Acide dihydroxymalonique
L’acide dihydroxymalonique, également appelé acide dihydroxymésoxalique et acide dihydroxypropanedioïque, est un composé chimique de formule HOOC–C(OH)2–COOH qu'on trouve dans certaines plantes telles que la luzerne cultivée ou la mélasse de betterave[2]. C'est un solide blanc soluble dans l'eau qui cristallise en prismes déliquescents fondant entre 113 et 121 °C sans perte d'une molécule d'eau. Il a été étudié comme antidiabétique[3] et a été breveté aux États-Unis comme antidote à l'empoisonnement au cyanure[4].
| Acide dihydroxymalonique | |
 Structure de l'acide dihydroxymalonique |
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| Identification | |
|---|---|
| Nom UICPA | acide 2,2-dihydroxypropanedioïque |
| No CAS | |
| No ECHA | 100.008.372 |
| No CE | 209-208-8 |
| PubChem | 68412 |
| SMILES | |
| InChI | |
| Propriétés chimiques | |
| Formule | C3H4O6 |
| Masse molaire[1] | 136,060 3 ± 0,004 5 g/mol C 26,48 %, H 2,96 %, O 70,55 %, |
| Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
Notes et références
- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- (de) Deichsel (1864), Journal für praktische Chemie, [1] volume 93, p. 194.
- (en) Yoshito KOBAYASHI, Shigeru OHASHI, Shinzaburo TANAKA and Akitoshi SHIOYA (1955), Hypoglycemic Action of Sodium Mesoxalate with Special Reference to Hyperfunction of Pituitary-Adrenal Cortical System in Dogs Exposed to Cold. Proceedings of the Japan Academy, volume 31, issue 8, p. 493–497.
- (en) Method for the treatment of cyanide poisoning
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