Adolphe Biarent
Adolphe Biarent (né le à Frasnes-lez-Gosselies - Les Bons Villers – mort le à Mont-sur-Marchienne) est un compositeur, chef d'orchestre, violoncelliste et pédagogue belge[1].
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(à 44 ans) Charleroi |
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Il est élève au conservatoire de Bruxelles et à celui de Gand, notamment avec Émile Mathieu. Un Prix de Rome belge obtenu en 1901 avec sa cantate Œdipe à Colone lui permet de découvrir l’Italie et surtout l’Autriche et l’Allemagne, sur les traces de ses maîtres préférés, Beethoven et Wagner.
De retour en Belgique, il mettra toute son énergie à doter Charleroi d’une vie musicale de qualité[2]. Il est directeur du conservatoire de cette ville. Il a entre autres comme élève Fernand Quinet.
Son œuvre, qui doit beaucoup à Franck et Wagner, salue discrètement celle de ses contemporains allemands et autrichiens.
Musique d'orchestre
- Fingal, ouverture 1894
- Impressions du soir 1897
- Œdipe à Colone, cantate pour soli, chœurs et orchestre 1901
- Trenmor, poème symphonique 1905
- Symphonie en ré mineur 1908
- Sonnets pour violoncelle et orchestre (d'après José-Maria de Heredia)
- La Légende de l'amour et de la mort 1910
- Marche triomphale 1910
- Trois mélodies pour chant et orchestre 1911 :
- Au long de la Sambre
- Coin de terre
- La Fête au bois
- Poème héroïque, d'après Hjalmar de Leconte de Lisle 1911
- Contes d'Orient, suite symphonique 1911
- Rhapsodie wallonne, pour piano et orchestre 1911
Musique de chambre
- Sonnet, pour piano 1904
- Sérénade, pour piano 1904
- Esquisses, trois pièces pour piano
- Nocturne, pour piano 1905
- Feuille d'Album et Nocturne pour piano 1905
- Nocturne, pour chant, harmonium, piano, harpe et cor 1905
- Quintette en ré mineur, pour piano et cordes 1912
- Douze préludes Moyen Âge, pour piano 1913
- Sonate, pour violoncelle et piano 1914
Musique vocale
- Cycle de mélodies Huit mélodies, pour mezzo-soprano
- I Lied
- II Désir de mort
- III Le chant de ma mère
- IV Il passa
- V Chanson
- VI La lune blanche luit dans les bois
- VII Ballades au Hameau
- VIII La chanson du vent
Hommages
- En 1931, les autorités de Montigny-le-Tilleul plantent un tilleul de Hollande en hommage à sa mémoire[3] ;
- À Montigny-le-Tilleul, une place porte le nom de place Adolphe Biarent ;
- En 1948, Charleroi lui rend hommage et nomme une rue de son nom[4].
Notes et références
- Paul Delforge, « Connaître la Wallonie : Adolphe Biarent », sur connaitrelawallonie.wallonie.be, (consulté le )
- « Musiciens wallons : Adolphe Biarent », sur lamediatheque.be (consulté le )
- « Arbres référencés par la Région Wallonne à Montigny-le-Tilleul » (consulté le )
- « Qui se cache derrière le nom des rues - Rue Adophe Biarent », sur charleroipaysnoir.blogspot.com, (consulté le )
Liens externes
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