Alexia Bertrand
Alexia Bertrand, née le à Wilrijk est une femme politique belge, membre du Mouvement réformateur. Elle est députée au Parlement de la région de Bruxelles-Capitale et au Parlement de la Communauté française de Belgique depuis 2019.
Pour les articles homonymes, voir Bertrand (patronyme).
Alexia Bertrand | |
Fonctions | |
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Chef du groupe MR au Parlement bruxellois | |
En fonction depuis le (2 ans, 11 mois et 6 jours) |
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Législature | 7e |
Prédécesseur | Françoise Schepmans |
Députée au Parlement de la Communauté française de Belgique | |
En fonction depuis le (3 ans, 2 mois et 4 jours) |
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Élection | 26 mai 2019 |
Circonscription | Bruxelles |
Législature | 10e |
Députée au Parlement bruxellois | |
En fonction depuis le (3 ans, 2 mois et 11 jours) |
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Élection | 26 mai 2019 |
Législature | 7e |
Biographie | |
Nom de naissance | Alexia Bertrand |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Wilrijk (Belgique) |
Nationalité | Belge |
Parti politique | MR |
Diplômée de | Université catholique de Louvain |
Profession | Juriste |
Biographie
Née le à Wilrijk, Alexia Bertrand est la fille de l'homme d'affaires Luc Bertrand, patron d'Ackermans & van Haaren, une famille classée au 17e rang des fortunes de Belgique[1].
Elle est juriste de formation, diplômée en 2002 de l'Université catholique de Louvain, avant d'obtenir un master en droit à la Faculté de droit de Harvard en 2005[2]. Elle a été membre de la Conférence Olivaint pendant ses études[3]. Avocate au barreau de New York[4], puis de Bruxelles[5], spécialisée en droit des sociétés, elle travaille dans des cabinets d'avocats internationaux comme Clifford Chance et Linklaters de 2002 à 2004 et de 2005 à 2012[2]. En 2012, elle intègre le cabinet du vice-premier ministre Didier Reynders en tant que conseillère en matière de justice, d'asile et d'immigration[5]. Trois ans plus tard, elle devient sa cheffe de cabinet[2].
Carrière politique
En 2012, elle se lance dans la politique, aux élections communales sur la liste du bourgmestre libéral de Woluwe-Saint-Pierre, Willem Draps. Elle est élue mais la liste de Willem Draps, bien que largement première, perd sa majorité absolue et est rejetée dans l'opposition par le démocrate-humaniste Benoît Cerexhe[4]. Elle se représente en 2018, cette fois, en tant que tête de liste Open MR et candidate bourgmestre. Sa liste obtient le même nombre de sièges que celle du bourgmestre sortant mais avec moins de voix. Elle obtient le bon score de 3.187 voix de préférence. Benoît Cerexhe reconduit sa majorité, et Alexia Bertrand et ses co-listiers restent dans l'opposition[6].
Candidate malheureuse aux élections fédérales de 2014[5], elle se présente à la Région bruxelloise aux élections de 2019, en troisième position de la liste MR, tirée par Françoise Schepmans. Elle est élue députée bruxelloise avec 6 098 voix[7], 15e score, tous partis confondus, dans la capitale[4]. Son parti la désigne pour siéger également au Parlement de la Communauté française[8].
Fonctions politiques
- 2012- : Conseillère communale de Woluwe-Saint-Pierre
- 2019- : députée bruxelloise et cheffe de groupe MR au Parlement bruxellois
- 2019- : députée au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Polémiques
En , Alexia Bertrand est administratrice de la société dirigée par son père, Ackermans & van Haaren, tout en étant cheffe de cabinet du vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders. Le possible conflit d'intérêt entre la position de la diplomatie belge vis-à-vis de l'Arabie saoudite et celle de la société qui ferait affaire dans ce même pays est épinglée par le magazine Le Vif/L'Express. L'intéressée s'en défend arguant qu'elle n'a aucun mandat exécutif chez Ackermans & van Haaren et qu'elle est cheffe de cabinet pour la politique générale et non pour la diplomatie[9]. En , les Paradise Papers mouillent également Ackermans & van Haaren. Le président du Parti du travail de Belgique, le parti communiste belge, Peter Mertens signe une opinion dans Le Vif/L'Express où il dénonce le fait que la cheffe de cabinet de Didier Reynders soit également la fille du président d'Ackermans & van Haaren. Il écrit : « Toujours pratique, ce genre de position au sein du cabinet du ministre responsable de la signature d'accords fiscaux avec d'autres pays. »[10].
Luc Bertrand (homme d'affaires) figure dans la "Offshore Leaks Database"[11].
Liens externes
Notes et références
- Marco VAN HEES, « LES LIAISONS DANGEREUSES ENTRE MANDATAIRES PUBLICS ET MONDE DES AFFAIRES », sur Bruxelles Laïque Echos, (consulté le )
- Martin Buxant, « Alexia Bertrand, dans la cour des grands », sur L'Écho, (consulté le ).
- (nl) « Alexia Bertrand – 30.03.2019 – Olivaint Genootschap van België » (consulté le )
- Isabelle Anneet, « Portrait de députée: Alexia Bertrand, de Harvard au parlement », sur La Capitale, (consulté le ).
- Pauline Deglume, « "On ne parlait pas de politique en famille" (Alexia Bertrand, MR) », sur L'Écho, (consulté le ).
- « Alexia Bertrand (MR) "la politique ce n'est pas comme au tennis" », sur La Libre.be, (consulté le ).
- « Résultats officiels : Votes nominatifs - Région de Bruxelles-Capitale », sur le site du SPF Intérieur (consulté le ).
- « Les députés du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles font leur rentrée mardi », sur SudInfo, (consulté le ).
- Mélanie Geelkens et Nicolas De Decker, « L'Arabie saoudite, priorité pour la société de la chef de cabinet de Didier Reynders », sur Le Vif/L'Express, (consulté le ).
- Peter Mertens, « "Paradis fiscaux : ils planquent leur magot, leurs protecteurs siègent au Parlement" », sur Le Vif/L'Express, (consulté le )
- « LUC BERTRAND | ICIJ Offshore Leaks Database », sur offshoreleaks.icij.org (consulté le )
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