Alain Mimoun

Alain Mimoun, né Ali Mimoun Ould Kacha[1] le à Maïder, dans l'arrondissement du Telagh, dans le département d'Oran[2], en Algérie française et mort le [3] à Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne[4], est un athlète français ayant eu 32 titres de champion de France et porté à 86 reprises le maillot tricolore dans des compétitions internationales, ce qui en fait l'athlète français le plus titré. Il est devenu légendaire dans sa discipline pour avoir gagné, entre autres titres, le marathon des Jeux olympiques d'été de 1956 à Melbourne.

Pour les articles homonymes, voir Mimoun.

Alain Mimoun

Alain Mimoun en 2001.
Informations
Disciplines 5 000 m, 10 000 m, marathon, course de fond
Période d'activité 1947 - 1973
Nationalité Française
Naissance
Lieu de naissance Maïder (Algérie française)
Décès
Lieu de décès Saint-Mandé, Val-de-Marne, France
Taille 1,70 m
Poids 56 kg
Club Racing Club de France
Entraîneur Joseph Maigrot
puis lui-même
Palmarès
Jeux olympiques 1 3 -
Cross des nations 4 2 -
Championnats d'Europe - 2 -
Jeux méditerranéens 4 - -
Championnats de France 32 - -

Biographie

Famille

Il est l'aîné d'une fratrie de sept enfants issue d’une famille de modestes agriculteurs. Le père d'Ali Mimoun Ould Kacha, Mohamed, est saisonnier agricole et sa mère, Halima Saket, tisse des couvertures pour gagner sa vie[5],[6].

Il se marie le 11 juin 1956 à Germaine Roubenne avec qui il a une fille, Pascale-Olympe[5].

Jeunesse

Il se destine à une carrière d’instituteur selon les vœux de sa mère. Il obtient le certificat d’études primaires avec mention « Bien », mais on lui refuse malgré tout une bourse, sésame que l'on réserve avant tout aux enfants de colons[7]. Scandalisé par cette situation, il annonce alors à sa mère son désir de quitter l'Algérie pour s'installer en métropole afin de garantir sa totale intégration en tant que citoyen français[8].

Le , au début de la Seconde Guerre mondiale, tout juste âgé de 18 ans, il signe un engagement dans le 6e régiment de tirailleurs algériens, et est envoyé sur la frontière belge[8]. Après la débâcle, en 1940, il se livre à la pratique du sport : football, cyclisme… et enfin à la course à pied[9]. Son régiment étant cantonné à Bourg-en-Bresse, il assiste par hasard à une démonstration de course à pied dans le stade Louis-Parant où il décide de s'entraîner[10]. Là, le président du club d'athlétisme local, Henry Villard, le remarque.

Il participe au championnat départemental de l'Ain et remporte l'épreuve du 1 500 mètres. De retour en Algérie, à Alger, au 19e régiment du génie (caserne Lemercier à Hussein Dey), il est affecté à une compagnie de sapeurs démineurs. Il intègre l'équipe de cross-country de l'unité, puis combat contre l'Afrika Korps lors de la campagne de Tunisie (novembre 1942 - mai 1943) sous les ordres du général Giraud. Il participe notamment à la bataille d'El Guettar dans des conditions particulièrement éprouvantes[7].

Dès juillet 1943, il participe à la campagne d'Italie comme caporal dans le 83e bataillon du génie, au sein de la 3e division d'infanterie algérienne du Corps expéditionnaire français commandé par le maréchal Juin. Grièvement blessé au pied par un éclat d'obus lors de la bataille du mont Cassin, le , il évite de justesse l'amputation de la jambe gauche préconisée par les médecins américains et est soigné à l'hôpital français de Naples, qui lui évite cette épreuve, puis participe au débarquement de Provence (). Son bataillon y gagnera la croix de guerre avec quatre citations. Démobilisé en 1946, il reçoit deux propositions de club : le Stade français, qui lui promet un appartement à Boulogne, et le Racing Club de France, qui lui offre un poste de garçon de café à la Croix-Catelan. Il donne son accord au premier puis, finalement, signe avec le second. Aussi, le Stade français le fait suspendre jusqu'en 1947[11]. Il s'installe à la Croix-Catelan et habite un modeste deux-pièces au 127, avenue Simon-Bolivar[12] à Paris.

Avant 1956

Alain Mimoun lors des Jeux olympiques de 1952.

Mimoun domine nettement la course de fond en France dès 1947 et enlève, cette année-là, ses premiers titres de champion de France sur les 5 000 et 10 000 mètres. Il croise également le Tchécoslovaque Emil Zátopek (1922-2000), qui devient rapidement son ami, à l'occasion d'un match international à Prague, le . Les oppositions Zátopek-Mimoun tournent le plus souvent à l'avantage de la « locomotive tchèque », au sommet de son art entre 1948 et 1952. Mimoun doit ainsi se contenter de trois médailles d'argent olympiques lors de cette période : sur 10 000 mètres aux JO de Londres en 1948 et sur 10 000 et 5 000 mètres aux JO d'Helsinki en 1952, chaque fois derrière Zátopek. Il en va de même aux championnats d'Europe en 1950, où il termine second derrière Zátopek sur 5 000 et 10 000 mètres.

Après les titres nationaux gagnés en 1947, Mimoun en accumule nombre d'autres : sur 5 000 mètres en 1949, 1951, 1952, 1953, 1954, 1955 et 1956 (record), du 10 000 mètres en 1947, 1949, 1950, 1951, 1952, 1953, 1954, 1955, 1956, en cross-country en 1950, 1951, 1952, 1954, 1956, 1959.

En 1949, il remporte le cross national organisé par la ville de Mézidon (Calvados), victoire qu'il renouvelle en 1959 en gagnant devant Abdeslam Radi.

Il est élu champion des champions français par le journal L'Équipe en 1949.

Aux Jeux méditerranéens de 1951 et de 1955, il remporte le 5 000 et le 10 000 mètres. À la date de 1956, il détenait conjointement les huit records de France des 2 miles, 3 miles, 5 000 m, 6 miles, 10 000 m, 15 000 m, 20 km et de l'heure.

Très affecté par les événements liés à la guerre d'Algérie, il refusera cependant de prendre parti pour un des deux camps. Ses affinités politiques gaullistes lui permettent néanmoins de faire libérer son beau-frère, un activiste qui participait aux manifestations parisiennes du début des années 1960. Il ne reviendra d'ailleurs sur le sol natal qu'en 1988 pour rendre visite à sa mère. Trop « pro-français », il devait savoir qu’il n’y était pas le bienvenu[8].

Né musulman, Alain Mimoun est un fervent catholique converti en 1955 après qu'un ami l'a emmené en voyage à Lisieux sur les pas de sainte Thérèse ; le champion olympique s’est fait construire une chapelle dans le cimetière de Bugeat, en Corrèze, d'où son épouse était originaire[13].

C'est Alain Mimoun qui permit au grand sportif oublié Boughera El Ouafi d'être rappelé en 1956 au souvenir des Français, lui permettant ainsi d'être réhabilité dans l'histoire du sport.

Le marathon olympique de 1956

Malgré ce copieux palmarès, la presse française pensait que Mimoun n'était pas au niveau pour disputer au Tchèque Emil Zátopek la victoire lors du marathon olympique de 1956. Mais la presse ignorait alors que Zátopek avait été opéré un mois plus tôt d'une hernie et que Mimoun, après une ultime séance d'entraînement sur 30 km sur le parcours du marathon, était très affûté. Mimoun ne promit pas la victoire à son entraîneur : « Vous savez, je ne promets rien. Je ferai seulement mon possible pour aller jusqu'au bout », mais très sensible aux « signes » du destin, il était persuadé qu'il allait gagner. Les signes, souvent évoqués par Mimoun après la course, étaient multiples aux yeux du fondeur français. Il portait le dossard numéro 13. La course débuta à 15 h 13. La veille de la course, il apprend par télégramme qu'il est père d'une petite fille qu'il prénomme Olympe. Pour Mimoun, qui dispute le premier marathon de sa carrière, la victoire de 1956 devait revenir aux Français, qui l'avaient déjà emportée en 1900 et 1928 (1928 + 28 = 1956).

Mimoun vainqueur du marathon des JO de Melbourne, 1956.

Le , après un faux départ, seul cas de ce type sur un marathon olympique, les quarante-cinq concurrents, représentant vingt-trois nations, s'élancent sous une chaleur accablante (36 °C à l'ombre) pour les 42,195 km du parcours. Un groupe de treize hommes se dégage après quinze kilomètres. Il n'en reste plus que cinq au passage des vingt kilomètres. L'Américain John J. Kelley donne une tape dans le dos de Mimoun pour l'inviter à le suivre. Mimoun et Kelley s'appréciaient, et les deux hommes s'échappent. Après quelques minutes d'efforts intensifs de Kelley, Mimoun prend le relais, et lâche Kelley. Il se trouve seul en tête alors que la marque de mi-parcours n'est pas encore franchie. Un instant, Mimoun pense à se laisser rejoindre par ses poursuivants, puis choisit finalement de faire la course à son rythme, en profitant du tracé du parcours pour jauger l'allure de ses adversaires, qu'il croisait après avoir passé le piquet marquant la moitié du parcours. Il constate que Kelley est à la peine et quand il croise les deux Soviétiques, il prend le temps de leur faire un petit signe pour les chambrer… Exténués, ils n'ont pas la force de répondre. Il croise ensuite Zátopek, qui n'a pas sa foulée habituelle. Il comprend alors que Zátopek ne gagnera pas ce marathon.

Le dernier quart du parcours est difficile pour Mimoun qui s'insulte afin de s'obliger à poursuivre. Sa foulée devient de plus en plus courte. Il demanda, à 12 kilomètres de l'arrivée, où étaient situés ses poursuivants, mais personne ne lui communiqua l'information. Tout lui pesait, même le simple mouchoir blanc protégeant sa tête du soleil[14]. Il le jeta et fut revigoré quand il s'aperçut qu'une jeune fille blonde se précipitait pour ramasser cette relique. La foule australienne lui criait : « Very good! Very good!  » mais ne lui donnait aucune indication sur l'écart avec ses poursuivants. Quand il aperçoit le mât du stade olympique, à plus de trois kilomètres de la ligne d'arrivée, il accélère la cadence. Il entre dans le Melbourne Cricket Ground à 17 h 37 sous les ovations de 120 000 spectateurs Cette ovation, c'était comme une bombe atomique », précise-t-il) et devient ainsi champion olympique du marathon, épreuve qu'il remporte en 2 h 25, devant le Yougoslave Franjo Mihalić et le Finlandais Veikko Karvonen[15].

À l'arrivée, Mimoun se précipite vers son ami Zátopek : « Tu ne me félicites pas Emil ? » Sixième à l'arrivée et complètement exténué, Zátopek pensait que Mihalic était le vainqueur. Son visage s'éclaira quand Mimoun lui annonça la nouvelle. Il se mit alors au garde-à-vous, retira sa casquette et félicita le vainqueur : « Alain, je suis heureux pour toi »[16],[17]. Et ils s'enlacèrent pendant de longues secondes. C'était la dernière fois que ces deux-là s'alignaient sur la même course.

À l'aéroport d'Orly, Mimoun est accueilli en héros par une foule considérable et porté en triomphe. Déjà désigné champion des champions français par le journal L'Équipe en 1949, il connaît de nouveau cet honneur en décembre 1956.

Après 1956

Mimoun poursuit sa domination sur le fond français en remportant d'autres titres nationaux sur 10 000 mètres en 1957, 1958 et 1959, et de cross-country en 1959.

Il remporte Sedan-Charleville en 1959 et 1960.

Malgré son âge, il tient à défendre son titre à Rome en 1960, et compte un total de 86 sélections en équipe de France A (record toujours valide).

En 1960, il lance la création du Centre d'entrainement sportif national[18] de Bugeat en Corrèze (devenu l'« Espace 1000 Sources Alain Mimoun »).

Après les accords d'Évian qui mènent à l'indépendance algérienne en 1962, Mimoun, à l'origine ressortissant d'Algérie vivant en France, enregistre officiellement sa « reconnaissance de nationalité française » le . S'il reste un « Algérien de cœur », la France, dira-t-il, est sa « mère patrie »[8].

En 1966, à 45 ans, il remporte son dernier titre national, au marathon, après ceux de 1958, 1959, 1960, 1964 et 1965 (record national, devant Fernand Kolbeck 5 titres). Au total, ce seront 32 titres nationaux et 20 records de France à son actif.

Le à Argenteuil, il assiste à l'inauguration du 50e stade portant son nom, dans le département du Val-d'Oise.

La ville de Vincennes lui a décerné la médaille d'honneur de la ville[réf. souhaitée].

Il a couru longtemps de dix à quinze kilomètres par jour à Champigny-sur-Marne dans le Val-de-Marne où il résidait depuis de nombreuses années. Les dernières années il se promenait dans le parc du Tremblay proche de chez lui, admiré et respecté par tous.

Admis à l'hôpital militaire Bégin à Saint-Mandé, il y meurt dans la soirée du [4],[19]. Un hommage national lui a été rendu en la voix du président de la République François Hollande le dans la cour d'honneur des Invalides[20] à Paris avant des obsèques prévues le lendemain à Bugeat[20] en Corrèze[21]. Un bâtiment de l’hôpital militaire porte maintenant son nom « Halle Caporal Alain Mimoun ».

Principaux résultats sportifs

International

Palmarès international[22]
Date Compétition Lieu Résultat Épreuve Performance
1948 Jeux olympiques Londres 2e 10 000 m 30 min 47 s 4
1950 Championnats d'Europe Bruxelles 2e 5 000 m 14 min 26 s 0
2e 10 000 m 30 min 21 s 0
1951 Jeux méditerranéens Alexandrie 1er 5 000 m 14 min 38 s 3
1er 10 000 m 31 min 07 s 9
1952 Jeux olympiques Helsinki 2e 5 000 m 14 min 07 s 4
2e 10 000 m 29 min 32 s 8
1955 Jeux méditerranéens Barcelone 1er 5 000 m 14 min 27 s 6
1er 10 000 m 30 min 23 s 6
1956 Jeux olympiques Melbourne 12e 10 000 m 30 min 18 s 0
1er Marathon 2 h 25 min 0 s
1958 Championnats d'Europe Stockholm 7e 10 000 m 29 min 30 s 6
1960 Jeux olympiques Rome 34e Marathon 2 h 31 min 20 s
  • Cross des nations : vainqueur en individuel en 1949, 1952, 1954 et 1956 ; vainqueur par équipes en 1946, 1947, 1949, 1950, 1952, 1956.
  • Champion d'Afrique du Nord de cross-country en 1942

National

Alain Mimoun en août 1947, par G. de F.

Records

Records personnels
Épreuve Performance Lieu Date
3 000 m 8 min 22 s 0 1962
5 000 m 14 min 07 s 4 Helsinki
10 000 m 29 min 13 s 4 1956
Heure 19 364 m 1956
Marathon 2 h 25 min 0 Melbourne

En 2022, il est toujours le recordman de France vétérans du 10 000 m (M45) depuis 1966 en 30 min 16 s 8.

Distinctions

Alain Mimoun a été décoré de la Légion d'honneur par quatre présidents :

Alain Mimoun a aussi été félicité par la presse sportive :

  • Champion des champions de L'Équipe en 1949 et 1956
  • En 1999, les lecteurs de la revue Athlétisme l'ont élu « athlète français du siècle » devant Marie-José Pérec, Guy Drut ou encore Michel Jazy.
  •  : pour la soirée des Champions du journal l'Équipe, il a reçu le trophée de Champion des Champions de Légende.
  • À ce jour, une centaine de rues, de stades et d'écoles portent son nom[24], ainsi qu'une salle d'hospitalisation au sein du Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière (Assistance Publique - Hôpitaux de Paris), dédiée à la "réhabilitation respiratoire" (réentraînement à l'effort) de patients insuffisants respiratoires.

Divers

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  • Français patriote, il a toujours été un grand admirateur du général de Gaulle, qu'il considérait comme le représentant d'une République juste et démocratique.
  • Le symbole du Coq gaulois a été utilisé pendant des années pour représenter la nation française, il est présent sur les maillots des sportifs dans les compétitions internationales. En 1997, le CNOSF décida de retirer cet emblème du logo officiel. Beaucoup de personnalités se sont élevées contre cette décision ; Mimoun fut leur porte-parole.
  • Dans les années 1950 et 1960, il était de mise, pour encourager un jeune sportif dans les compétitions, que ses camarades lui lancent : « Allez Mimoun ! ».
  • Après sa victoire en 1956, il déclara : « Je compare ma carrière à un château : ma médaille d'argent de Londres, ce sont les fondations ; mes 2 médailles d'Helsinki, ce sont les murs ; ma médaille d'or de Melbourne, c'est le toit. »
  • Alain Mimoun a une passion pour l'histoire de France perceptible dans l'aménagement de son pavillon de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) où l'on trouve des références au chevalier Bayard, au général de Gaulle, à sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et aux papes Jean XXIII et Jean-Paul II[25].
  • Né musulman, Alain Mimoun est un fervent catholique converti en 1955 après un pèlerinage sur les pas de sainte Thérèse de Lisieux ; le champion olympique s'est fait construire une chapelle dans le cimetière de Bugeat, en Corrèze.
    Photo d'Alain Mimoun à l'intérieur de la basilique Sainte-Thérèse de Lisieux.
  • Un stade d'athlétisme porte son nom dans les communes de Paris (le centre sportif Alain-Mimoun), Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), Nîmes (Gard), Combs-la-Ville (Seine-et-Marne) et Nogent-sur-Marne (Val de Marne).
  • Un centre social, situé à Villemomble (Seine-Saint-Denis) porte également son nom : Centre social Alain-Mimoun.
  • L'astéroïde (41213) Mimoun, découvert par l'astronome amateur Michel Bœuf lui a été dédié.

Notes et références

Notes

    Références

    1. Athlétisme - Alain Mimoun, décédé à 92 ans dans Le Matin du 28 juin 2013.
    2. Petite histoire de la médaille, incarnation des Jeux olympiques dans Le Monde du 26 juillet 2011.
    3. « Alain Mimoun, légende de l'athlétisme français, est mort », sur Le Huffington Post, (consulté le )
    4. Mimoun, un champion français dans L'Équipe du 28 juin 2013.
    5. Who's who in France-1984-1985, Jacques Lafitte, 1984, p.1029
    6. Michel d'Andigné, « L’athlète Mimoun est mort : portrait d’un converti », sur Famille chrétienne,
    7. ALAIN MIMOUN, SOLDAT OLYMPIQUE ASSOIFFÉ DE FRANCE, ANDRE THIEBLEMONT, Inflexions, no 19
    8. « Biographie : Alain Mimoun, un sportif déchiré entre la France et l’Algérie – JeuneAfrique.com », JeuneAfrique.com, (lire en ligne, consulté le )
    9. Alain Mimoun court toujours, Entretien réalisé le 14 octobre 2002, Thomas Bougueliane
    10. Alain Lunzenfichter, L'or français en athlétisme, Atlantica, , p. 108
    11. Alain Lunzenfichter, op. cit., p. 109
    12. Mimoun : je l'ai sorti de l'ombre dans L'Humanité du 4 septembre 1995
    13. « L’athlète Mimoun est mort : portrait d’un converti », sur www.famillechretienne.fr (consulté le )
    14. Photo d'Alain Mimoun et de son mouchoir. Par la suite, il portera un bandana.
    15. (en) « Compte-rendu du marathon des Jeux olympiques de 1956 », sur sports-reference.com (consulté le )
    16. La fabuleuse histoire des Jeux Olympiques, Robert Parienté, Guy Lagorce, (ISBN 978-2-8307-0583-6)
    17. (fr) Récit du marathon de Melbourne sur marathoninfo.free.fr
    18. centre-sportif-bugeat.com
    19. (en) IAAF, « French legend Alain Mimoun dies », sur iaaf.org, (consulté le )
    20. Hollande rend hommage à Alain Mimoun «un sportif exceptionnel» dans Libération du 8 juillet 2013
    21. Chapelle d'Alain Mimoun
    22. (en) « Fiche de l'athlète », sur trackfield.brinkster.net (consulté le )
    23. Décret du 13 juillet 2007 publié au JO du 14 juillet 2007.
    24. Décès d’Alain Mimoun, monument du sport et morceau de l’Histoire de France sur le site Rue89 le 28 juin 2013.
    25. « Alain Mimoun : c'est aussi une histoiire de France », sur ladepeche.fr,

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Vincent Farasse, Mimoun et Zatopek, Actes sud-Papiers, 2020, monologue théâtral évoquant les vies d'Alain Mimoun et Emil Zatopek
    • Marcel Couchaux, Zatopek : Les années Mimoun, 6 Pieds sous Terre, (ISBN 978-2910431877)
    • Raymond Pointu, Les Marathons olympiques (Athènes 1896 - Athènes 2004), Paris, Calmann-Lévy, 2004, p. 94-106, (ISBN 978-2702133804)
    • Stéphane Gachet, Le Dictionnaire des médaillés olympiques français, éditions La Maison d'Éditions,
    • Robert Parienté et Alain Billouin, La Fabuleuse Histoire de l'athlétisme, Minerva, 2003, (ISBN 978-2-8307-0727-4)
    • Gilles Navarro, Les Riches Heures de l'athlétisme, Mango Sport, 2003, (ISBN 2 84270 398-7)
    • Robert Parienté et Guy Lagorce, La Fabuleuse Histoire des Jeux olympiques, Minerva, 2004, (ISBN 978-2-8307-0774-8)

    Représentations artistiques

    La pièce de théâtre Mimoun et Zatopek, écrite et mise en scène par Vincent Farasse, publiée chez Actes sud-Papiers en 2020[A 1], créée en novembre 2018 au Nest, CDN de Thionville-Grand Est[A 2], dans une mise en scène de l'auteur, et interprétée par Ali Esmili, évoque la vie et la carrière d'Alain Mimoun, croisée avec celle d'Emil Zatopek.

    1. « La chronique théâtre de jean-Pierre Léonardini. Des intimités à vif dans l’Histoire », sur L'Humanité, (consulté le )
    2. « Metz. Mimoun et Zatopek mardi : « Les comédiens sont des athlètes affectifs » », sur www.republicain-lorrain.fr (consulté le )

    Liens externes

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