Abbaye Saint-Laurent d'Avignon

L'abbaye Saint-Laurent d'Avignon (latin sancti Laurentii[1]) est une abbaye bénédictine disparue de femmes, qui était située sur le territoire de l'actuelle commune d'Avignon, dans le Vaucluse.

Ordre

Diocèse

Localisation

Région

Provence-Alpes-Côte d'Azur

Département

Vaucluse

Commune

Avignon

Coordonnées

43° 57′ 00″ nord, 4° 49′ 01″ est

Géolocalisation sur la carte : France

Géolocalisation sur la carte : Vaucluse

Histoire

La fondation de l'abbaye daterait de la fin du XI^e siècle, à la suite du transfert d'un monastère initialement installé à Caumont-sur-Durance, vers Avignon, et placée sous la règle de Saint-Benoît. Lors de ce transfert, les religieuses obtiennent du chapitre de Notre-Dame des Doms une église Saint-Laurent. La congrégation reçoit en lègue, en 1363, à la mort du cardinal Ardouin Aubert, la tour et quelques bâtiments de la livrée d'Albano. La construction de l'église, du cloître et de quelques bâtiments datent du XIV^e siècle, réaménagés au XVII^e siècle et XVIII^e siècle.

A la Révolution française, les religieuses sont expulsées, en mars 1791. Divisé en 1796, le monastère est vendu par lots en 1799. De son côté, l'église Saint Laurent est fermée en 1798. Une grande partie des bâtiment du monastère sont alors détruits[2].

Liste des abbesses

Source : La liste des abbesses de Saint-Laurent d'Avignon est établie principalement, sauf mention contraire en note, selon la Gallia Christiana, op. cit. infra. Les noms sont traduits en français. Ceux figurant entre parenthèses en latin sont ceux donnés textuellement par la Gallia Christiana. Le tome 1 de la Gallia Christiana, dans lequel est publiée la liste des abbesses de Saint-Laurent d'Avignon, est paru en 1715. Les abbesses postérieures figurant ici sont en conséquence issues d'autres sources, précisées à chaque fois.

Rang	Abbatiat	Abbesse	Note
Abbesses perpétuelles :
1	ment. 951	Maure (lat. Maura)	Elle est mentionnée dans une charte de 951, dans laquelle un certain Lanfred (lat. Lanfredus, ou Lanfridus) et sa femme Mabille (lat. Mabilis) font des dons importants, notamment en terres arables, à l'abbaye Saint-Laurent d'Avignon.
2	ment. 1033	Balde (lat. Balda)	Elle est mentionnée dans une charte de 1033. Elle est mentionnée un 17 décembre (XVI des calendes de janvier) d'une année indéterminée dans le nécrologe de l'abbaye.
3	ment. 1105	Forcoare (lat. Forcoara)	Elle fut abbesse selon Dom Étienne Dulaura (1639 - 1706), moine de la Congrégation de Saint-Maur.
4	?	Isnarde (lat. Isnarda)	Elle est mentionnée un 11 janvier (III des ides de janvier) d'une année indéterminée dans le nécrologe de l'abbaye.
5	?	Laurence (lat. Laurentia)	Elle est mentionnée un 28 janvier (V des calendes de février) d'une année indéterminée dans le nécrologe de l'abbaye.
6	?	Étiennette (lat. Stephana)	Elle est mentionnée un 2 mars (VI des nones de mars), ou un 10 mars (VI des ides de mars) d'une année indéterminée dans le nécrologe de l'abbaye.
7	?	Alasacie de Vinirole (lat. Alasasia Vinirola)	Elle fut élue abbesse alors qu'elle était prieure de l'abbaye, mais elle n'exerça pas cette charge, soit parce qu'elle la refusa de son propre gré, soit parce qu'elle mourut avant de pouvoir l'exercer. Elle est décédée un 21 mars (XII des calendes d'avril) d'une année indéterminée, selon le nécrologe de l'abbaye, qui indique : « XII cal. Aprilis obiit domina Alasasia priorissa electa S. Laurentii ».
8	?	Ève (lat. Ava)	Elle est mentionnée un 24 juillet (IX des calendes d'août) d'une année indéterminée dans le nécrologe de l'abbaye.
9	?	Aladésie (lat. Aladesia, ou Alasacie II (lat. Alasacia))	Elle est mentionnée un 17 octobre (XVI des calendes de novembre) d'une année indéterminée dans le nécrologe de l'abbaye.
10	?	Aiceline (lat. Aicelina)	Elle est mentionnée un 20 octobre (XIII des calendes de novembre) d'une année indéterminée dans le nécrologe de l'abbaye.
11	?	Emma (lat. Emma)	Elle est mentionnée un 19 novembre (XIII des calendes de décembre) d'une année indéterminée dans le nécrologe de l'abbaye.
12	ment. 1163	Mathilde I^re (lat. Mathildis I)	Selon Dom Estiennot, elle trouva un accord avec l'archevêque d'Arles, Raimond de Bollène, au sujet de l'église de Castrum Vetus (litt. « Château Vieux »).
13	ment. 1177, 1179	Josserande (lat. Joscerandis)	Elle obtint une bulle de protection du pape Alexandre III en 1179. Elle est mentionnée un 11 septembre (III des ides de septembre) dans le nécrologe de l'abbaye.
14	ment. 1180, 1189	Mathilde II (lat. Mathildis II)	Elle eut une entrevue avec l'archevêque d'Arles, Raimond de Bollène, en 1180. Elle obtint une bulle de protection du pape Urbain III en 1186. Elle reçut des lettres d'Alphonse II, roi d'Aragon et comte de Provence, écrites à Tarascon en janvier 1189. Elle est mentionnée un 18 juin (XIV des calendes de juillet) d'une année indéterminée dans le nécrologe de l'abbaye. Son frère Pierre Guillaume (lat. Petrus Guillelmus) est mentionné un 2 janvier (IV des nones de janvier) d'une année indéterminée, toujours dans le nécrologe de l'abbaye.
15	ment. 1200, 1213	Basine (lat. Basina)	Elle était prieure de l'abbaye en 1189, sous l'abbatiat de Mathilde II, selon un diplôme du roi Alphonse II d'Aragon. Elle est mentionnée comme abbesse en 1200 et 1213. Elle est mentionnée un 16 juin (XVI des calendes de juillet) dans le nécrologe de l'abbaye Saint-Laurent d'Avignon et est également mentionnée dans le nécrologe de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon. Sa mère Adalaïs (lat. Adalais) est mentionnée un 3 février (III des nones de février) d'une année indéterminée dans le nécrologe de l'abbaye.
16	ment. 1214, 1219	Adalasie (lat. Adalasia)	Elle est également mentionnée en 1216 et 1217. Elle est peut-être la même personne qu'Alasaisie (lat. Alasaisia) Malvesina, de la famille Malivicini, qui était prieure de Saint-Véran vers cette époque[3].
17	ment. 1241	R...	La Gallia Christiana ne donne que l'initiale de son prénom. Elle signa en 1241 une transaction avec l'archevêque d'Arles Jean Baussan. Elle est peut-être la même personne que R. Augier (lat. R. Augeria), qui succéda à Alasaisie Malvesina comme prieure de Saint-Véran[3].
18	ment. 1252	Agnès I^re (lat. Agnes)
19	ment. 1277, 1287	Raymonde d'Aramon (lat. Raimunda de Aramone)	Elle succéda à Alasaisie Malvesina et à R. Augier comme prieure de Saint-Véran. Elle écrivit en 1260 au siège apostolique car elle avait des craintes concernant son bon droit à occuper sa charge de prieure de Saint-Véran. Par la suite, elle est mentionnée comme abbesse de Saint-Laurent d'Avignon en 1277, 1278 et 1287. Elle est mentionnée un 27 mars (VI des calendes d'avril) d'une année indéterminée dans le nécrologe de l'abbaye, dans ces termes : « Aladaisis uxor Isnardi mater Raimundae abbatissae nostrae ». Elle est encore mentionnée un 21 mars (XII des calendes d'avril) d'une année indéterminée dans le nécrologe de l'abbaye, dans ces termes : « Isnardus Augerii conversus noster frater Raimundae abbatissae ». Elle est également mentionnée un 19 août (XIV des calendes de septembre) d'une année indéterminée dans le nécrologe de l'abbaye Saint-André.
20	ment. 1292	Béatrix I^re d'Aramon (lat. Beatrix de Aramone)
21	ment. 1306, 1328	Bertrande I^re de Barjols (lat. Bertranda I de Barjols)	Elle est mentionnée comme abbesse de Saint-Laurent d'Avignon en 1306, 1307, 1322 et 1328. Elle est mentionnée un 5 mars (III des nones de mars) d'une année indéterminée dans le nécrologe de l'abbaye, ainsi qu'un 11 avril (III des ides d'avril), également d'une année indéterminée, toujours dans le nécrologe de l'abbaye.
22	ment. 1332 - ?	Jeanne I^re Marciucurva (lat. Johanna Marciucurva)	Elle est élue abbesse en 1332.
23	? - † 1^er mai 1339	Tiburge de Burbone (lat. Tiburgis de Burbone, probabl. « de Boulbon »)	Elle meurt le jour des calendes de mai 1339 (le 1^er mai).
24	ment. 1340 - † 24 mars 1346	Guiburge de Boulbon (lat. Guiburga de Bulbone, ou Gaburge (lat. Gaburgis))	Elle est mentionnée comme abbesse en 1340, 1344 et 1346. Elle est décédée le 24 mars (IX des calendes d'avril) selon le nécrologe de l'abbaye.
25	ment. 1346	Beinhona de Beinhono[4]
26	1350 ou 1351[5] - † 5 octobre 1402[6]	Béatrix II d'Augier (lat. Beatrix II Augeria)	Elle est la fille de Guillaume d'Augier, châtelain (lat. domicellus) de Pont-de-Sorgues (lat. Ponte Sorgia), dans le diocèse d'Avignon. Elle est mentionnée comme abbesse en 1350, 1352, 1354, 1355, 1369, 1389, 1391, 1397, 1401 et 1402.
27	ment. 1402	Bertrande II d'Augier[7] (lat. Bertranda II Augeria)
28	1402[8] - † 26 septembre 1407	Catherine I^re Brotinelle (lat. Catharina I Brotinelle, ou Bratinel[9])	D'abord procuratrice de l'abbaye, elle en devient abbesse, mentionnée comme telle en 1403, 1404 et 1407. Elle est morte le 26 septembre (VI des calendes d'octobre) 1407, selon le nécrologe de l'abbaye.
29	1407[10] - † 14 février, vers 1420[11]	Agnès II Giraude (lat. Agnes II Giraude)	Ell est également mentionnée comme abbesse en 1408, 1409, 1410, 1412, 1413, 1414, 1416, 1417 et 1418.
30	vers 1421 ou 1423[12] - † 18 décembre 1433 ou 1438[13]	Douce Hugolin (lat. Dulceta Hugolina, ou Douceline (lat. Dulcelina), ou Dulsana Hugoline)	Mentionnée comme abbesse en 1421, 1423, 1426, 1433 et 1438. Elle mourut un 18 décembre (XV des calendes de janvier), selon le nécrologe de l'abbaye.
31	1433 ou 1438[14] - † 3 juillet 1473[15]	Marguerite I^re d'Astoaud[16] (lat. Margarita I Estoauda, ou Astoauda)	Elle est également mentionnée comme abbesse en 1440 et 1471. Elle mourut le 3 juillet (V des nones de juillet) 1473, selon l'obituaire de l'abbaye.
32	1473[17] - † 24 juin 1488	Catherine II de Ruspo (lat. Catharina II de Ruspo, ou de Ruffo)	Elle est également mentionnée comme abbesse en 1478 et 1479. Elle mourut le 24 juin (VIII des calendes de juillet) 1488. Dom Étienne Dulaura a laissé dans une note manuscrite le nom de Margarita de Rucyio comme abbesse en 1488.
33	1488 - † 23 décembre 1527	Gillette d'Astoaud[18] (lat. Gilletta Estoauda, ou Aslomanda)	Elle est mentionnée comme abbesse en 1488, 1493, 1512 et 1524. Elle mourut le 23 décembre (X des calendes de janvier) 1527.
34	1528[19] - † 29 décembre 1564[20]	Anne I^re de Seytre[21] (lat. Anna Sentoris, ou Agnès de Seytre)	Elle est mentionnée comme décédée le 29 décembre (IV des calendes de janvier) 1564 dans le nécrologe de l'abbaye.
35	29 décembre 1564[22] - † 22 janvier 1575	Jeanne II de Thézan de Vénasque (lat. Johanna de Thesan de Venasque)	Elle est également mentionnée comme abbesse en 1568 et 1569. Elle est mentionnée comme décédée le 22 janvier (XI des calendes de février) 1575 dans le nécrologe de l'abbaye.
36	1575 - † 25 juin 1575[23]	Anne II de Cabassole[24] (lat. Anneta Cabasolle)	Elle est élue abbesse après la mort de Jeanne II de Thézan de Vénasque le 22 janvier 1575, mais ne gouverne l'abbaye que quelques mois, et meurt à son tour le 25 juin (VII des calendes de juillet) de la même année.
37	1575 - † 5 novembre 1580[25]	Catherine III de Bellon (lat. Catharina III Bellona)	Elle est également mentionnée comme abbesse en 1580. Elle est mentionnée comme décédée le 5 novembre (aux nones de novembre) dans le nécrologe de l'abbaye.
38	1581[26] - † 25 décembre 1607[27]	Anne III de Merles[28] (lat. Anna de Merulis)	Elle est entrée à l'abbaye en 1549[29]. Elle est également mentionnée comme abbesse en 1588. Au cours de son abbatiat, une nouvelle règle a été édictée concernant le choix des abbesses. Il fut décidé en effet qu'après sa mort, intervenue en 1607, les abbesses ne seraient plus désignées à vie, mais pour une période triennale. Anne III de Merles est donc la dernière abbesse perpétuelle du couvent.
Abbesses triennales :
39	1608[30] - vers 1611	Émilie de Révilliasc de Barroux[31] (lat. Emilia de Rouillas)	Elle est entrée à l'abbaye en 1566. Elle est la première abbesse choisie pour une période triennale. Elle meurt en 1619[32]
40	1611[33] - 1614	Diane I^re de Féléon de Beaulieu[34] (lat. Diana I de Beaulieu)	Elle est entrée à l'abbaye en 1575[29]. Premier abbatiat.
41	1614 - 1617[35]	Éléonore I^re de Serre (lat. Eleonora de Serre)	Elle est entrée à l'abbaye en 1583[29]. Premier abbatiat.
42	vers 1617 - vers 1620[36]	Camille de Révilliasc[37] (lat. Camilia de Revilasco, ou Camilla)	La Gallia Christiana précise qu'elle est peut-être la même qu'Émilie de Révilliasc de Barroux, abbesse en 1608, morte en 1619. Elle est mentionnée comme abbesse le 8 juin (VI des ides de juin) 1619 dans le nécrologe de l'abbaye.
40	1620 - vers 1623	Diane I^re de Féléon de Beaulieu[34]^,[38] (lat. Diana I de Beaulieu)	Second abbatiat. Elle meurt en 1635[32].
43	1623 - vers 1626	Lucrèce I^re de Révilliasc de Barroux[39]^,[40] (lat. Lucretia de Rouillas de Barroux)	Elle est entrée à l'abbaye en 1602[29]. Premier abbatiat.
41	1627[41] - † 23 août 1636[42]	Éléonore I^re de Serre (lat. Eleonora de Serre)	Elle est élue abbesse pour la deuxième fois en 1627, réélue une troisième fois en 1630 puis enfin réélue une quatrième fois en 1633. Elle meurt en charge le 23 août (X des calendes de septembre) 1636.
44	27 août 1636 - 26 août 1639	Marie de Moiroux (lat. Maria de Moiroux)	Elle est entrée à l'abbaye en 1598[29]. Elle est élue abbesse le mercredi 27 août 1636, puis confirmée avant la fin de cette même année. Premier abbatiat.
45	26 août 1639 - 27 août 1642	Éléonore II de Laurent (lat. Eleonora de Laurenti)	Elle est entrée à l'abbaye en 1599[29]. Elle est élue abbesse le 26 août 1639. Elle meurt en 1648[32].
43	27 août 1642 - vers août 1645	Lucrèce I^re de Révilliasc de Barroux[39] (lat. Lucretia de Rouillas de Barroux)	Elle est élue et confirmée comme abbesse le 27 août 1642. Elle exerce sa charge jusqu'en 1645. Second abbatiat. Elle meurt en 1647[32].
46	vers août 1645 - vers août 1648	Catherine IV de La Fare (lat. Catharina de La Fare, ou de La Fare-Lopis[43])	Elle est entrée à l'abbaye en 1604[29]. Elle est élue comme abbesse en 1645. Elle meurt en 1672[32].
47	vers août 1648 - vers août 1651	Diane II de La Salle de La Garde (lat. Diana II de La Salle de La Garde)	Elle est entrée à l'abbaye en 1604[29]. Premier abbatiat.
44	vers août 1651 - vers août 1654	Marie de Moiroux[44] (lat. Maria de Moiroux)	Second abbatiat. Elle meurt en 1662[32].
48	vers août 1654[45] - vers août 1657	Anne IV de Pannisse (lat. Anna de Pannise)	Elle est entrée à l'abbaye en 1605[29]. Elle meurt le 30 décembre (III des calendes de janvier) 1658[46].
47	vers août 1657 - † 1660[32]	Diane II de La Salle de La Garde[47] (lat. Diana II de La Salle de La Garde)	Second abbbatiat.
49	1660 - vers 1663	Claire de Gay (lat. Clara de Gay)	Elle est entrée à l'abbaye en 1606[29]. Elle meurt en 1666[48]
50	1663 - vers 1666	Madeleine d'Astres[49]	Elle est entrée à l'abbaye en 1609[29]. Elle meurt en 1682[32].
51	1666 - vers 1669	Marguerite II des Achards de La Baume[50] (lat. Margarita II de La Baume, ou des Achards de La Baume[51])	Elle est entrée à l'abbaye en 1616[29]. Premier abbatiat.
52	1669 - vers 1672	Jeanne III d'Astres[52] (lat. Johanna d'Astres)	Elle est entrée à l'abbaye en 1618[29]. Premier abbatiat.
51	1672 - vers 1675	Marguerite II des Achards de La Baume (lat. Margarita II de La Baume, ou des Achards de La Baume[51])	Deuxième abbatiat.
52	1675 - vers 1678	Jeanne III d'Astres (lat. Johanna d'Astres)	Second abbatiat. Elle meurt en 1680[32].
51	1678 - † 1681[53]	Marguerite II des Achards de La Baume (lat. Margarita II de La Baume, ou des Achards de La Baume[51])	Troisième abbatiat.
53	1681 - vers 1684	Marguerite III de Guyon[54] (lat. Margarita III de Guyon)	Elle est entrée à l'abbaye en 1639[29]. Premier abbatiat.
54	1684 - vers 1687	Françoise de Villefranche de Caumon[55] (lat. Francisca de Ville-Franche de Caumon)	Elle est entrée à l'abbaye en 1648[29]. Premier abbatiat.
55	1687 - † 1688	Lucrèce II d'Henricy[49] (ou d'Hanricy, ou Denricy[56])	Elle est entrée à l'abbaye en 1649[29]. Elle est élue abbesse triennale en 1687, mais meurt l'année suivante[29].
53	vers 1688 - † 11 janvier 1691	Marguerite III de Guyon (lat. Margarita III de Guyon)	Second abbatiat.
54	24 janvier 1691 - vers 1694	Françoise de Villefranche de Caumon (lat. Francisca de Ville-Franche de Caumon)	Elle est élue abbesse le 24 janvier 1691 pour ce deuxième abbatiat. Elle meurt en 1701[32].
56	1694 - vers 1697	Catherine V de Seitres de Caumon (lat. Catharina V de Seitres de Caumon)	Elle est entrée à l'abbaye en 1664[29]. Elle meurt en 1714[32].
57	1700 - vers 1703	Catherine VI de Guyon (lat. Catharina VI de Guyon)	Elle est entrée à l'abbaye en 1652[29]. Elle meurt en 1712[32].
58	1703 - vers 1706	Catherine VII de Seitres[57] (lat. Catharina VI de Seitres)
59	1706 - vers 1709	Marguerite IV de Sade (lat. Margarita de Sade)	Elle est entrée à l'abbaye en 1664[29]. Premier abbatiat.
60	1709 - vers 1712	Gabrielle I^re de Thézan de Vénasque (lat. Gabrielis de Thesan de Venasque)	Elle est entrée à l'abbaye en 1665[29]. Elle meurt en 1737[32].
59	1712 - vers 1715	Marguerite IV de Sade[58] (lat. Margarita de Sade)	Deuxième abbatiat.
59	1718 - vers 1721	Marguerite IV de Sade[58] (lat. Margarita de Sade)	Troisième abbatiat.
59	1724 - vers 1727	Marguerite IV de Sade[58] (lat. Margarita de Sade)	Quatrième abbatiat. Elle meurt en 1733[32].
61	?	Élisabeth de Marignane[49] (ou de Marigne)	Elle est entrée à l'abbaye en 1681[29]. Elle meurt en 1747[32].
62	?	Gabrielle II de Caumon[49]	Elle est entrée à l'abbaye en 1701[29]. Elle meurt en 1754[32].
63	?	Marguerite V de Tulle[49]	Elle est entrée à l'abbaye en 1696[29]. Elle meurt en 1755[32].
64	?	Sibille de Mars[49]	Elle est entrée à l'abbaye en 1681[29]. Elle meurt en 1758[32].
65	1755 - vers 1758	Marie-Gabrielle-Laure de Sade[59]	Elle est entrée à l'abbaye en 1714[29]. Premier abbatiat.
65	1767 - vers 1770	Marie-Gabrielle-Laure de Sade[59]	Deuxième abbatiat.
65	1776 - † 1779[60]	Marie-Gabrielle-Laure de Sade[59]	Troisième abbatiat.
66	?	Dorothée-Françoise d'Agoult[49]	Elle est entrée à l'abbaye en 1735[29]. Elle meurt le 13 février 1796[61].

Notes

Gallia Christiana, op. cit. infra, col. 885.
Dossier des Archives de France
Gallia Christiana, op. cit. infra, col. 887.
Cette abbesse est mentionnée par la Gallia Christiana, mais pas par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra).
L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) indique que Béatrix II d'Augier a commencé son abbatiat en 1351. Cependant, la Gallia Christiana indique qu'elle est mentionnée comme abbesse pour la première fois en 1350.
Le jour et le mois de la mort de Béatrix II d'Augier sont mentionnés par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra).
Cette abbesse mentionnée par la Gallia Christiana n'est pas répertoriée par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra). Elle doit peut-être être identifiée avec sa prédécesseure, Béatrix II d'Augier.
L'année du commencement de l'abbatiat de Catherine I^re Brotinelle est donnée par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra).
La Gallia Christiana mentionne le nom Brotinelle, alors que l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) mentionne le nom « Bratinel ».
L'année du commencement de l'abbatiat d'Agnès II Giraude est donnée par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra).
L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) indique qu'Agnès II Giraude est morte le 14 février 1420. Le dernier chiffre de cette date est cependant peu lisible. Nous mentionnons « vers 1420 » dans le doute.
La Gallia Christiana indique que Douce Hugolin est mentionnée comme abbesse dès 1421. L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) indique que son abbatiat a débuté en 1423.
L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) n'indique pas la date de la mort de l'abbesse Douce Hugolin. Il indique cependant que l'abbesse Marguerite I^re d'Astoaud lui a succédé en 1433. Cependant, la Gallia Christiana indique que l'abbesse Douce Hugolin était encore vivante en 1438. Il est possible que celle-ci ait renoncé à l'abbatiat pour incapacité ou pour une autre raison en 1433, et soit morte en 1438.
L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) indique que l'abbatiat de Marguerite I^re d'Astoaud a débuté en 1433. Cependant, la Gallia Christiana indique que l'abbesse précédente, Douce Hugolin, était encore vivante en 1438. Comme indiqué précédemment, il est possible que Douce Hugolin ait renoncé à l'abbatiat pour incapacité ou pour une autre raison en 1433, et soit morte en 1438.
L'année 1473 est donnée comme année de la mort de Marguerite I^re d'Astoaud par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra). Cette source et la Gallia Christiana mentionnent toutes deux le 3 juillet comme jour de sa mort.
La Gallia Christiana mentionne Margarita I Estoauda, ou Astoauda. L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) indique « Marguerite Astuaud ». Nous retenons le nom moderne de la famille « d'Astoaud ».
L'année 1473 donnée comme début de l'abbatiat de Catherine II de Ruspo est mentionnée par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra).
La Gallia Christiana mentionne deux abbesses pour la période comprise entre 1488 et 1527 : Gilletta Estoauda, mentionnée en 1488, 1493, 1512 et 1524, et Aslomanda, donnée comme morte le 23 décembre 1527. L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) ne mentionne qu'une seule abbesse, « Gillette Astuaude », qui gouverna le monastère de 1488 à sa mort, le 23 décembre 1527. Il est très probable que le nom Aslomanda soit une déformation du nom Estoauda. Nous suivons dans notre liste l'obituaire de l'abbaye, de préférence à la Gallia Christiana. Nous retenons par ailleurs le nom moderne de la famille « d'Astoaud ».
L'année du début de l'abbatiat d'Anne I^re de Seytre est donné par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra).
Le jour et l'année de la mort d'Anne I^re de Seytre sont donnés de manière identique par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) et par la Gallia Christiana).
Pour la période de l'abbatiat d'Anne I^re de Seytre, la Gallia Christiana donne les noms de deux abbesses distinctes : Agnès III de Seytre, numérotée XXXVI, aussi nommée en latin Anneta, mentionnée comme abbesse en 1529, 1537, 1540, 1553 et 1557, et Anna Sentoris, numérotée XXXVII, mentionnée à la date de sa mort le 29 décembre (IV des calendes de janvier) 1564. La similarité des prénoms de ces deux abbesses (Agnès ou Anneta d'une part et Anna d'autre part), la similarité de leurs noms (Seytre d'une part, Sentoris en latin d'autre part) et le fait que les deux se succèdent immédiatement ont incité les rédacteurs de la Gallia Christiana eux-mêmes à préciser que ces deux abbesses étaient peut-être la même personne. Précisement, l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) ne mentionne pour cette période qu'une seule et unique abbesse, Anne de Seytre (soit le prénom de la deuxième abbesse donnée par la Gallia Christiana, et le nom de la première), dont l'abbatiat a débuté en 1528 (soit avant les dates mentionnées pour la première abbesse donnée par la Gallia Christiana) et qui est morte le 29 décembre 1564 (soit la date de la mort de la deuxième abbesse donnée par la Gallia Christiana). Nous suivons donc dans notre liste l'obituaire de l'abbaye, de préférence à la Gallia Christiana.
L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) indique que Jeanne II de Thézan de Vénasque est abbesse en 1563. Or, ce même obituaire indique, comme la Gallia Christiana, que l'abbesse précédente, Anne I^re de Seytre, est morte le 29 décembre 1564. Soit les deux étaient co-abbesses entre 1563 et le 29 décembre 1564, soit Jeanne de Thézan de Vénasque a été élue dès 1563 pour succéder à Anne de Seytre et assurer une sorte d'intérim, Anne de Seytre étant probablement malade et incapable de diriger le monastère. Dans cette seconde hypothèse, que nous retenons ici, Jeanne de Thézan de Vénasque aurait succédé comme abbesse de plein exercice à Anne de Seytre uniquement à la mort de celle-ci.
Les dates de l'abbatiat et de la mort d'Anne II de Cabassole sont données par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra). La Gallia Christiana ne donne aucune date concernant cette abbesse. En outre, elle la place à tort bien plus tôt dans la liste des abbesses, au XI^e siècle, après Alasacie de Vinirole et avant Ève.
Le nom « Anne de Cabassole » est donné par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra). La Gallia Christiana donne le nom latin Anneta Cabasolle.
L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) indique qu'elle est morte en 1580, alors que la Gallia Christiana mentionne l'année 1581. Les deux sources s'accordent en revanche sur le jour, le 5 novembre. Nous retenons la source la plus directement en lien avec l'abbaye, à savoir l'obituaire.
L'année du début de l'abbatiat d'Anne III de Merles est mentionné dans l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra).
L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) précise qu'Anne III de Merles est morte le 25 décembre 1607. En indiquant pour date de sa mort l'année 1608, la Gallia Christiana semble ne faire aucune distinction avec le début du triennat de sa successeure.
L'obituaire de l'abbaye donne le nom « Anne de Merles » en français, tandis que la Gallia Christiana donne le nom latin Anna de Merulis.
Obituaire de l'abbaye, op. cit. infra.
La date du début du triennat d'Émilie de Révilliasc de Barroux, soit 1608, est donnée par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra). La Gallia Christiana ne donne aucune date.
L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) donne le nom complet « Émilie de Révilliasc de Barroux », tandis que la Gallia Christiana ne donne que Emilia de Rouillas.
L'année de la mort de cette abbesse est mentionnée dans l'obituaire de l'abbaye, op. cit. infra.
La date du début du premier triennat de Diane I^re de Féléon de Beaulieu, soit 1611, est donnée par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra). La Gallia Christiana ne donne aucune date.
L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) donne le nom complet « Diane de Féléon de Beaulieu », tandis que la Gallia Christiana ne donne que Diana de Beaulieu.
Pour son premier abbatiat, l'obituaire de l'abbaye (cf. op. infra) mentionne qu'Éléonore de Serre était abbesse en 1614, et la Gallia Christiana mentionne qu'elle l'était en 1617.
Cette abbesse étant mentionnée le 8 juin (VI des ides de juin) 1619 dans le nécrologe de l'abbaye, selon la Gallia Christiana, son triennat n'a pu logiquement se dérouler qu'entre 1617 et 1620, soit entre le premier triennat d'Éléonore I^re de Serre et le second abbatiat de Diane I^re de Féléon de Beaulieu.
Camille de Révilliasc est mentionnée uniquement par la Gallia Christiana. L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) ne mentionne aucune abbesse entre 1617 et 1620.
Ce second abbatiat triennal (1620) de Diane I^re de Féléon de Beaulieu est mentionné dans l'obituaire de l'abbaye de Saint-Laurent d'Avignon (op. cit. infra), mais pas dans la Gallia Christiana, qui mentionne seulement son premier abbatiat (sans préciser de date). Par ailleurs, l'obituaire mentionne bien ce premier abbatiat, en donnant l'année 1611 (voir note supra).
La Gallia Christiana donne le nom latin Rouillas, alors que l'obituaire de l'abbaye donne le nom français « Révilliasc ». Les deux sources donnent par ailleurs « de Barroux ».
Ce premier abbatiat triennal (1623) de Lucrèce I^re de Révilliasc de Barroux est mentionné dans l'obituaire de l'abbaye de Saint-Laurent d'Avignon (op. cit. infra), mais pas dans la Gallia Christiana, qui mentionne seulement son second abbatiat (1642). Par ailleurs, l'obituaire mentionne également le second abbatiat de cette abbesse, à la même année que la Gallia Christiana.
La date du début du deuxième abbatiat d'Éléonore I^re de Serre (1627) est donnée par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra). Nous retenons cette année 1627, la Gallia Christiana étant quant à elle très confuse concernant les deuxième, troisième et quatrième triennats de cette abbesse.
La date de la mort de l'abbesse Éléonore I^re de Serre, à savoir le X des calendes de septembre 1636, soit le 23 août de cette année, est donnée par la Gallia Christiana. L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) confirme l'année de sa mort.
La Gallia Christiana donne « Catherine de La Fare », alors que l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) donne « Catherine de La Fare-Lopis ».
Ce second abbatiat triennal (1651) de Marie de Moiroux est mentionné dans l'obituaire de l'abbaye de Saint-Laurent d'Avignon (op. cit. infra), mais pas dans la Gallia Christiana, qui mentionne seulement son premier abbatiat (1636). Par ailleurs, l'obituaire mentionne également le premier abbatiat de cette abbesse, à la même année que la Gallia Christiana.
La date de début de son triennat est donné par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra).
Le jour précis de son décès est mentionné par la Gallia Christiana. L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) confirme cette année 1658.
Ce second abbatiat triennal (1657) de Diane II de La Salle de La Garde est mentionné dans l'obituaire de l'abbaye de Saint-Laurent d'Avignon (op. cit. infra), mais pas dans la Gallia Christiana, qui mentionne seulement son premier abbatiat (1648). L'obituaire ne donne aucun nom pour les trois années de 1648 à 1651.
La Gallia Christiana et l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) donnent tous les deux 1666 comme année de la mort de Claire de Gay. La Gallia Christiana ne donne que cette information, alors que l'obituaire donne également l'année du début de son abbatiat triennal, soit 1660.
Le nom de cette abbesse est mentionné dans l'obituaire de l'abbaye, op. cit. infra.
Ce premier abbatiat triennal (1666) de Marguerite II des Achards de La Baume est mentionné dans l'obituaire de l'abbaye de Saint-Laurent d'Avignon (op. cit. infra), mais pas dans la Gallia Christiana, qui mentionne seulement son deuxième abbatiat (1672) et son troisième abbatiat (1678). Par ailleurs, l'obituaire mentionne bien ces deuxième et troisième abbatiats, à ces dates.
La Gallia Christiana donne uniquement le nom « Marguerite de La Baume », alors que l'obituaire donne uniquement le nom « Marguerite des Achards » dans la liste des abbesses, mais « Marguerite des Achards La Baume » dans la liste des religieuses de l'abbaye.
Ce premier abbatiat triennal (1669) de Jeanne III d'Astres est mentionné dans l'obituaire de l'abbaye de Saint-Laurent d'Avignon (op. cit. infra), mais pas dans la Gallia Christiana, qui mentionne seulement son deuxième abbatiat (1675). Par ailleurs, l'obituaire mentionne bien ce deuxième abbatiat, en 1675.
L'année de la mort de Marguerite II des Achards de La Baume est donnée par l'obituaire de l'abbaye, op. cit. infra.
Ce premier abbatiat triennal (1681) de Marguerite III de Guyon est mentionné dans l'obituaire de l'abbaye de Saint-Laurent d'Avignon (op. cit. infra), mais pas dans la Gallia Christiana, qui mentionne seulement son deuxième abbatiat (sa mort le 11 janvier 1691). Par ailleurs, l'obituaire mentionne bien ce deuxième abbatiat, en 1688.
Ce premier abbatiat triennal (1684) de Françoise de Villefranche est mentionné dans l'obituaire de l'abbaye de Saint-Laurent d'Avignon (op. cit. infra), mais pas dans la Gallia Christiana, qui mentionne seulement son deuxième abbatiat (élection du 24 janvier 1691). Par ailleurs, l'obituaire mentionne bien ce deuxième abbatiat, mais sans donner aucune année.
L'obituaire de l'abbaye donne « d'Hanricy » dans la liste des abbesses et « Denricy » dans la liste des sœurs admises dans le monastère de Saint-Laurent. Nous corrigeons avec la graphie moderne de cette famille.
Peut-être la même que Catherine V de Seitres de Caumon mentionnée comme abbesse en 1694. La Gallia Christiana les numérote cependant bien distinctement (n° LVII pour la première et n° LIX pour la seconde) et indique bien que la première est Catherine V tandis que la seconde est Catherine VII (« de Seitres », sans mentionner « de Caumon »).
Les deuxième, troisième et quatrième abbatiats de Marguerite IV de Sade ne sont pas mentionnés par la Gallia Christiana mais par Auguste Deloye, op. cit. infra, page 466, note 4.
Marie-Gabrielle-Laure de Sade n'est pas mentionnée par la Gallia Christiana mais par Auguste Deloye, op. cit. infra, page 466, note 4.
L'année de la mort de Marie-Gabrielle-Laure de Sade est donnée par l'obituaire de l'abbaye, op. cit. infra.
La date de la mort de cette abbesse est mentionnée dans l'obituaire de l'abbaye, op. cit. infra. Le jour n'est pas certain, celui-ci étant raturé et peu lisible.

Sources et bibliographie

: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

(la) Obituaire de l'abbaye Saint-Laurent d'Avignon
(la) Ouvrage collectif des moines bénédictins de la Congrégation de Saint-Maur, « Gallia Christiana etc. », tome 1 consacré aux provinces ecclésiastiques d'Albi, Aix, Arles, Avignon et Auch, colonnes 885 à 889 consacrées à l'abbaye Saint-Laurent d'Avignon, Imprimerie royale, Paris, 1715.
Auguste Deloye (conservateur de la bibliothèque et du musée Calvet d'Avignon), « Pétrarque et le monastère des Dames de Saint-Laurent à Avignon », article paru dans « Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale », tome 2, n° 8, pages 463 à 477, Privat / Picard, Toulouse / Paris, 1890.

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[GC885-1] Gallia Christiana, op. cit. infra, col. 885.

[2] Dossier des Archives de France

[GC887-3] Gallia Christiana, op. cit. infra, col. 887.

[nomnoobit-4] Cette abbesse est mentionnée par la Gallia Christiana, mais pas par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra).

[5] L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) indique que Béatrix II d'Augier a commencé son abbatiat en 1351. Cependant, la Gallia Christiana indique qu'elle est mentionnée comme abbesse pour la première fois en 1350.

[6] Le jour et le mois de la mort de Béatrix II d'Augier sont mentionnés par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra).

[7] Cette abbesse mentionnée par la Gallia Christiana n'est pas répertoriée par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra). Elle doit peut-être être identifiée avec sa prédécesseure, Béatrix II d'Augier.

[8] L'année du commencement de l'abbatiat de Catherine I^re Brotinelle est donnée par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra).

[9] La Gallia Christiana mentionne le nom Brotinelle, alors que l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) mentionne le nom « Bratinel ».

[10] L'année du commencement de l'abbatiat d'Agnès II Giraude est donnée par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra).

[11] L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) indique qu'Agnès II Giraude est morte le 14 février 1420. Le dernier chiffre de cette date est cependant peu lisible. Nous mentionnons « vers 1420 » dans le doute.

[12] La Gallia Christiana indique que Douce Hugolin est mentionnée comme abbesse dès 1421. L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) indique que son abbatiat a débuté en 1423.

[13] L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) n'indique pas la date de la mort de l'abbesse Douce Hugolin. Il indique cependant que l'abbesse Marguerite I^re d'Astoaud lui a succédé en 1433. Cependant, la Gallia Christiana indique que l'abbesse Douce Hugolin était encore vivante en 1438. Il est possible que celle-ci ait renoncé à l'abbatiat pour incapacité ou pour une autre raison en 1433, et soit morte en 1438.

[14] L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) indique que l'abbatiat de Marguerite I^re d'Astoaud a débuté en 1433. Cependant, la Gallia Christiana indique que l'abbesse précédente, Douce Hugolin, était encore vivante en 1438. Comme indiqué précédemment, il est possible que Douce Hugolin ait renoncé à l'abbatiat pour incapacité ou pour une autre raison en 1433, et soit morte en 1438.

[15] L'année 1473 est donnée comme année de la mort de Marguerite I^re d'Astoaud par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra). Cette source et la Gallia Christiana mentionnent toutes deux le 3 juillet comme jour de sa mort.

[16] La Gallia Christiana mentionne Margarita I Estoauda, ou Astoauda. L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) indique « Marguerite Astuaud ». Nous retenons le nom moderne de la famille « d'Astoaud ».

[17] L'année 1473 donnée comme début de l'abbatiat de Catherine II de Ruspo est mentionnée par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra).

[18] La Gallia Christiana mentionne deux abbesses pour la période comprise entre 1488 et 1527 : Gilletta Estoauda, mentionnée en 1488, 1493, 1512 et 1524, et Aslomanda, donnée comme morte le 23 décembre 1527. L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) ne mentionne qu'une seule abbesse, « Gillette Astuaude », qui gouverna le monastère de 1488 à sa mort, le 23 décembre 1527. Il est très probable que le nom Aslomanda soit une déformation du nom Estoauda. Nous suivons dans notre liste l'obituaire de l'abbaye, de préférence à la Gallia Christiana. Nous retenons par ailleurs le nom moderne de la famille « d'Astoaud ».

[19] L'année du début de l'abbatiat d'Anne I^re de Seytre est donné par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra).

[20] Le jour et l'année de la mort d'Anne I^re de Seytre sont donnés de manière identique par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) et par la Gallia Christiana).

[21] Pour la période de l'abbatiat d'Anne I^re de Seytre, la Gallia Christiana donne les noms de deux abbesses distinctes : Agnès III de Seytre, numérotée XXXVI, aussi nommée en latin Anneta, mentionnée comme abbesse en 1529, 1537, 1540, 1553 et 1557, et Anna Sentoris, numérotée XXXVII, mentionnée à la date de sa mort le 29 décembre (IV des calendes de janvier) 1564. La similarité des prénoms de ces deux abbesses (Agnès ou Anneta d'une part et Anna d'autre part), la similarité de leurs noms (Seytre d'une part, Sentoris en latin d'autre part) et le fait que les deux se succèdent immédiatement ont incité les rédacteurs de la Gallia Christiana eux-mêmes à préciser que ces deux abbesses étaient peut-être la même personne. Précisement, l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) ne mentionne pour cette période qu'une seule et unique abbesse, Anne de Seytre (soit le prénom de la deuxième abbesse donnée par la Gallia Christiana, et le nom de la première), dont l'abbatiat a débuté en 1528 (soit avant les dates mentionnées pour la première abbesse donnée par la Gallia Christiana) et qui est morte le 29 décembre 1564 (soit la date de la mort de la deuxième abbesse donnée par la Gallia Christiana). Nous suivons donc dans notre liste l'obituaire de l'abbaye, de préférence à la Gallia Christiana.

[22] L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) indique que Jeanne II de Thézan de Vénasque est abbesse en 1563. Or, ce même obituaire indique, comme la Gallia Christiana, que l'abbesse précédente, Anne I^re de Seytre, est morte le 29 décembre 1564. Soit les deux étaient co-abbesses entre 1563 et le 29 décembre 1564, soit Jeanne de Thézan de Vénasque a été élue dès 1563 pour succéder à Anne de Seytre et assurer une sorte d'intérim, Anne de Seytre étant probablement malade et incapable de diriger le monastère. Dans cette seconde hypothèse, que nous retenons ici, Jeanne de Thézan de Vénasque aurait succédé comme abbesse de plein exercice à Anne de Seytre uniquement à la mort de celle-ci.

[23] Les dates de l'abbatiat et de la mort d'Anne II de Cabassole sont données par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra). La Gallia Christiana ne donne aucune date concernant cette abbesse. En outre, elle la place à tort bien plus tôt dans la liste des abbesses, au XI^e siècle, après Alasacie de Vinirole et avant Ève.

[24] Le nom « Anne de Cabassole » est donné par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra). La Gallia Christiana donne le nom latin Anneta Cabasolle.

[25] L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) indique qu'elle est morte en 1580, alors que la Gallia Christiana mentionne l'année 1581. Les deux sources s'accordent en revanche sur le jour, le 5 novembre. Nous retenons la source la plus directement en lien avec l'abbaye, à savoir l'obituaire.

[26] L'année du début de l'abbatiat d'Anne III de Merles est mentionné dans l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra).

[27] L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) précise qu'Anne III de Merles est morte le 25 décembre 1607. En indiquant pour date de sa mort l'année 1608, la Gallia Christiana semble ne faire aucune distinction avec le début du triennat de sa successeure.

[28] L'obituaire de l'abbaye donne le nom « Anne de Merles » en français, tandis que la Gallia Christiana donne le nom latin Anna de Merulis.

[OA-29] Obituaire de l'abbaye, op. cit. infra.

[30] La date du début du triennat d'Émilie de Révilliasc de Barroux, soit 1608, est donnée par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra). La Gallia Christiana ne donne aucune date.

[31] L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) donne le nom complet « Émilie de Révilliasc de Barroux », tandis que la Gallia Christiana ne donne que Emilia de Rouillas.

[obitdate-32] L'année de la mort de cette abbesse est mentionnée dans l'obituaire de l'abbaye, op. cit. infra.

[33] La date du début du premier triennat de Diane I^re de Féléon de Beaulieu, soit 1611, est donnée par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra). La Gallia Christiana ne donne aucune date.

[Féléon-34] L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) donne le nom complet « Diane de Féléon de Beaulieu », tandis que la Gallia Christiana ne donne que Diana de Beaulieu.

[35] Pour son premier abbatiat, l'obituaire de l'abbaye (cf. op. infra) mentionne qu'Éléonore de Serre était abbesse en 1614, et la Gallia Christiana mentionne qu'elle l'était en 1617.

[36] Cette abbesse étant mentionnée le 8 juin (VI des ides de juin) 1619 dans le nécrologe de l'abbaye, selon la Gallia Christiana, son triennat n'a pu logiquement se dérouler qu'entre 1617 et 1620, soit entre le premier triennat d'Éléonore I^re de Serre et le second abbatiat de Diane I^re de Féléon de Beaulieu.

[37] Camille de Révilliasc est mentionnée uniquement par la Gallia Christiana. L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) ne mentionne aucune abbesse entre 1617 et 1620.

[38] Ce second abbatiat triennal (1620) de Diane I^re de Féléon de Beaulieu est mentionné dans l'obituaire de l'abbaye de Saint-Laurent d'Avignon (op. cit. infra), mais pas dans la Gallia Christiana, qui mentionne seulement son premier abbatiat (sans préciser de date). Par ailleurs, l'obituaire mentionne bien ce premier abbatiat, en donnant l'année 1611 (voir note supra).

[Révilliasc-39] La Gallia Christiana donne le nom latin Rouillas, alors que l'obituaire de l'abbaye donne le nom français « Révilliasc ». Les deux sources donnent par ailleurs « de Barroux ».

[40] Ce premier abbatiat triennal (1623) de Lucrèce I^re de Révilliasc de Barroux est mentionné dans l'obituaire de l'abbaye de Saint-Laurent d'Avignon (op. cit. infra), mais pas dans la Gallia Christiana, qui mentionne seulement son second abbatiat (1642). Par ailleurs, l'obituaire mentionne également le second abbatiat de cette abbesse, à la même année que la Gallia Christiana.

[41] La date du début du deuxième abbatiat d'Éléonore I^re de Serre (1627) est donnée par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra). Nous retenons cette année 1627, la Gallia Christiana étant quant à elle très confuse concernant les deuxième, troisième et quatrième triennats de cette abbesse.

[42] La date de la mort de l'abbesse Éléonore I^re de Serre, à savoir le X des calendes de septembre 1636, soit le 23 août de cette année, est donnée par la Gallia Christiana. L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) confirme l'année de sa mort.

[43] La Gallia Christiana donne « Catherine de La Fare », alors que l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) donne « Catherine de La Fare-Lopis ».

[44] Ce second abbatiat triennal (1651) de Marie de Moiroux est mentionné dans l'obituaire de l'abbaye de Saint-Laurent d'Avignon (op. cit. infra), mais pas dans la Gallia Christiana, qui mentionne seulement son premier abbatiat (1636). Par ailleurs, l'obituaire mentionne également le premier abbatiat de cette abbesse, à la même année que la Gallia Christiana.

[45] La date de début de son triennat est donné par l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra).

[46] Le jour précis de son décès est mentionné par la Gallia Christiana. L'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) confirme cette année 1658.

[47] Ce second abbatiat triennal (1657) de Diane II de La Salle de La Garde est mentionné dans l'obituaire de l'abbaye de Saint-Laurent d'Avignon (op. cit. infra), mais pas dans la Gallia Christiana, qui mentionne seulement son premier abbatiat (1648). L'obituaire ne donne aucun nom pour les trois années de 1648 à 1651.

[48] La Gallia Christiana et l'obituaire de l'abbaye (op. cit. infra) donnent tous les deux 1666 comme année de la mort de Claire de Gay. La Gallia Christiana ne donne que cette information, alors que l'obituaire donne également l'année du début de son abbatiat triennal, soit 1660.

[obit-49] Le nom de cette abbesse est mentionné dans l'obituaire de l'abbaye, op. cit. infra.

[50] Ce premier abbatiat triennal (1666) de Marguerite II des Achards de La Baume est mentionné dans l'obituaire de l'abbaye de Saint-Laurent d'Avignon (op. cit. infra), mais pas dans la Gallia Christiana, qui mentionne seulement son deuxième abbatiat (1672) et son troisième abbatiat (1678). Par ailleurs, l'obituaire mentionne bien ces deuxième et troisième abbatiats, à ces dates.

[Achards-51] La Gallia Christiana donne uniquement le nom « Marguerite de La Baume », alors que l'obituaire donne uniquement le nom « Marguerite des Achards » dans la liste des abbesses, mais « Marguerite des Achards La Baume » dans la liste des religieuses de l'abbaye.

[52] Ce premier abbatiat triennal (1669) de Jeanne III d'Astres est mentionné dans l'obituaire de l'abbaye de Saint-Laurent d'Avignon (op. cit. infra), mais pas dans la Gallia Christiana, qui mentionne seulement son deuxième abbatiat (1675). Par ailleurs, l'obituaire mentionne bien ce deuxième abbatiat, en 1675.

[53] L'année de la mort de Marguerite II des Achards de La Baume est donnée par l'obituaire de l'abbaye, op. cit. infra.

[54] Ce premier abbatiat triennal (1681) de Marguerite III de Guyon est mentionné dans l'obituaire de l'abbaye de Saint-Laurent d'Avignon (op. cit. infra), mais pas dans la Gallia Christiana, qui mentionne seulement son deuxième abbatiat (sa mort le 11 janvier 1691). Par ailleurs, l'obituaire mentionne bien ce deuxième abbatiat, en 1688.

[55] Ce premier abbatiat triennal (1684) de Françoise de Villefranche est mentionné dans l'obituaire de l'abbaye de Saint-Laurent d'Avignon (op. cit. infra), mais pas dans la Gallia Christiana, qui mentionne seulement son deuxième abbatiat (élection du 24 janvier 1691). Par ailleurs, l'obituaire mentionne bien ce deuxième abbatiat, mais sans donner aucune année.

[56] L'obituaire de l'abbaye donne « d'Hanricy » dans la liste des abbesses et « Denricy » dans la liste des sœurs admises dans le monastère de Saint-Laurent. Nous corrigeons avec la graphie moderne de cette famille.

[57] Peut-être la même que Catherine V de Seitres de Caumon mentionnée comme abbesse en 1694. La Gallia Christiana les numérote cependant bien distinctement (n° LVII pour la première et n° LIX pour la seconde) et indique bien que la première est Catherine V tandis que la seconde est Catherine VII (« de Seitres », sans mentionner « de Caumon »).

[ADMIV-58] Les deuxième, troisième et quatrième abbatiats de Marguerite IV de Sade ne sont pas mentionnés par la Gallia Christiana mais par Auguste Deloye, op. cit. infra, page 466, note 4.

[ADMGLS-59] Marie-Gabrielle-Laure de Sade n'est pas mentionnée par la Gallia Christiana mais par Auguste Deloye, op. cit. infra, page 466, note 4.

[60] L'année de la mort de Marie-Gabrielle-Laure de Sade est donnée par l'obituaire de l'abbaye, op. cit. infra.

[61] La date de la mort de cette abbesse est mentionnée dans l'obituaire de l'abbaye, op. cit. infra. Le jour n'est pas certain, celui-ci étant raturé et peu lisible.