Alès Bialiatski
Alès Beliatski / Aliaksandr Bialiatski
Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
Аляксандр Віктаравіч Бяляцкі |
Nom de naissance |
Алекса́ндр Ви́кторович Беля́цкий |
Nationalités | |
Formation |
Université d'État de Homiel (en) |
Activités |
A travaillé pour | |
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Membre de |
Talaka (en) Union des écrivains biélorusses (d) Conseil de coordination Centre PEN biélorusse (d) |
Distinctions | Liste détaillée Prix Frantsichak-Aliakhnovitch (d) Médaille du centenaire de la république démocratique biélorusse (en) Prix Lew Sapieha (d) Prix Homo Homini (en) () Prix Sakharov de la Liberté (en) () Prix Per Anger (d) () Prix Petra-Kelly () Citoyens d'honneur de la Ville de Paris () Prix des droits de l'homme Václav-Havel () Prix Alès Adamovitch (d) () Right Livelihood Award () |
Alès Viktaravitch Bialiatski (en biélorusse : Алесь Віктаравіч Бяляцкі ; en russe : Алесь Викторович Беляцкий, Alès Viktorovitch Beliatski), né le , est un militant politique biélorusse connu pour son travail à la tête du Centre des droits de l'homme Viasna, la principale organisation de défense des droits de l'homme en Biélorussie[1]. Il est le vice-président de la Fédération internationale pour les droits humains. Alès Bialiastki a reçu le prix Homo Homini et le prix Per-Anger pour ses efforts pour la promotion des droits de l'homme et de la démocratie dans son pays.
Biographie
Alès Bialiatski est né à Värtsilä, dans l'actuelle Carélie, en Russie, de parents biélorusses. Son père, Viktar Bialiatski, est originaire du raïon de Rahatchow. Sa mère, Nina, est originaire du raïon de Narowlia. En 1965, la famille retourne en Biélorussie pour s’installer à Svietlahorsk, dans la région de Gomel.
Spécialiste de la littérature biélorusse, Alès Bialiatski décroche en 1984 un diplôme en philologie russe et biélorusse à l'université d’État de Gomel (en). Au cours de ses études, il rencontre plusieurs personnes qui devinrent plus tard des auteurs célèbres, notamment Anatol Sys, Édouard Akouline (be), Siarjouk Sys (be) et Anatol Kazlow (be).
Après avoir obtenu son diplôme, Alès Bialiatski enseigne dans le raïon de Leltchytsy, dans la région de Gomel.
Entre 1985 et 1986, il sert dans l'armée en tant que conducteur de véhicule blindé dans une batterie d'artillerie antichars près de la ville russe d'Iekaterinbourg.
Dans la vague de répression frappant les opposants biélorusses[1], il est arrêté par les autorités de son pays en 2011 pour de soi-disant fraudes fiscales[1].
Le prix Lech-Wałęsa lui est décerné par la fondation du même nom le [2].
Il est libéré le , dans le cadre de l'« amnistie liée au 70e anniversaire de la libération de la Biélorussie de l'envahisseur nazi[3] ».
Il est de nouveau arrêté et emprisonné le par le pouvoir, qui l'accuse de fraude fiscale[4],[5].
Notes et références
- Piotr Smolar, « La Pologne et la Lituanie causent l'arrestation d'un opposant biélorusse », Le Monde, (lire en ligne).
- « Le prix Lech Walesa décerné à l'opposant bélarusse emprisonné Ales Beliatski », sur lepoint.fr, .
- (en) « Ales Bialiatski », sur palitviazni.info,
- Sabine Verhest, « Qui est Ales Bialiatski, activiste biélorusse attaqué pour "fraude fiscale" par le régime de Loukachenko ? », La Libre Belgique, (lire en ligne).
- (en) « Ales Bialiatski », sur prisoners.spring96.org, Viasna (consulté le ).
Voir aussi
Liens externes
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