Abbaye Notre-Dame de Bonne-Espérance d'Échourgnac
L’abbaye Notre-Dame de Bonne-Espérance d'Échourgnac est un monastère français de moniales cisterciennes-trappistes sis en Dordogne, dans la commune d'Échourgnac. Une fondation de moines trappistes (XIXe siècle) est réinvestie en 1923 par des moniales de la même tradition trappiste. L'abbaye est « vivante » et la communauté compte vingt-six moniales. Cette communauté achète et affine des fromages qu'elle commercialise sous sa marque Trappe Échourgnac .
Ne doit pas être confondu avec Abbaye de Bonne-Espérance.
Abbaye Notre-Dame de Bonne-Espérance d'Échourgnac | ||||
Vue extérieure de l'abbaye | ||||
Diocèse | Diocèse de Périgueux et Sarlat | |||
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Fondation | 1868 | |||
Abbaye-mère | Abbaye du Port-du-Salut Abbaye Notre-Dame de la Consolation de Vaise |
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Congrégation | cistercien-trappiste | |||
Période ou style | ||||
Coordonnées | 45° 07′ 42″ nord, 0° 12′ 48″ est[1] | |||
Pays | France | |||
Département | Dordogne | |||
Commune | Échourgnac | |||
Site | www.abbaye-echourgnac.org | |||
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Localisation
L'abbaye est située au lieu-dit « Biscaye », à environ 1,5 kilomètre du centre-bourg d'Échourgnac, sur les limites de la forêt de la Double, à peu près à mi-chemin entre Périgueux et Libourne.
Histoire
Moines trappistes
Des moines trappistes de l'Abbaye du Port-du-Salut (Mayenne) s'établissent dans ce lieu insalubre et marécageux en 1868. Fidèles à la tradition cistercienne de pionniers, ils en entreprennent l'assainissement, en drainant les marécages et en mettant les terres en valeur[2],[3],[4].
Les trappistes créent également une étable et une fromagerie, ce qui leur permet de développer un savoir-faire fromager à l'origine de la Trappe Échourgnac[2].
Les lois anti-religieuses de 1910 contraignent les moines à quitter leur abbaye. Une société se constitue pour entretenir les bâtiments et perpétuer le savoir-faire des moines jusqu'à ce qu'une autre communauté religieuse prenne le relais.
Moniales cisterciennes
En 1923, des moniales cisterciennes s'installent à Échourgnac. Leur maison-mère est l’abbaye Notre-Dame de la Consolation de Vaise, dans laquelle les religieuses revenues d'exil après la Révolution française et l'Empire ont fondé leur première maison[5]. Cette dernière implantation s'étant révélée à la fois trop petite et assez féconde, plusieurs abbayes filles sont fondées, dont Notre-Dame-des-Anges à Espira-de-l'Agly en 1852. Les religieuses sont chassées en 1904 par les décrets d'expulsion visant les religieux ; elles se réfugient alors en Espagne, à Herrera (es). En 1923, elles sont autorisées à rentrer en France et s'installent à Échourgnac[6].
Les trappistines travaillent dur pour assurer leur indépendance (elles vivent en complète autarcie) et réussir notamment à racheter la fromagerie. Elles doivent en outre faire face à plusieurs incendies : celui du clocher en 1939, ceux de la fromagerie en 1956 et 1983. En 1999, afin de pouvoir rénover leurs ateliers, elles décident de sous-traiter la première partie de la fabrication, le moulage du fromage, à une laiterie bretonne puis commercialisent le Trappe Échourgnac parfumé à la noix[7].
En 2016, la communauté monastique se compose de vingt-six moniales[7].
Abbaye
Une rénovation complète des bâtiments de l'abbaye qui dure deux ans se termine début 2016[8].
Notes et références
- Luigi Zanoni, « Échourgnac », sur http://www.cistercensi.info, Certosa di Firenze (consulté le ).
- « Notre histoire », sur http://www.abbaye-echourgnac.org, Abbaye d'Échourgnac (consulté le ).
- « Doubleauds d'hier et d'aujourd'hui », sur http://www.echourgnac.net, Échourgnac (consulté le ).
- Corinne Marache, « Encourager plus que l’agriculture », Ruralia, vol. 16-17, (ISSN 1777-5434, lire en ligne).
- « Histoire de l’abbaye de Blauvac », sur http://www.abbaye-blauvac.com, abbaye Notre-Dame de Bon Secours de Blauvac (consulté le ).
- « Notre histoire - 2 », sur http://www.abbaye-echourgnac.org, Abbaye d'Échourgnac (consulté le ).
- Marie Gasc, « Un succès d'entreprise », Sud Ouest édition Dordogne, 29 février 2016, p. 12.
- Marie Gasc, « La Trappe, abbaye du XXIe siècle », Sud Ouest édition Dordogne, 29 février 2016, p. 12-13
Voir aussi
Liens externes
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