur de première classe de la République tunisienne
- Prix de la Fondation du Forum de Crans Montana, décerné par Jacques Barrot, vice-président de la Commission européenne et Federico Mayor, coprésident du Haut Panel des Nations unies pour l'Alliance des civilisations[2].
Notes et références
Notes
- Premier ministre du au
Références
- Fassi Fihri, Mohamed., Mon Grand-Père, ambassadeur à Paris : 1909-1910, Marsam, , 191 p. (ISBN 978-9954-21-138-0 et 9954-21-138-1, OCLC 1026103528, lire en ligne)
- M. Abbas El Fassi reçoit à Monaco le prix de la Fondation Crans Montana
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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