Alessandro Negri di San Front
Alessandro Negri di San Front, orthographié aussi Sanfront, (né le à Ponzone, dans l'actuelle province d'Alexandrie, au Piémont, alors annexé par la France et mort le à Chiavari) est un homme politique italien. Il fut officier des carabiniers royaux et sénateur du royaume d'Italie pendant la XIIIe législature.
| Alessandro Negri di San Front | |
| Naissance | Ponzone, (Département de Marengo, France) |
|---|---|
| Décès | (à 80 ans) Chiavari, Royaume d'Italie |
| Origine |  Italie
|
| Allégeance | .svg.png.webp){kind=small} Royaume de Sardaigne
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| Arme | Cavalerie |
| Grade | Général |
| Années de service | 1823 – 1865 |
| Conflits | Première guerre d'indépendance italienne |
| Autres fonctions | Sénateur |
Biographie
Alessandro Negri di San Front est le fils du comte Bonifacio [1] et de Giacinta des comtes de Rege di Gifflenga[2].
Le , à peine promu sous-lieutenant, il intègre le Bataillon des Chasseurs de la Reine puis successivement le Régiment de Cavalerie Légère Piemonte puis celui de la Cavalerie de Novare[3].
Lors de la campagne de 1848 Alessandro Negri est choisi par le roi Charles-Albert de Savoie pour commander les trois Squadroni di Guerra créés pour assurer sa sécurité sur le champ de bataille.
Le , le jour de la bataille de Pastrengo, Alessandro Negri se trouve aux côtés de son souverain qui conduit les troupes contre les Autrichiens quand il comprend que le roi s'est trop avancé pour observer ses troupes, au risque d'être fait prisonnier par l'ennemi. Pour éviter cela, Alessandro Negri charge à la tête de ses troupes, le roi participe aussi à la charge, échappant ainsi à la menace.
Alessandro Negri participe avec le grade de colonel à la première guerre d'indépendance italienne au sein du Régiment de Cavalerie légère lombards. Il devient major général en 1859 et aide de camp du roi Charles-Albert, puis lieutenant général en 1862. Sa carrière prend fin le [3].
Il est successivement maire de Tronzano Vercellese (commune d'origine de sa mère), Ponzone (1851-1863) [4] et Chiavari (1872-1878)[5] où il repose. Negri di Sanfront épousa Maria Maddalena Fieschi, la dernière descendante de la très célèbre famille génoise des Fieschi, et leur union donna naissance à une seule enfant, Marinetta, qui épousa le comte Alessandro Thellung di Courtelary.
Distinctions
- Grand officier de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare
- Commandeur de l'ordre militaire de Savoie
- Médaille d'argent de la valeur militaire
- Médaille de bronze de la valeur militaire
- Grand officier de la Légion d'honneur
Hommage
Le Régiment des cuirassiers qui est une compagnie d'élite des carabinieri et constitue la garde d'honneur du président de la République italienne à son QG à la caserne Alessandro Negri di Sanfront à Rome.
Bibliographie
- Paolo Cugurra, Alessandro Negri di Sanfront: l'eroe di Pastrengo, édition De Ferrari, Gênes, 2004 (ISBN 88-7172-561-1)
Notes et références
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Alessandro Negri di San Front » (voir la liste des auteurs).
- (it) En novembre 1799, Bonifacio Negri di Sanfront commande le régiment de l'Acqui contre les français lors de l'action dite du pré de San Margherita et il est blessé l'année suivante lors de l'assaut du réduit de Cadibona.
- (it) Son oncle, Alessandro De Rege Gifflenga, fut l'aide de camp de Eugène de Beauharnais en Russie et il commande les Carabinieri piémontais devant les murs de Grenoble en 1815, c'est la première charge de l'unité créée en 1814.
- (it) Site de l'Arme des Carabinieri
- (it) Alessandro Negri di Sanfront, le héros de Pastrengo
- (it) Negri di San Front, administrateur et citoyen de Chiavari
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