Alain Néri

Alain Néri, né le à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), est un homme politique français.

Alain Néri

Alain Néri en 2011.
Fonctions
Maire de Beauregard-l'Évêque
En fonction depuis le
(39 ans, 5 mois et 15 jours)
Réélection 19 mars 1989
18 juin 1995
18 mars 2001
16 mars 2008
23 mars 2014
Sénateur du Puy-de-Dôme

(6 ans)
Élection 25 septembre 2011
Groupe politique SOC
Député de la 2e circonscription du Puy-de-Dôme

(23 ans, 3 mois et 17 jours)
Réélection 1er juin 1997
16 juin 2002
10 juin 2007
Législature IXe, Xe, XIe, XIIe et XIIIe
Groupe politique SOC (1988-2007)
SRC (2007-2011)
Prédécesseur Michel Cartaud
Successeur Christine Pirès-Beaune
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)
Nationalité Française
Parti politique Parti socialiste
Profession Éducateur

Biographie

Après des études à l’école normale, Alain Néri se dirige vers l'éducation des enfants inadaptés et devient principal-adjoint de collège, chargé d'une section d'éducation spécialisée.

En 1981, il devient chargé de mission au Conseil régional d'Auvergne, alors présidé par Maurice Pourchon, puis entre au cabinet de Roger Quilliot, ministre socialiste de l'Urbanisme et du Logement.

Il est élu en 1982 conseiller général du Puy-de-Dôme, puis conseiller municipal et maire de Beauregard-l'Évêque en 1983. Il est élu député de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme entre 1988 mais est battu en 1993 par Michel Cartaud, puis il est réélu sans discontinuer à partir de 1997 jusqu'à son élection au Sénat en 2011. Le , il est réélu pour la XIIIe législature (2002-2007). Il fait partie du groupe socialiste. Il est spécialiste des questions de formation professionnelle et d'anciens combattants.

Il fut vice-président de l'Assemblée nationale du au et secrétaire de l'Assemblée Nationale du au et du au . Il est membre du groupe d'études sur le problème du Tibet de Assemblée nationale[1].

Il est élu au Sénat à la suite des élections sénatoriales de 2011.

Alain Néri défend la date du pour la commémoration officielle de la fin de la guerre d'Algérie. L'adoption de cette date par le vote de la loi du a, selon l'historien Guy Pervillé, « ranimé la querelle qui opposait, depuis beaucoup plus longtemps, les associations d'anciens combattants de gauche (FNACA et ARAC) qui ne voulaient commémorer que le 19 mars 1962 - date du cessez-le-feu ordonné par les accords d'Évian signés le 18 entre le gouvernement français et le GPRA - et toutes les autres associations qui préféraient n'importe quelle autre date parce que le 19 mars avait été non la fin de la guerre, mais le début de sa pire période »[2].

En 2014, en situation de cumul, il démissionne de son mandat de conseiller général du Puy-de-Dôme et est remplacé par Martine Malterre-Puyfoulhoux.

Il est membre du comité politique de la campagne de Vincent Peillon pour la primaire citoyenne de 2017[3] ; celui-ci est éliminé au premier tour. Il soutient Benoît Hamon au second tour[4].

Mandats

Mandats au 01/10/2011
  • Sénateur du Puy-de-Dôme
  • Membre du Conseil général du Puy-de-Dôme

Notes et références

  1. Groupe d'études sur le problème du Tibet
  2. Alexandre Devecchio, « Guy Pervillé : Guerre d'Algérie, l'histoire impossible et l'interminable repentance », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
  3. « Primaire à gauche. Peillon détaille son organigramme de campagne », ouest-france.fr, 23 décembre 2016.
  4. « Primaire de la gauche : Martine Aubry et ses proches « voteront » pour Benoît Hamon », lemonde.fr, 23 janvier 2017.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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