Affaire Frédéric Péchier

L'affaire Frédéric Péchier est une affaire judiciaire française qui a pour origine l'empoisonnement présumé de sept patients, lors d'opérations à la clinique Saint-Vincent de Besançon. En , dix-sept nouveaux cas sont ajoutés au dossier. Depuis le début de l'affaire, le docteur Péchier clame son innocence[1].

Les faits et l'enquête

Le Dr Frédéric Péchier, médecin anesthésiste, âgé de 47 ans en 2019, est mis une première fois en examen pour sept empoisonnements en 2017. Il avait été laissé en liberté avec interdition d'exercer sa profession[2].

En , l'affaire est relancée et l'anesthésiste est suspecté par les enquêteurs d'avoir empoisonné vingt-quatre personnes, dont un enfant de quatre ans[3].

Ces supposés actes malveillants survenus dans la clinique Saint-Vincent à Besançon, auraient conduit à des arrêts cardiaques mortels dans certains cas et à de lourdes séquelles dans d'autres. À l'issue d'une garde à vue prolongée à 48 heures, le médecin est déféré le devant le juge des libertés qui décide de ne pas le mettre en détention provisoire[4].

À la fin du mois de , la défense estime qu'aucune preuve directe à charge de cet anesthésiste n'a été communiquée par les enquêteurs qui puisse permettre d'établir un lien entre ces empoisonnements et ce professionnel de santé[5].

Le 30 Septembre 2021, en détresse psychologique selon son entourage, il tente de mettre fin à ses jours en se défenestrant du premier étage de la maison de ses parents, près de Poitiers, où il réside depuis son contrôle judiciaire qui lui interdit de paraître dans le Doubs. Son pronostic vital a été un temps engagé. Une interrogation subsiste néanmoins sur d’éventuelles séquelles neurologiques liées au traumatisme subi à la tête[6].

Références

Article connexe

  • Portail de Besançon
  • Portail du droit français
  • Portail des années 2010
  • Portail de la criminologie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.