Alain d'Albret

Alain d'Albret, dit le Grand (vers 1448-1522), fut 16e seigneur d'Albret, vicomte de Tartas, 2e comte de Gavre/de Gaure et sire de Fleurance en Gaure, comte de Dreux et comte de Castres.

Alain d'Albret
Titre de noblesse
Duc
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Famille
Père
Mère
Catherine de Rohan (d)
Fratrie
Louise d'Albret (d)
Conjoint
Enfants
Jean III de Navarre
Louis d'Albret
Isabelle d’Albret (d)
Amanieu d'Albret
Charlotte d'Albret
Louise d'Albret, Vicomtesse de Limoges (d)
Blason

Biographie

Fils de Catherine de Rohan († 1471) et de Jean Ier d'Albret († 1468). Petit-fils et héritier de Charles II d'Albret (1407-1471) et d'Anne d'Armagnac, il devint chef de la maison d'Albret en 1471.

En 1477, alors qu'il était tout à la fois seigneur d'Avesnes du chef de sa femme et chef militaire pour le roi de France, il mit le siège devant sa propre ville pour le compte du roi Louis XI. Avesnes-sur-Helpe avait alors le sentiment d'appartenance aux Pays-Bas bourguignons.

Il épousa en 1470 Françoise de Châtillon-Blois-Bretagne († 1481), comtesse de Périgord et vicomtesse de Limoges, dame d'Avesnes et Landrecies, fille de Guillaume de Blois, dit de Bretagne, et d'Isabelle de La Tour d'Auvergne. Son épouse lui apporta l'héritage du comté de Périgord, de la vicomté de Limoges et quelques prétentions au duché de Bretagne. Ils eurent pour enfants :

De diverses maitresses il n'eut pas moins de sept enfants illégitimes dont :

Alain d'Albret mourut en 1522 et fut enterré dans le chœur du couvent des Cordeliers de Casteljaloux qui servait de nécropole familiale. Le , alors que la ville est occupée par les troupes protestantes de Jeanne d'Albret, le couvent est saccagé et les tombes des sires et dames d'Albret, y compris celle d'Alain et de ses enfants, sont profanées.

La guerre folle

Malgré son âge, Alain d'Albret prétendit à la main d'Anne de Bretagne, encore enfant, et par là à l'héritage du duc de Bretagne François II. Il s'allia à celui-ci contre l'autorité royale[1]. Ses intrigues n'aboutirent pas et il fut vaincu sans pouvoir apporter son soutien au duc de Bretagne en 1487. L'année suivante, il apporta ses renforts en Bretagne par la mer, mais fut battu avec François II et le futur Louis XII par l'armée de Charles VIII à Saint-Aubin-du-Cormier. Il continua cependant d'espérer régner en Bretagne, mais dépité par le mariage de la duchesse Anne avec Maximilien d'Autriche, il trouva plus avantageux d'abandonner aux troupes royales la ville de Nantes dont on lui avait confié la garde. Il gagna ainsi d'être nommé, brièvement, gouverneur de Bretagne pour Charles VIII.

Ascendance

Références

  1. Jean Favier, Dictionnaire de la France médiévale

Bibliographie

  • Achille Luchaire, Alain le Grand, sire d'Albret : l'administration royale et la féodalité du Midi (1440-1522), Paris, Hachette, , 240 p. (lire en ligne).
    Reproduction en fac-similé : Achille Luchaire, Alain le Grand, sire d'Albret : l'administration royale et la féodalité du Midi (1440-1522), Genève, Slatkine, , 240 p.

Liens externes

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