Aït Amar
Aït Amar ( en berbère : Ath Amar, ⴰⵜ ⴰⵎⴰⵔ en Tifinagh) est un village de Kabylie, situé dans la commune d'Ait Bouaddou , daïra de Iwadiyen Ouadhia.
Géographie
Géolocalisation
Le village d'Aït Amar se situe à l'ouest de la commune d'Aït Bouaddou[1].
Histoire
Le village Ait Amar fait partie intégrante de la commune d’Ait Bouaddou. Il est situé à l’ouest d’Ait Djemaa chef-lieu de la commune.
Ait Amar est composé de cinq familles (Idarman) ;
- AT-UMEZIAN : Comprenant les noms de famille AKLI, RAMDANI, SAIDANI, SADANI, KESSAI.
- AT-TAVU : Comprenant les noms de famille TABBOU, HADJALI, TAIB, ATMANE, HARBI, ZAROUK.
- IMADUCEN : Comprenant les noms de famille IMADOUCHENE, BOUDJEMA, BOUILLES.
- IMRABĐEN : Comprenant les noms de famille MEDJDOUB, BELKESSAM, MENSOURI, HADJTAIB, BOUARABA.
- AT-ŢAΣQILT : Comprenant les noms de famille TAKILT, TEKLI, HAREB.
À l’Est d’Ait Amar se trouve Ait-Djema, au Nord-Ouest la forêt de Tiniri, à l'Ouest la commune d’At-Vuγerdan (Assi Youcef), au sud le village d’Ibadissen et la majestueuse montagne du Djurdjura et au nord, la plaine Anagu et Azaghar s’étendant jusqu'à Tizi N Tleta. La superficie du village serait de 27000 m2. La population est d’environ 3000 âmes.
Historiquement, Aït-Amar s'appelait Aεfir et fut le plus grand village d’Aït-Bouaddou. Certaines sources évoquent le nombre de 18 000 hommes majeurs (sans compter les femmes et les moins de 18 ans). La population fut presque totalement décimée par la peste au XVe siècle. Ceux qui eurent la vie sauve désertèrent les lieux. Le village ne dut sa reconstruction que grâce à un berger venant d’Aït Rgan qui, en découvrant un endroit déserté par ses habitants mais qui avait, entre-temps, retrouvé une nouvelle vie à travers une flore luxuriante et des sources d'eaux abondantes, avait lancé un appel en direction des survivants, réfugiés çà et là, afin de regagner leur village. On dit que le berger du nom de Essaid Bwarav qui a lui-même fini par s'y installer, devenant ainsi l'ascendant des Hareb, s'était mis à appeler dans toutes les directions « A taεmar, A taεmar... !!! » qui voulait dire que « l'endroit s'était empli de vitalité". C'est à partir de là que le village prit le nom de At-Aεmar (Aït-Amar). Les traces de l'antique village Aεfir sont à ce jour visibles au lieu-dit "Agwni bwaεfir". En plus des miraculés des familles originaires du village, Essaid Bwarav ramena de la région de Bouira, Mbarek Waaqil qui deviendra l'ancêtre des AT-ŢAΣQILT. Les HARBI et les ATMANE arriveront quelques siècles après.
Personnalités
Eldjouhar n'athmadhouch: Femme courageuse qui a servi imjouhadh pendant la guerre d'Algérie.
Ahmed Oumeri : Héros national qui a su comment aider les pauvres à survivre pendant la colonisation,
Hocine Haroun : Politicien et artiste peintre.
Hadj Saïd Kessai : grand pratiquant de médecine douce, connaissait parfaitement les plantes, reconnu pour avoir soigné des générations de personnes originaires de la commune et de ses environs, un hommage lui a été rendu par Nora Kessai.
Notes et références
Voir aussi
Liens externes
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