Alain Danilet

Alain Danilet, né le à Noyon (Oise) et mort le à Villevieille (Gard), est un homme politique français.

Alain Danilet
Fonctions
Député de la 5e circonscription du Gard
–
Prédécesseur Alain Journet
Successeur Damien Alary
Maire de Sommières
–
Prédécesseur Madeleine Solignac
Successeur Guy Marotte
Biographie
Nom de naissance Alain Maurice Danilet
Date de naissance
Lieu de naissance Noyon
Date de décès
Lieu de décès Villevieille
Nature du décès Arrêt cardiaque
Sépulture Villevieille
Nationalité Française
Parti politique RPR (jusqu'en 2002)
UMP (2002-2012)
Profession Motard

Biographie

Vie privée

Il est originaire de l'Oise[1].

Exerçant la profession de fonctionnaire et motard de la Police nationale, époux d'Élisabeth, il a une fille, Béatrice[2] et un petit fils Adam Scheidt.

Carrière politique

Face notamment à Fernand Balez, Jean-Michel Teulade et Alain Journet, il est élu député de la cinquième circonscription du Gard sous les couleurs du RPR pour la Xe législature (1993-1997). Son suppléant est Christian Burglé, maire CDS d'Euzet (1989-2001). Il se représente aux élections législatives de 1997 consécutive à la dissolution de l'Assemblée, mais échoue au second tour avec 40,59 % des suffrages face à Damien Alary. Il entretient une correspondance nourrie avec Jacques Chirac après sa défaite[3]. Proche ami du maire de Beaucaire Jean-Marie André, il ne se montre pas, comme lui, opposé à la conclusion d'accords avec le FN[3].

En 2004, après deux tentatives en 1992 et 1995, il tente une ultime fois de ravir le canton de Sommières à Christian Valette (PS), mais celui-ci est largement réélu dans le cadre d'une triangulaire.

Il est élu maire de Sommières en . L'année suivante, à l'automne, il doit gérer les inondations et malgré l'importance des dégâts il saura créer une dynamique autour de sa ville pour lui redonner sa splendeur [1],[4]. Pourtant en 2005, devant faire face à la démission de la quasi-totalité du conseil municipal, il perd ses mandats de maire et de conseiller municipal. Guy Marotte lui succède. Après cela, il reste discret à Sommières[1].

Il rejoint les rangs de l'UMP à sa création en 2002[1].

Le , il meurt d'un arrêt cardiaque dans sa résidence de Villevieille[1]. Il est inhumé dans le cimetière de la commune[2].

Mandats

Distinctions

Il est fait chevalier de la Légion d'honneur par décret du , pour « 37 ans d'activités professionnelles, de services civils, militaires et de fonctions électives »[5].

Annexes

Article connexe

Lien externe
  • Fiche sur le site de l'Assemblée nationale

Notes et références
  1. Thierry Montaner, « L'ancien maire de Sommières n'est plus », Midi libre,
  2. «  », carnet.midilibre.fr.
  3. Antoine Guiral, « Droite gardoise et FN: les affinités électives. La raclée des législatives a brisé le tabou de l'alliance avec le Front. », liberation.fr.
  4. « Le coup de projecteur Maire courage », humanite.fr.
  5. « Décret du 31 décembre 1997 portant promotion et nomination », legifrance.gouv.fr.
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