Aconitum napellus
Aconitum napellus est une espèce de plante herbacée de la famille des Ranunculaceae. En fait, il vaudrait mieux dire aconit « du groupe napel », car il existe plusieurs espèces ou sous-espèces proches, dont l'aconit Napel et l'aconit de Corse[1].
Règne | Plantae |
---|---|
Clade | Angiospermes |
Clade | Dicotylédones vraies |
— non-classé — | stem eudicotyledons |
Ordre | Ranunculales |
Famille | Ranunculaceae |
Genre | Aconitum |
LC : Préoccupation mineure
Ce sont des plantes extrêmement toxiques, pouvant facilement entraîner la mort. L'ingestion d'un morceau de la plante peut entraîner une défaillance cardiaque.
Caractéristiques
Plante d'environ un mètre de haut, issue d'une racine pivotante et souvent tubérisée. La tige dressée porte des feuilles profondément lobées aux nervures palmées. Les fleurs, zygomorphes, sont d'un bleu intense ou violet.[2]
Les nombreuses sous-espèces se distinguent par leur hauteur, la forme du feuillage, la disposition des fleurs ou même la période de floraison.[2]
Taxonomie et classification
- Aconitum napellus subsp. corsicum (Gáyer) W.Seitz - l'aconit de Corse
- Aconitum napellus subsp. lusitanicum Rouy
- Aconitum napellus subsp. napellus - l'aconit napel
- Aconitum napellus subsp. vulgare Rouy & Foucaud
Écologie
On retrouve cette plante à l'état naturel en Europe, particulièrement en Suède, dans les Alpes et les Carpathes.[2]
L'espèce est inscrite dans la liste des espèces végétales protégées en Champagne-Ardenne et dans celle de Poitou-Charentes, sans précision de sous-espèces.
La sous-espèce Aconitum napellus subsp. corsicum est protégé au niveau national. Elle est, en outre, inscrite dans la liste des espèces végétales protégées en Corse.
Propriétés
Cette espèce est certainement l'une des plantes les plus toxiques de la flore d'Europe tempérée. La racine contient de 0,5 à 1,5 % d'alcaloïdes, le principal étant l'aconitine[3], mais beaucoup d'autres alcaloïdes voisins sont également présents dans la plante : aconine, capeline, hypoaconitine, jesaconitine, lycaconitine, mésaconitine, néoline, néopelline[4]. Dans l'Antiquité, sa grande toxicité lui a valu d'être surnommée "arsenic végétal".
Liens externes
- (fr) Référence Belles fleurs de France : Aconitum napellus (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Aconitum napellus L. (consulté le )
- (en) Référence Flora of Pakistan : Aconitum napellus (consulté le )
- (en) Référence GRIN : espèce Aconitum napellus L. (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Aconitum napellus L., 1753 (consulté le )
- (fr+en) Référence ITIS : Aconitum napellus L. (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Aconitum napellus (taxons inclus) (consulté le )
- (fr) Référence Tela Botanica (France métro) : Aconitum napellus L. (consulté le )
- (en) Référence Tropicos : Aconitum napellus L. (+ liste sous-taxons) (consulté le )
- (en) Référence uBio : Aconitum napellus L. (consulté le )
- (en) Référence UICN : espèce Aconitum napellis L., 1753 (consulté le )
Notes et références
- Michel Botineau, Guide des plantes toxiques et allergisantes, Éditions Belin, , p. 116.
- Gabriel Alziar, Le grand livre des plantes de rocaille, E. Ulmer, (ISBN 2-84138-029-7 et 978-2-84138-029-9, OCLC 466959139, lire en ligne)
- Bruneton J., 1999 . Pharmacognosie. Phytochimie. Plantes médicinales. 3e éd. revue et corrigée. Ed. Tec & Doc, Editions médicales internationales.
- Toxiplante- aconit
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