Abukuma-gawa
Le fleuve Abukuma (阿武隈川, Abukuma-gawa) est le second fleuve le plus long de la région de Tōhoku au Japon. Il mesure 239 km et couvre un bassin versant de 5 390 km2.
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Abukuma-gawa (japonais : 阿武隈川) | |
Lit du fleuve Abukuma (à Kakuda en avril 2005). | |
Abukama River sur OpenStreetMap. | |
Caractéristiques | |
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Longueur | 239 km |
Bassin | 5 390 km2 |
Bassin collecteur | Abukuma |
Débit moyen | 67,3 m3/s |
Cours | |
Source | au pic Asahi |
· Coordonnées | 37° 09′ 57″ N, 139° 58′ 45″ E |
Embouchure | Océan Pacifique |
· Localisation | entre Iwanuma et Watari |
· Altitude | 0 m |
· Coordonnées | 38° 02′ 56″ N, 140° 55′ 17″ E |
Géographie | |
Pays traversés | Japon |
Régions traversées | Fukushima, Miyagi |
Principales localités | Shirakawa, Sukagawa, Koriyama et Fukushima |
Sources : OpenStreetMap | |
Géographie
Le fleuve prend sa source au pic Asahi (旭岳, Asahi dake). Il descend des montagnes vers l'est jusqu'à Shirakawa puis bifurque vers le nord.
Cette vallée est la partie de la préfecture de Fukushima appelée Nagadōri (中通り, Central street).
De nombreuses villes se sont développées dans la vallée : Shirakawa, Sukagawa, Koriyama et Fukushima.
Le fleuve traverse ensuite les monts Abukuma, longs mais peu élevés, et entre dans la préfecture de Miyagi. Kakuda et Iwanuma sont situées au bord du fleuve.
L'embouchure et l'estuaire s'ouvrent sur l'océan Pacifique, entre Iwanuma et Watari.
Environnement
En 2011, quatre jours après la catastrophe de Fukushima () induite par un tremblement de terre et un tsunami, le vent a tourné et a orienté les panaches de fumée, les vapeurs et les gaz vers le nord-ouest de la centrale de Fukushima Daiichi[1]. Il pleuvait ou neigeait, ce qui a contribué au dépôt de radionucléides à partir du panache de contamination jusqu'à environ 70 à 80 km du point d'émission[1]. Une partie du bassin de l'Abukuma-gawa est concernée par ces retombées[1]. Son bassin versant a drainé une partie des radionucléides emportés par le ruissellement et l'érosion des sols. Ces radionucléides peuvent être piégés par les sédiments, emportés vers la mer et/ou passer dans la chaine alimentaire[2].
Honneurs
Notes et références
- O. Masson et al., « Tracking of Airborne Radionuclides from the Damaged Fukushima Dai-Ichi Nuclear Reactors by European Networks », Environmental Science & Technology, no 45, , p. 7670-7677 (lire en ligne).
- Olivier Evrard (CEA), « Érosion des sols : dispersion des sédiments de Fukushima », Futura-Science, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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