Alexandre Pourcel
Alexandre Pourcel, né le à Marseille et mort le dans le 8e arrondissement de Paris, est un métallurgiste français.
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(à 92 ans) 8e arrondissement de Paris |
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Biographie
Alexandre Pourcel, naît le à Marseille, fils de Jean Michel Pourcel, tailleur d'habits, et de Rose Marie Joséphine Blanc.
De 1866 à 1874, il est ingénieur civil des Mines puis ingénieur en chef à compagnie Terrenoire, La Voulte et Bessègues.
De 1883 à 1887, il se consacre à la création et l'organisation d'une aciérie à Bilbao en Espagne et de 1887 à 1890, d'une autre aciérie à Middleborough en Angleterre.
De 1890 à 1903, il est conseiller technique à la société de Commentry, Fourchambault et Decazeville[1].
Il meurt le dans le 8e arrondissement de Paris[2].
Travaux reconnus
Vers 1875, Alexandre Pourcel travaillant aux hauts fourneaux de Terrenoire, met au point la fabrication de ferromanganèse. Pour cela, il fallut éviter l’action corrosive du manganèse sur les garnissages siliceux du creuset, désormais revêtu de briques de carbone, et adopter une allure très chaude avec un laitier accusant un indice de basicité très élevé[3],[note 1].
Distinctions
Alexandre Pourcel est nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur en 1921 et promu officier du même ordre en 1933[5].
Il reçoit la médaille d'or de Bessemer en 1909[6].
Pour approfondir
Bibliographie
- (s. dir.), Bertrand Gille : Histoire des techniques, Gallimard, coll. « La Pléiade », 1978 (ISBN 978-2-07-010881-7)
- G. Magnigny, « Un grand métallurgiste : Alexandre POURCEL », Société amicale des anciens élèves de l'Ecole des mines de Saint-Étienne,
- A. D., « Nécrologie : Alexandre POURCEL », Le Génie Civil, no 2694, , p. 302 (lire en ligne)
Article connexe
Notes et références
- L'élaboration de ferromanganèse au haut fourneau nécessite d'avoir un haut rendement en manganèse donc des basicités élevées, jusqu'à i = 1,7 ou 1,8 (en sachant de plus que, dans ce cas particulier, l'indice correspond à , et non pas ). La fusibilité est dans ce cas un point secondaire, la température des laitiers pouvant atteindre 1 650 °C (au lieu de 1 450 °C - 1 550 °C dans la production des fontes ferreuses pour affinage)[4].
- « Renseignement pour attribution Légion d'honneur », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
- « acte de décès no 458 », sur archives.paris.fr (consulté le ), p. 16.
- Histoire des techniques - Bertrand Gille
- Jacques Corbion (préf. Yvon Lamy), Le savoir… fer — Glossaire du haut-fourneau : Le langage… (savoureux, parfois) des hommes du fer et de la zone fonte, du mineur au… cokier d'hier et d'aujourd'hui, , 5e éd. [détail des éditions] (lire en ligne), Tome 1, p. 421 ; 2543 ; 2559
- « Légion d'honneur », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Biographie », sur annales.org (consulté le ).
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