Abdou Souleye Diop

Après des études primaires à l’école Française de New-Delhi, Abdou Diop a fait ses études secondaires au Sénégal (Lycée Van-Vollenhoven) et au Maroc ou il a obtenu son Baccalauréat série C au Lycée Descartes de Rabat en 1988.

Il intègre le cycle normal de l'Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises (ISCAE de Casablanca) la même année et y obtient le diplôme du cycle normal en 1992[1].

Il réussit au concours d’accès au Cycle d’expertise comptable ou il obtiendra successivement : le Certificat d’Etudes Financières et Comptables Approfondies (CEFCA), le Certificat Supérieur des Techniques Comptables (CSTC) et le Certificat Supérieur de Révision Comptable (CSRC).

En Mai 2001, il soutient un Mémoire sur « La transformation des Etablissements Publics en Sociétés Anonymes » et obtient le Diplôme d’Expert-Comptable. Le jury recommande la publication du Mémoire.

Il poursuit actuellement un Senior Executive Program Africa à l'Université Harvard.

Abdou Diop rejoint Mazars au Maroc en 1992. En 1995, il est nommé responsable du Bureau de Rabat.

Durant ses dix premières années de carrière, il se spécialise dans l’audit avec une forte implication dans le secteur public. Il participe, à ce titre, à des missions importantes au Maroc :

- Les privatisations de secteurs stratégiques : Oil and Gaz (Total, Samir, SCP), Telecom (Maroc Telecom), Thé et Sucre (ONTS), etc.

- Les audits des collectivités locales

- Les audits des grands établissements publics : ONEP, ONE, ODEP, RAM, etc.

En 2002, l’Assemblée Générale des Associés de Mazars à Budapest le coopte associé international. Il devient le premier associé coopté au Maroc après le fondateur Abdelkader Masnaoui.

À partir de 2000, Abdou s’investit dans des missions sur le continent en développant une offre d’accompagnement des États et des gouvernements dans leurs plans de développement. Il démarre par le Sénégal et la Mauritanie et ensuite travaillera sur de nombreux autres pays.

Il met à profit sa connaissance du continent pour accompagner également le développement de nombreuses entreprises marocaines en Afrique subsaharienne comme les banques, les compagnies d’assurance, les opérateurs télécoms, les industriels, les opérateurs dans l’immobilier.

En janvier 2017, il est nommé à la tête de Mazars Maroc, succédant à Kamal Mokdad[2]^,[3]. Il intègre la même année le Board Afrique du groupe Mazars[1].

En 2019, il est désigné pour piloter cumulativement à ses activités le Business Développement de Mazars en Afrique et au Moyen-Orient et le lancement des activités Financial Services de Mazars en Afrique du Sud.

Abdou Diop contribue à de nombreuses associations professionnelles ou caritatives.

En 2015, il intègre le Conseil d’Administration de la confédération patronale marocaine, la CGEM où il est nommé, président de la commission «Afrique et Sud-Sud» pour un mandat de trois années, sous la présidence de Meriem Bensalah Chaqroun. Il est, entre autres, chargé du renforcement des relations économiques entre le Maroc et ses partenaires africains.

En septembre 2020, le patronat réitère sa confiance en lui et le nomme président de la Commission «Afrique» de la CGEM sous le mandat de Chakib Alj[4]^,[5]'[6].

Auparavant, Abdou Diop a présidé l’Association des ressortissants sénégalais résidant au Maroc (Arserem) de 2006 à 2013[7]^,[8]^,[9]. Durant cette période il a lancé et organisé les concepts de « Semaine du Sénégal au Maroc » (4 éditions) et « Caravane de l’Amitié et de la Solidarité Maroc – Mauritanie – Sénégal » (3 éditions) pour le renforcement des relations économiques entre le Maroc, le Sénégal et les autres pays de l’Afrique de l’Ouest.

Abdou Diop se consacre depuis plus de vingt ans aux sujets de développement et d’émergence du continent.

Que ce soit dans le cadre d’accompagnement de projets stratégiques gouvernementaux, de politiques publiques de développement ou de réformes sectorielles ou dans le cadre d’accompagnement des entreprises d’intérêt public, de bailleurs de fonds internationaux dans leurs projets continentaux, Diop intervient sur l'ensemble du continent africain.

Il est reconnu par l’ensemble des acteurs du continent comme l'un des experts de l’économie africaine et de l’intégration régionale. Il est sollicité pour des interviews, analyses ou la production de tribunes par les différentes rédactions. Durant la crise du Covid 19, ses analyses et prospectives sur les impacts sur le continent africain ont été repris par de nombreux médias africains et internationaux.

Dans le cadre de sa contribution, il a publié en 2011 un ouvrage intitulé « 2012 : 100 projets de réforme pour un Sénégal émergent – Une modeste contribution dans la construction d’un état moderne. Dans cet ouvrage, il propose ses recommandations pour la construction d’un Sénégal émergent.