Albertino Barisoni


Albertino Barisoni, né le à Padoue et mort le à Ceneda, est un homme d'Église, érudit et écrivain italien, évêque de Ceneda.

Albertino Barisoni
Biographie
Naissance
Padoue
Décès
Ceneda
Évêque de l'Église catholique
Dernier titre ou fonction Évêque de Ceneda
Évêque de Ceneda

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Albertino Barisoni naquit le à Padoue, où il fit ses premières études ; il alla ensuite faire sa philosophie à Rome, revint prendre le doctorat à Padoue, et obtint, à vingt-trois ans, un canonicat de cette cathédrale. Il le résilia quelques années après pour une abbaye en Allemagne ; mais l’air de ce ne lui convenant pas, il revint à Padoue. Il y enseigna publiquement, d’abord les matières féodales qu’il possédait parfaitement, et ensuite les Pandectes de l'empereur byzantin Justinien. Il quitta cette chaire en 1636, lorsqu’à la mort de l’évêque de Padoue Marcantonio Cornaro, il fut élu, par ce chapitre, vicaire général épiscopal. Il redevint, en 1647, professeur dans l’Université de Padoue, et y enseigna la philosophie morale ; il fut enfin élu, en 1653, évêque de Ceneda, dans la République de Venise, où il mourut le . Il eut pour amis plusieurs des gens de lettres les plus célèbres de son temps, parmi lesquels on compte surtout Lorenzo Pignoria et Alessandro Tassoni, auteur de Le Seau enlevé, auquel il ne fut pas inutile pour corriger et limer son poème. Il en donna une édition avec des arguments à tous les chants (con gli argomenti del canonico Albertino Barisoni), mais sans notes, Paris, 1622, in-12. Il prononça, en latin, dans l’Académie des Ricovrati, dont il était l’un des principaux membres, un Éloge de la poésie, qui fut imprimé à Padoue, 1619, in-4°. Il prit, sous le pseudonyme d’Ermidoro Filalete, la défense de son ami Pignoria, contre Angelo Portenari, dans un écrit intitulé : Degli antiventagli d’Ermidoro Filalete fascio primo, Venise, 1625, in-4°. Il s’agissait de la patrie du jurisconsulte Paul ; Portenari et tous les Padouans voulaient qu’il fût de Padoue, et Pignoria soutenait qu’il était romain. On peut voir les détails de cette controverse dans les Notes d’Apostolo Zeno sur la Bibliothèque italienne de Fontanini, t. II, p. 133. Barisoni laissa de plus un Traité, intitulé : De archivis antiquorum commentarius, qui fut publié, pour la première fois, par le marquis Giovanni Poleni, dans le Ier vol. de ses Nova supplementa antiquit. Roman., p. 1077, Venise, 1737, in-fol. L’éditeur nous apprend dans sa préface, p. 15, qu’il tenait le manuscrit de cet ouvrage du marquis Ugolino Barisoni, descendant de l’auteur, lequel en possédait encore plusieurs autres qui n’ont point été imprimés.

Notes et références

    Bibliographie

    • (en) Giorgetta Bonfiglio Dosio et Patricia C. Franks, « Albertino Barisone », dans Luciana Duranti, Patricia C. Franks, Encyclopedia of Archival Writers, 1515 - 2015, (ISBN 9781538125809, lire en ligne), p. 26-28
    • « Barisoni (Albertin) », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littérateurs français ou étrangers, 2e édition, 1843-1865 [détail de l’édition]
    • Lester K. Born, « The De Archivis Commentarius of Albertino Barisoni (1587-1667) », Archivalische Zeitschrift, vol. 50-51, , p. 13-22 (DOI 10.7788/az-1955-jg03)

    Liens externes

    • Portail du catholicisme
    • Portail de la littérature italienne
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.