Adolphe Botte
Adolphe Botte, né le à Pavilly et mort le à Paris, est un pianiste et compositeur français.
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Décès |
(à 73 ans) Paris |
Pseudonyme |
A. de Pavilly |
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Biographie
Adolphe Botte reçoit de son grand père, ancien élève de l'abbaye de Fécamp[1], ses premières leçons de musique. Il est admis au Conservatoire de Paris en . Il obtient un second prix de solfège en et l'année suivante, un premier prix. Ses professeurs sont Pierre-Joseph-Guillaume Zimmerman pour le piano, Augustin Savard et Aimé Leborne pour l'harmonie, la fugue et le contrepoint. De à il s'installe à Rouen[2], compose, présente ses œuvres, écrit dans des journaux régionaux. De retour à Paris il donne des leçons particulières et au couvent des Oiseaux à partir de 1864, il compose et tient des rubriques de critique musical dans des revues tels que le Messager des théâtres et des arts[3], où il écrit sous le pseudonyme de « A. de Pavilly », la Revue et gazette des théâtres[4], La Revue et Gazette musicale…
Œuvres
Accueil critique
Un article paru dans la Gazette musicale illustre l'accueil favorable de l'œuvre :
« Nous avons entendu dernièrement trois mélodies nouvelles de M. Adolophe Botte, critique musical de la Presse théâtrale et en même temps pianiste-compositeur, connu et aimé du public… On retrouve dans des mélodies nouvelles les qualités fortes et sérieuses qui distinguaient ses premières œuvres. Les sujets sont empruntés à Lamartine et à Théophile Gautier et le choix en est aussi heureux que l'interprétation. Dans le Vallon M. Adolphe Motte a traduit avec un talent merveilleux les douces rêveries et les saintes aspirations du chantre de Jocelyn[5]. »
Créations
- Grande valse composée pour le piano, Éd. C. Lenglart, Paris, lire en ligne sur Gallica.
- Le Crucifix, méditation, de Lamartine ; mise en musique et transcrite pour le piano, Paris, 1880 La Revue et gazette musicale lire en ligne sur Gallica.
- Juana, polka-mazurka pour piano, Paris, 1855, Éd. Heugel, lire en ligne sur Gallica.
- La Sagesse, méditation de Lamartine ; mise en musique et transcrite pour le piano, Paris 1879, Brandus lire en ligne sur Gallica.
- Graziella : valse brillante pour piano : op. 50, Paris, 1856, lire en ligne sur Gallica.
- Nuit d'été, pour soprano ou ténor, poésie de Victor Hugo, Paris, 1856 lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
- François-Joseph Fétis et A. Pougin (suppl.), Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Suppl. et complément.1, Paris, Firmin Didot et Cie, , 509 p., p. 111.
- Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle : français, historique, géographique, mythologique, bibliographique...., t. 17 suppl. 2, Paris, Larousse, 1866-1877, 2028 p., p. 624.
- « Messager des théâtres et des arts (Éd. hebdomadaire) », sur date.bnf.fr.
- « Revue et gazette des théâtres », sur data.bnf.fr.
- Gazette musicale de Paris, vol. 25, 1858, p. 38.
Liens externes
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