Alexandre Durand d'Ubraye

Alexandre Durand d'Ubraye, né le 12 septembre 1807 à Morlaix et mort le 3 août 1864 à Saint-Martin-d'Uriage, est un administrateur colonial et officier de marine français.

Fonctions
Gouverneur des établissements français de l'Inde
Membre du Conseil d'amirauté (d)

Biographie
Naissance	12 septembre 1807 Morlaix
Décès	3 août 1864 (à 56 ans) Saint-Martin-d'Uriage
Nationalité	Française
Activités	Officier de la Marine française, administrateur colonial

Autres informations
Distinction	Commandeur de la Légion d'honneur‎

Biographie

Alexandre Jean-Baptiste Joseph Jacques Durand d'Ubraye est le fils d'Alexandre Jean-Baptiste Michel Durand d'Ubraye et de Marie-Pauline Riou. Son père, né à Toulon en 1782, appartient à une lignée d'officiers de la Marine[1].

Alexandre incorpore l'administration de la Marine le 17 décembre 1828 en tant que commis. Il devient sous-commissaire le 9 mai 1833, commissaire de la Marine le 3 février 1844, puis est promu commissaire général de 2^e classe le 8 septembre 1848 et finalement commissaire général de 1^re classe le 1^er juin 1852[2]. Il est nommé commandeur de la Légion d'honneur le 11 août 1855[1]. A cette date, il siège en qualité de membre titulaire du Conseil d'amirauté[2].

Alexandre Durand d'Ubraye est nommé gouverneur général de l'Inde française en avril 1857 et arrive à Pondichéry. Durant cinq années, il tente de s'opposer à l'envoi d'indigènes en Algérie comme travailleurs libres, appelés « coolies », pour y développer la culture du coton[3].

Il avait épousé Anne-Joséphine Jourdan, d'oùt au moins une fille, née en 1845 à Lorient[4].

Références

« Cote LH/870/11 », base Léonore, ministère français de la Culture.
Annuaire de la marine et des colonies, 1855, pp. 212-213.
[PDF] Claire Fredj, « Des coolies pour l’Algérie ? L’Afrique du Nord et le travail engagé (1856-1871) », dans Revue d’histoire moderne et contemporaine, 2016/2 (n° 63-2), pp. 62-83 — lire sur cairn.info.
Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIX^e siècle, Évreux, 1903, p. 184 — sur Gallica.

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[Léonore-1] « Cote LH/870/11 », base Léonore, ministère français de la Culture.

[AM-2] Annuaire de la marine et des colonies, 1855, pp. 212-213.

[3] [PDF] Claire Fredj, « Des coolies pour l’Algérie ? L’Afrique du Nord et le travail engagé (1856-1871) », dans Revue d’histoire moderne et contemporaine, 2016/2 (n° 63-2), pp. 62-83 — lire sur cairn.info.

[4] Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIX^e siècle, Évreux, 1903, p. 184 — sur Gallica.