Acapulco

Acapulco, ou Acapulco de Juárez, est une ville portuaire de l'État de Guerrero, au Mexique.

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Acapulco de Juárez

Héraldique
Administration
Pays Mexique
État Guerrero
Code postal 39300 - 39937
Fuseau horaire UTC - 6
Indicatif (+52) 744
Démographie
Gentilé Porteño/a, Acapulqueño/a
Population 658 609 hab.[1] (2020)
Géographie
Coordonnées 16° 51′ 46″ nord, 99° 53′ 13″ ouest
Altitude 20 m
Divers
Fondation [2]
Localisation
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Acapulco de Juárez
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Acapulco de Juárez
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Acapulco de Juárez
Liens
Site web acapulco.gob.mx
    Vue aérienne d'Acapulco.

    Elle est située sur le littoral pacifique, à 400 km au sud de Mexico, dans une baie profonde semi-circulaire presque fermée, dont la facilité d'accès et la sûreté du mouillage permet aux bateaux de rester le long des rochers qui bordent la côte. La ville est construite sur une bande de terre étroite (moins d'un kilomètre), entre la côte et les montagnes de la sierra Madre del Sur qui encerclent la baie.[réf. nécessaire]

    Acapulco possède un climat tropical doux et le plus stable du continent américain, avec une température moyenne annuelle de 28 °C. Les ouragans peuvent éventuellement toucher la zone à la fin de l’été[3]. L'effort pour introduire la brise de mer par un passage appelé l'Abra de San Nicolas a eu des effets bénéfiques.

    Sa population d'après le recensement de 2020 est de 658 609 habitants.

    Histoire

    Acapulco et sa baie en 1628

    Acapulco est connu comme un carrefour de voyageurs depuis au moins un millénaire. Son nom nahuatl ācapōlco signifie « lieu des grands roseaux » ou bien « lieu où l'on arrache les roseaux »[4].

    Les premiers vestiges, des métates en pierre et des ustensiles en poterie, dateraient du troisième millénaire avant notre ère. Bien après, des artisans sophistiqués fabriquèrent des figurines féminines « dodues ». Certaines hypothèses trouvent des influences polynésiennes ou asiatiques d'au moins 1 500 ans avant l'arrivée de Christophe Colomb.[Information douteuse]

    D'autres objets ressemblent à ceux trouvés sur les plateaux du Mexique. Cependant influencé par les civilisations tarasque, mixtèque, zapotèque, et aztèque, quelquefois leur payant un tribut et fréquenté par leurs commerçants, Acapulco ne fut jamais sous leur contrôle direct, mais demeura sous le gouvernement de caciques locaux jusqu'à la conquête espagnole.

    Après avoir soumis les Aztèques, Hernán Cortés envoya des expéditions au sud pour construire des bateaux et trouver une route vers la Chine. Les premiers explorateurs firent voile depuis Zacatula, près de ce qui est de nos jours Lázaro Cárdenas sur la côte à 400 km au nord ouest d'Acapulco. Par un décret royal daté du 25 avril 1528, « Acapulco et ses environs... où les bateaux du sud furent construits... » passèrent directement dans les mains de la couronne espagnole. Les voyages de découverte partirent pour le Pérou, la mer de Cortés et l'Asie. Aucun ne retourna à travers l'océan Pacifique, cependant, jusqu'à ce que le père Andres de Urdaneta découvrit les vents portants du Pacifique nord, qui l'emmenèrent lui et son bateau, rempli de trésors chinois, à Acapulco en 1565.

    Pendant plus de 200 ans après cela, un vaisseau de commerce annuel, le Galion de Manille prenait la mer depuis Acapulco pour Manille et l'Orient. À son retour débutait une foire à Acapulco où les marchands négociaient pour la cargaison de soies, porcelaines, ivoires et pièces laquées du galion.

    Bientôt, ce trésor annuel attira aussi des maraudeurs. En 1579, Francis Drake attaqua mais ne parvint pas à capturer le galion, mais en 1587, au large de Cabo San Lucas, Thomas Cavendish pris le Santa Anna. Le numéraire seul, 1,2 million en pièces d'or, déprima sévèrement le Marché de l'or à Londres. Le Commodore Georges Anson, venu par le Cap Horn attaquer les possessions espagnoles dans le cadre de la Guerre de l'oreille de Jenkins, captura lui aussi le galion (la Nuestra Señora de Covadonga), le 20 juin 1743, et rapporta son butin en Angleterre, par le Cap de Bonne Espérance.

    L'océan Pacifique depuis le balcon d'un hôtel à Acapulco.

    Après qu'une flotte des Pays-Bas eut envahi Acapulco en 1615, les Espagnols reconstruisirent leur fort, qu'il nommèrent Fort San Diego en 1617. Détruit par un tremblement de terre en 1776, le fort fut reconstruit en 1783. La guerre d'indépendance mit fin au galion de Manille, laissant Acapulco en sommeil pendant un siècle.

    Au début du XXe siècle, la ville fut choisie comme terminus pour deux lignes de chemin de fer cherchant un port du Pacifique — l'interocéanique et le central mexicain. La ville souffrit considérablement des tremblements de terre de juillet et août 1909. Le port se développa beaucoup au cours du siècle. Cette station a été créée sur d'anciennes ruines maya comme le démontrent de récentes fouilles archéologiques menées par l'archéologue D. Huberto et son équipe.[réf. nécessaire]

    La ville d’Acapulco et sa région furent ravagées par la tempête tropicale Manuel, devenu plus tard ouragan, durant la nuit du 15 au 16 septembre 2013. Les pluies détruisirent des quartiers et des villages entiers ainsi que les routes reliant la région à Mexico, la capitale. Les 40 000 touristes venus passer le weekend férié en raison de fête de l’Indépendance mexicaine y furent bloqués. La catastrophe revêtit un lourd bilan : 85 morts, 200 000 blessés et un million de sinistrés.

    Cette même année, elle fut également classée seconde ville la plus dangereuse du monde, juste en dessous de San Pedro Sula (Honduras)[5].

    Le regain de criminalité (guerre des gangs, narcotrafic, etc.) au milieu des années 2010 contribue à la baisse du tourisme et de l'activité économique d'Acapulco[6]. Une étude du Conseil Citoyen pour la Sécurité Publique et la Justice Pénale a classé Acapulco comme la septième plus dangereuse au monde en 2019, avec 71.61 homicides pour 100 000 habitants puis, comme la sixième ville la plus dangereuse du Mexique, en 2020[7],[8].

    Liste des maires

    • 1963-1966 : Ricardo Morlett Sutter
    • 1966-1969 : Martín Heredia Merckley
    • 1969-1971 : Israel Nogueda Otero
    • 1971-1972 : Antonio Trani Zapata (intérim)
    • 1972-1974 : Israel Hernández Ramos
    • 1975-1978 : Virgilio Gómez Moharro
    • 1978-1981 : Febronio Díaz Figueroa
    • 1981-1984 : Amín Zarur Ménez
    • 1984-1987 : Alfonso Argudín Alcaraz
    • 1987-1989 : Israel Soberanis Nogueda
    • 1989-1990 : Virgilio Gómez Moharro (intérim)
    • 1990-1993 : René Juárez Cisneros
    • 1993-1996 : Rogelio de la O Almazán
    • 1996-1997 : Juan Salgado Tenorio
    • 1997-1998 : Manuel Añorve Baños (intérim)
    • 1998 : César Varela Blanco (intérim)
    • 1998-1999 : Manuel Añorve Baños (intérim)
    • 1999 : Ana María Castilleja Mendieta
    • 1999-2002 : Zeferino Torreblanca Galindo
    • 2002-2005 : Alberto López Rosas
    • 2005-2008 : Félix Salgado Macedonio
    • 2009-2010 : Manuel Añorve Baños
    • 2010 : Alejandro Porcayo Rivera (intérim)
    • 2010-2011 : José Luis Ávila Sánchez (intérim)
    • 2011-2012 : Manuel Añorve Baños (intérim)
    • 2012 : Verónica Escobar Romo (intérim)
    • 2012-2015 : Luis Walton
    • 2015-2018 : Evodio Velázquez Aguirre
    • 2018-2021 : Adela Román Ocampo (Morena)
    • Depuis 2021 : Abelina López Rodríguez (Morena)

    Économie

    Acapulco possède un aéroport international, avec des vols vers le reste du Mexique, les États-Unis et le Canada.

    On y exporte aujourd'hui des peaux, du bois de cèdre et des fruits, ainsi que les produits du district adjacent de Tabares comme le coton, le tabac, le cacao, le sucre de canne, le maïs, les pois et le café.[réf. nécessaire]

    Monuments et lieux remarquables

    Monuments

    Lieux d'intérêt

    • La Baie de Santa Lucia ;
    • La Quebrada ;
    • La Roqueta ;
    • La zone archéologique de Palma Sola et le parc national el veladero.

    Personnalités liées à la ville

    Acapulco dans la culture

    Notes et références

    1. http://www.viajesenmexico.com.mx/informacion/acapulco/poblacion.html
    2. « Acapulco.com : History of Acapulco », sur acapulco.com (consulté le ).
    3. Climat du Mexique sur lagons-plages.com.
    4. « NAHUATL - Toponymes d'étymologie nahuatl », sur Le Forum des Babéliens (consulté le ).
    5. « Les 50 villes les plus dangereuses du monde (2013) », (consulté le ).
    6. Jean-Michel Caradec'h, « Apocalypse Acapulco », Paris Match, semaine du 21 au 27 avril 2016, pages 64-71.
    7. (es) Vianey Pichardo, « Seis ciudades mexicanas, en el top 10 de las más violentas del mundo », sur unotv.com, (consulté le )
    8. (es) Consejo Ciudadano para la Seguridad Pública y la Justicia Penal, « Boletín Ranking 2019 de las 50 ciudades más violentas del mundo », sur seguridadjusticiaypaz.org.mx, (consulté le )
    9. (en) « Loco in Acapulco », dans Wikipedia, (lire en ligne)

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail du Mexique
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