Abbaye Notre-Dame de Larrivour

L'abbaye est fondée le 9 avril 1140 par Bernard de Clairvaux à la demande de Thibaut IV de Blois, comte de Champagne[3]^,[4], ainsi que d'Hatton, évêque de Troyes[5]. Le premier abbé se nomme Alain de Flandre, un écolâtre de Lille "capturé" par saint Bernard en 1131[6]^,[7]. Chronologiquement son nom apparaît comme Ripatorium, Arripatorium, la Rivour[8], Larivour et la forme retenue Larrivour.

L'abbaye est très prospère au cours de son premier siècle d'existence mais, face à la concurrence de l'abbaye-mère qui capte l'essentiel des dons et des vocations, Larrivour reste un monastère de second rang qui ne parviendra jamais à essaimer[9]. Mais même après les destructions de la guerre de Cent Ans, elle retrouve rapidement une assise économique importante. Le mur d'enceinte qui la protège enclot un terrain de six hectares ; elle a de nombreuses possessions dans les campagnes environnantes ainsi qu'à Troyes[3]. Elle possède entre autres des bois sur l'actuelle commune de Mesnil-Sellières[10]

• 
  L'abbaye au XVII^e siècle.
• 
  La Rivour R.H.O.C sur la carte Cassini.

Elle est attractive car un hameau se forme autour d'elle. Le hameau est plus tard réuni à Beaumont, qui était aussi un domaine de l'abbaye de Larrivour. Le 27 Pluviôse An III, Beaumont-Larrivour est fondu dans Lusigny.

En 1779, l'église abbatiale, trop endommagée pour être restaurée, est détruite[7].

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

• « Cartulaire de l'abbaye de Larrivour », sur archives-aube.fr, 1141 à 1307 (consulté le 5 juin 2017)
• Edmond Martène, Ursin Durand, « Voyage littéraire de deux religieux bénédictins de la congrégation de Saint-Maur », sur gallica BNF, 1717 (consulté le 19 juillet 2014), p. 94
• « Voyage littéraire de Dom Guyton en Champagne (1744-1749) », sur gallica BNF (consulté le 7 juillet 2014)
• Jean Lebeuf (abbé), Mémoires concernant l'histoire civile et ecclésiastique d'Auxerre et de son ancien diocèse, vol. I, Auxerre, Perriquet, 1743 (lire en ligne)
• Henri Cochin, Œuvres complètes de Cochin, Fantin, 1822, 673 p. (lire en ligne), p. 606-614, « LXXVII^e consultation » ;
• « Bulletin du Comité des travaux historiques et scientifiques. 1890. Les abbayes du département de l'Aube par A. Roserot. », sur gallica BNF (consulté le 12 juillet 2014)
• Charles Lalore, « Inventaires des principales églises de Troyes; 1893; Inventaire de l'abbaye de Larrivour. », sur gallica BNF (consulté le 14 juillet 2014)
• « Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts du département de l'Aube 1933; Les églises disparues du département de l’Aube; Larrivour par M. Duhem », sur gallica BNF (consulté le 14 octobre 2014)
• [Marion Boudon 1997] Marion Boudon, « L'imagier Jacques Juliot et le retable de l'abbaye de Larrivour », Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français,‎ 1997 (ISSN 0301-4126, résumé) ;
• Thierry Leroy, Hugues de Payns : la naissance des Templiers : la mémoire retrouvée, Payns, TheBookEdition, 2011, 229 p. (ISBN 978-2-7466-3049-9, lire en ligne), p. 130-131, « Fondation de l'abbaye de Larrivour ».
• Arnaud Baudin, « Larrivour, trentième fille de Clairvaux. Origines et constitution du temporel (v. 1137/1140-v. 1235) », dans Mémoires de la Société académique de l’Aube, t. CXXXIX, 2015, p. 441-466.

• Résumé de l'histoire de l'abbaye.
• Les forêts de Larrivour.

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