Adolphe Piéchaud

Adolphe Piéchaud, connu également sous le nom de Karl-Adolphe de Combelle[1] ou encore d'Adolphe Piéchaud de Combelle[2], né le à Abzac (Gironde) et mort le à Claye-Souilly, est un médecin, chirurgien, ophtalmologue, peintre et écrivain français. Il est le fondateur du Journal d'ophtalmologie dont il fut le rédacteur en chef de 1872 à 1899.

Pour les articles homonymes, voir Piéchaud.

Pour les autres membres de la famille, voir Famille Piéchaud.

Adolphe Piéchaud
Biographie
Nom de naissance Pierre Armand Marie Adolphe Piéchaud
Naissance
Abzac (Gironde)
Décès
Claye-Souilly
Nationalité Français
Thématique
Profession Ophtalmologue

Biographie

Jeunesse et formation

Adolphe Piéchaud est né en 1842 dans la maison familiale dite « Bothereau », dans le centre d'Abzac[3]. Son père, Louis-Guillaume Piéchaud, alors maire de la petite ville, est un médecin de campagne estimé[4]. Sa mère, Marie-Camille Lahens, est la fille d'un officier de santé et de la cadette d'une famille aristocratique bordelaise, Élisabeth de Combelle, dont Adolphe prendra souvent le nom pour signer ses créations artistiques. Adolphe est le troisième d'une fratrie de cinq enfants.

En 1855, sa famille s'installe à Bordeaux. Il fait ses études chez les Jésuites au Petit séminaire de Montauban.

Il fait ensuite, comme son frère Timothée Piéchaud, ses études de médecine à Bordeaux puis à Paris. En 1872, il est lauréat de la Faculté de médecine de Paris : 1re médaille, mémoire pour l'obtention du doctorat en médecine (Essai sur les phénomènes morbides de la pression intra-oculaire) couronné au concours. Il est, en 1876, lauréat de la Société médico-chirurgicale de Liège  : son mémoire, l'Essai sur les cataractes traumatiques est encore couronné au concours.

Carrière médicale

Auteur de publications scientifiques et de nombreux articles dans des journaux de médecine, il est médecin-adjoint et oculiste du Sénat durant 19 ans, médecin-inspecteur des écoles de la ville de Paris, médecin-inspecteur adjoint du Personnel enseignant du département de la Seine. Il fonda une clinique rue de Condé à Paris où il administrait des soins gratuits aux pauvres. Il résidait au 14 rue Monsieur-le-Prince à Paris.

Durant la guerre de 1870, il est chirurgien du 13e Corps de l'Armée de Paris et du 27e régiment d'infanterie territoriale. Parallèlement, son cabinet reçoit l'élite de la société parisienne (politique, sciences, lettres et arts). Il est aussi médecin oculiste de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, de la Société des Artistes lyriques et dramatiques. Il ne se maria pas et n'eut pas d'enfant.

Il est rédacteur du journal Le Parti national. En 1872, il fonde le Journal d'Ophtalmologie dont il devient le rédacteur en chef. Officier d'académie, il est fait chevalier de la Légion d'honneur par décret du .

Il meurt rue de Messy, à Claye-Souilly en Seine-et-Marne, chez le docteur Raymond Victor David.

Vie artistique

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (octobre 2019). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Artiste peintre amateur, il présente plusieurs de ses œuvres au Salon de peinture, comme Le soir aux Andelys (Eure) en 1882[5].

Il fut ami, entre autres, d'Albert Sorel, historien, membre de l'Académie française, de François Coppée, de Karl Bodmer, de Pauline Delacroix-Garnier, ou encore de Rose Caron.

Publications

Médicales

  • 1872 : Essai sur les phénomènes morbides de la pression intra-oculaire, Paris, H. Lauwereyns.
  • 1875 : Observation de glaucome aigu ayant succédé à un glaucome inflammatoire chronique, Paris, G. Chamerot.
  • 1876 : Essai sur les cataractes traumatiques, Annales de la Société médico-chirurgicale de Liège.
  • 1878 : Pour servir de pétition à l'Assemblée nationale ; rapport sur l'usurpation de titres médicaux et secondairement sur le charlatanisme et l'exercice illégal de la médecine, Paris.
  • 1888 : Les Misères du Siècle. Cérébraux, névropathes, la criminalité chez les enfants, alcooliques, amaurotiques et aveugles, Paris, Flammarion.

Littéraires

  • 1897 : Tiennette, conte, Paris.

Œuvres

  • Église de Criquebœuf (Normandie)
  • Le soir, aux Andelys (Eure)
  • Village de Gassicourt (Seine-et-Oise)[1]

Distinctions

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • J. et B. Guérin, Des hommes et des activités autour d'un demi-siècle
  • Henry Carnoy (dir.), Dictionnaire biographique des membres des sociétés savantes
  • Gazette médicale de Paris : journal de médecine et des sciences accessoires, 1899, série 11, n° 02.
  • Ruth Fiori, Dépouillement du bulletin de la Société des Amis des monuments parisiens en vue d'une thèse d'histoire de l'art, 2009, Université de Paris I.

Liens externes

  • Portail de la médecine
  • Portail de Bordeaux
  • Portail de Paris
  • Portail de l’œil et de la vue
  • Portail de la France au XIXe siècle
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.