Agnes Pareyio
Agnes Pareyio, née en 1956, est une militante kényane contre les mutilations génitales féminines.
Biographie
Née le à Enaiborr Ajijik, dans le comté kényan de Narok et la province de la vallée du Rift, d'origine Maasaï[1], elle subit dans son enfance une excision selon les pratiques traditionnelles[2]. Devenue institutrice, elle quitte ce métier pour s'engager dans des associations féminines luttant contre les violences faites aux femmes[3]. Elle parcourt à pied la vallée du Rift pour rencontrer les communautés villageoises et informer sur les risques des mutilations génitales ainsi que des mariages précoces et forcées[4].
En , un refuge de la fondation V-Day, créée par Eve Ensler, est implanté à Narok. Agnes Parreyio cofonde une organisation non gouvernementale locale, Tasaru Ntomonok, pour gérer ce lieu, et dispose grâce à l'aide de la fondation d'une voiture qui l'aide dans les déplacements dans la région[3],[4]. Sous son impulsion, l'organisation Tasaru Ntomonok promeut de nouveaux rites de passage à la puberté, sans violence, mettant l'accent sur l'acquisition d'une confiance en soi[3].
Références
Voir aussi
Bibliographie
- La Situation des enfants dans le monde: prendre l'initiative, Fonds des Nations unies pour l'enfance, (lire en ligne), p. 55.
- (en) Michelle Goldberg, The Means of Reproduction: Sex, Power, and the Future of the World, Penguin, (lire en ligne).
- (en) « The Story of Agnes Pareyio », Yes! Magazine, (lire en ligne).
- (es) Teresa Gómez-Limón Amador et Isabel González González, Las tradiciones que no aman a las mujeres, Ediciones AKAL, (lire en ligne), « Mutilatíon genital feminina », p. 133-159.
- Nadine Puechguirbal, « Pareyio, Agnes [Enaiborr Ajijik 1956] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, (lire en ligne), p. 3350.
- (en) Hibo Wardere, Cut: One Woman's Fight Against FGM in Britain Today, Simon and Schuster, (lire en ligne).
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