Albert Speekaert
Albert Speekaert, né le à Vosselare (Belgique) et décédé le à Anvers (Belgique), est un prêtre religieux rédemptoriste belge et écrivain d'expression néerlandaise.
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(à 67 ans) Anvers |
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Prix ANV-Visser-Neerlandia ( et ) |
Biographie
Après ses études secondaires chez les Pères Rédemptoristes d'Essen, au nord d'Anvers, c'est chez eux qu'il entre au noviciat. Il est ordonné prêtre en 1938 et poursuit ses études supérieures de philologie germanique à l'université catholique de Louvain, où il présente sa thèse de licence sur les motifs religieux dans la poésie de Guido Gezelle, son maître spirituel, qui est l'un des initiateurs de la renaissance littéraire flamande au XIXè siècle.
De 1942 à 1974, il enseigna trois langues germaniques (néerlandais, anglais, allemand) au collège des Rédemptoristes d'Essen, tout en poursuivant une carrière de dramaturge et de poète. Pendant plusieurs années, il dirigea le "Jeu du Saint-Sang", à Bruges.
Il consacra les dernières années de sa vie à la bibliothèque du collège et à la visite des malades[1]. Il tomba lui-même malade et mourut du cancer à l'hôpital, à Anvers, le 24 juin 1982. Une plaque commémorative a été placée sur sa maison natale, à Vosselare[2].
Écrits
Son œuvre littéraire est essentiellement dramaturgique et poétique.
Pour le théâtre, il écrivit Kerstmis aan de grens (Noël à la frontière), en 1954 ; De Kathedraal (inédit) ; De verworpen hamer (Le marteau rejeté), en 1964, pour la télévision flamande, pièce couronnée la même année par le prix ANV-Visser-Neerlandia ; et enfin, Een handvol aarde (Une poignée de terre), en 1970, d'après le roman de Valeer de Pauw.
Il écrivit un récit en prose, Het harde brood (Le pain dur), couronné par le prix Letterkundige Arbeider, en 1946. Il traduisit Jos Schrijvers et Henri Ghéon. Il composa les paroles de cinq chansons, qui furent mises en musique. Il monta lui-même, avec les élèves du collège, plusieurs de ses productions et celles d'autres auteurs[3].
Son œuvre poétique consiste en six recueils, publiés de 1943 à 1963, le dernier étant resté inédit jusqu'en 2019. Il y retrace tout son itinéraire spirituel et ses deux rencontres avec Dieu, la première en 1937 (racontée dans le recueil de 1943) et la seconde en 1977 (racontée dans le dernier recueil, publié à titre posthume)[4].
Voici la liste de ces recueils :
- 1943 : Het eenzaam spoor (Le chemin solitaire) ;
- 1945 : Elegische Vreugden (Joies élégiaques) ;
- 1948 : Heemvaart (Retour) ;
- 1957 : Viator ;
- 1963 : Getijen en diepzee (Marées et mer profonde) ;
- 1977 : De woestijnbron (La source du désert).
Il publia aussi des poésies isolées dans Dietsche warande en Belfort (1948, 1962 et 1965) et dans Golfslag (1948). Nombre de ses poésies furent lues lors de la célébration du centenaire de sa naissance, à Hansbeke, le .
Références
- Cf. SPEEKAERT Albert, Verzameld dichtwerk, Den Haag, éd. Gozalov Books, 2019, p. 10-12.
- Cf. 100 jaar geleden werd Dichter Albert Speekaert geboren, in : Het Land van Nevele, juni 2015, p. 18.
- Ibid., p. 6-9.
- Ibid., p. 11-16 ; Verzameld dichtwerk, p. 13-18.
Liens externes
- Deux poètes flamands chrétiens : Georges Rodenbach et Albert Speekaert
- Les œuvres poétiques de Speekaert, traduites en français : possibilité de les lire en ligne et de les télécharger en pdf.
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