Albin Curet

Albin Curet, né le à Aix-en-Provence et mort à Tarascon le , est un avocat et magistrat français[1].

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Albin Curet
Fonctions
Conseiller à la Cour de cassation
-
Premier président
Cour d'appel de Chambéry
-
Maire par intérim (d)
Marseille
-
Président
Tribunal civil de Marseille (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Marius Justin Albin Hector Curet
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de
Distinction

Biographie

Famille

Né dans une famille de l'ancienne bourgeoisie d'Aix-en-Provence ayant fait fortune dans l'exploitation d'une fabrique de chaussures[2], Albin Curet est le frère de l'architecte Antoine Curet.

En 1882, il épouse Marie Saint-Michel, fille d'un négociant, dont il eut trois filles:

  • Jeanne (née en 1883),
  • Alice (1885-1923) mariée au professeur Eugène Cottard[3],
  • Marguerite (née en 1890) mariée au docteur Georges de Sablet d'Estières.

Par son mariage, il est le beau-frère de Louis Chabanel (marié à Joséphine Saint-Michel), maire de Tarascon (1872-1873, 1881-1888) et Vice-Président du Conseil général des Bouches-du-Rhône.

Carrière

Cour d'appel de Chambéry, dont Albin Curet fut le 1er Président de 1906 à 1912

Après de brillantes études à la faculté de droit de Marseille, dont il sera lauréat cinq années consécutives, et l'obtention d'un doctorat, il devient avocat[4]. Fervent républicain, Albin Curet participe à la défense des droits électoraux lors de la Crise du 16 mai 1877 et s'oppose aux monarchistes en rejoignant la commission de jurisconsultes constituée à Aix-en-Provence en défense des institutions de la Troisième République[4].

Dès 1879, Albin Curet commence une carrière de magistrat. Président du tribunal de 1ère instance de Tarascon en 1883, il est successivement Président des tribunaux de Toulon (1892-1900) et Marseille (1900-1906). A la tête de la juridiction marseillaise lors de la démission du maire Siméon Flaissières en , il assure la présidence de la délégation spéciale chargée de l'administration de la ville jusqu’au renouvellement du Conseil municipal et à l’élection du nouveau maire Jean Baptiste Chanot. En , il est nommé 1er Président de la Cour d'appel de Chambéry et termine sa carrière comme Conseiller à la Cour de Cassation à partir de 1912[5].

Eminent juriste, Albin Curet est l'auteur de plusieurs ouvrages.

Décorations

Ouvrages et publications

  • Curet.A, De la cession de créances, Thèse de droit romain et de droit français, Aix, 1874.
  • Curet.A, Code du divorce et de la séparation de corps, A.Durand, 1885, 366p.
  • Curet.A, Des délits politiques au point de vue de l’extradition, France judiciaire, tome 6, 1881-1882, première partie (Études historiques et juridiques), p. 453-468.
  • Curet.A, Du conflit en matière criminelle, France judiciaire, tome 5, 1880-1881, première partie (Études historiques et juridiques), p. 385-396.
  • Curet.A, Introduction à une étude sur l’extradition, France judiciaire, tome 5, 1880-1881, première partie (Études historiques et juridiques), p. 12-21, 33-48.
  • Curet.A, La juridiction des référés, Paris, Pedone, 1907, 650 p.
  • Curet.A, Les congrégations religieuses non autorisées devant la loi et les tribunaux, Aix, Vve Remondet-Aubin, 1882, 248 p.
  • Curet.A, Liquidation en justice des biens des congrégations dissoutes (article 18 de la loi du et autre : art. 5 de la loi du . Liquidation des congrégations enseignantes), Paris, A. Pedone, 1905, VII-159 p.

Bibliographie

  • Matter (Paul). Discours prononcé à l’audience solennelle de rentrée de la Cour de cassation le .
  • Le Tribunal et la Cour de cassation. Notices sur le personnel (1905-1963), 3e supplément, Paris, Imprimerie nationale, 1963, p. 71-72.

Notes et références

  1. Albin Curet sur l'annuaire rétrospectif de la magistrature xixe-xxe siècles .
  2. Archives nationales, Dossier de Curet, Marius-Justin-Albin-Hector, cote BB/6(II)/787, site de Pierrefitte-sur-Seine.
  3. Traversées photographiques. Le journal du docteur Cottard , edited by Gregory Buchakjian and Clémence Cottard Hachem (Arab Image Foundation, 2017)
  4. Matter (Paul). Discours prononcé à l’audience solennelle de rentrée de la Cour de cassation le 16 octobre 1920.
  5. Le Tribunal et la Cour de cassation. Notices sur le personnel (1905-1963), 3e supplément, Paris, Imprimerie nationale, 1963, p. 71-72.
  6. « Cote 19800035/128/16198 », base Léonore, ministère français de la Culture

Liens externes

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