Albert Trévidic

Albert Trévidic, né en à Plouguer (Finistère) et mort le à Carhaix-Plouguer, est un militant de la langue et de la culture bretonne. Il participe au renouveau des festoù noz, procède à des collectages de chansons, fonde le cercle celtique d'Ahès de Carhaix et participe à la fondation du bagad des cheminots de Carhaix. Il a également été secrétaire général de la Fédération des amis de la lutte et des sports et jeux d'adresse de Bretagne (FALSAB).

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Albert Trévidic
Naissance
Plouguer
Décès
Carhaix-Plouguer
Activité principale
Distinctions

Biographie

Vie personnelle

Albert Trévidic est né à Plouguer (aujourd'hui Carhaix-Plouguer) dans un milieu bretonnant. Il devient instituteur puis économe à l’hôpital de Carhaix, il a consacré sa vie à la défense de la langue et de la culture bretonnes[1].

Du collectage à l'action culturelle

Avec Polig Montjarret, il procède à de nombreux collectages de chansons, Polig Montjarret notant les airs tandis qu'Albert Trévidic copie les textes[2].

Il crée en 1947 avec Jean Allix le cercle celtique d'Ahès de Carhaix[3]. Il participe également avec Per Roy à la fondation en 1950 de la confédération Kendalc'h[4].

Il participe également en 1947 à la création par Polig Montjarret du bagad des Cheminots de Carhaix (Kevrenn Paotred An Hent-Houarn en breton)[2], qui existera jusqu'en 1968. Le bagad sera l'ancêtre du bagad Karaez créé en 1993[5].

Il est, avec Loeiz Roparz, à l'origine du renouveau des festoù-noz[2],[6]. Le dictionnaire du patrimoine breton indique que « Loeiz Roparz et Albert Trévidic sont les pères du renouveau des festoù-noz au milieu des années 1950 »[7]. C'est ainsi que c'est sous leur impusion que la tradition renaît en Haute-Cornouaille (en 1955) avec plusieurs adaptations : les chanteurs se séparent des danseurs, le couple biniou-bombarde s'ajoute au kan ha diskan et le cadre est en général une salle des fêtes[8]. Le premier fest-noz en salle se tient en à Poullaouen[6]. Patrick Malrieu, fondateur de Dastum, indique que c'est à Albert Trévidic que l'on doit les premières participations des sœurs Goadec dans les festoù-noz[9].

Homme de précision, il s'applique à noter tous les événements auxquels il participe[2]. André Arhuéro, directeur artistique de la Kevrenn Alré, dépositaire des carnets d'Albert Trévidic, conduit depuis 2010 un travail de retranscription[4],[10].

Le , Albert Trévidic reçoit le collier de l'ordre de l'Hermine, plus haute distinction pour ceux qui ont œuvré pour la culture bretonne[2].

Au service du sport breton

Il exerce durant de nombreuses années la fonction de secrétaire général à la Fédération des amis de la lutte et des sports et jeux d'adresse de Bretagne (FALSAB) qui regroupe les pratiquants du gouren (lutte bretonne)[2].

Il participe tout le long de sa vie à l'arbitrage de tournois et des championnats de lutte bretonne[2].

Notes et références

Voir aussi

Sources

Articles connexes

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