Alexia González-Barros

Alexia González-Barros y González, née à Madrid le , est une jeune fille espagnole morte à Pampelune le à l'âge de 14 ans d'une tumeur cancéreuse à une vertèbre (sarcome d'Ewing). Elle a été reconnu vénérable par l'Eglise catholique le .

Pour les personnes ayant le même patronyme, voir Gonzales.

Alexia González-Barros
Vénérable
Naissance , Madrid, Espagne
Décès , Pampelune, Espagne 
Nationalité Espagnole
Vénérée à église San Martín de Tours, plaza de la Luna, Madrid
Béatification cause en cours
Vénérée par l'Eglise catholique

Biographie

Alexia González-Barros est la quatrième enfant d'un couple qui attendait depuis 7 ans une nouvelle naissance[1]. La famille, très religieuse, est engagée au sein de l'Opus Dei. Dès son plus jeune âge la petite Alexia se montre attentive au catéchisme que lui fait sa mère, et montre de plus en plus de piété. Dès ses 4 ans, elle souffre de maladie. Le , elle fait sa première communion dans l'église prélatrice Notre-Dame de la Paix à Rome, près de la tombe de saint Josemaría Escrivá de Balaguer. Le lendemain, elle participe à l'audience générale du pape, au cours de laquelle elle parviendra à rencontrer Jean-Paul II[1].

Alexia poursuit ensuite ses études au collège catholique Jesús Maestro de Madrid. C'est une jeune fille joyeuse, entraînante et très pieuse aussi, qui cherche à devenir sainte dans les choses les plus simples du quotidien, comme le recommandait saint Josémaria. Elle et sa famille voyage beaucoup, et passe par de nombreux sanctuaires.

Le , alors qu'elle n'a pas 14 ans, les médecins lui diagnostiquent une tumeur cancéreuse qui la laisse paralytique. Après quatre opérations et dix mois de traitements douloureux, elle meurt le 5 décembre.

Cause de béatification

Face à ces épreuves, elle aurait fait preuve d'un courage exemplaire[2].

La cause de béatification de la fillette est ouverte à Madrid le et clôturée solennellement le . Le 30 juin de la même année commence la phase romaine, validée par la Congrégation pour les causes des saints le 11 novembre.

Polémique

Le sort en Espagne Camino, film du réalisateur Javier Fesser s'inspirant de la vie d'Alexia. Son film pouvant être vu comme une sévère critique de l'Opus Dei[3], le réalisateur s'en défend, estimant avoir « voulu faire ce film du point de vue le plus objectif possible et proposer une radiographie fidèle de l'Opus Dei, tout en défendant le respect de la diversité d'opinions[4] ».

Les autorités de l'Opus Dei ont répondu que ce film « déformait la réalité[5],[6],[7],[8] ». La famille de la fillette, quant à elle, déclare dans un communiqué[5] qu'elle n'a jamais et à aucun moment été consultée par les auteurs de cette « fiction[9] ».

Notes et références

  1. « Venerabile Alexia Gonzáles-Barros y González su santiebeati.it », sur Santiebeati.it (consulté le ).
  2. María Victoria Molins, s.t.j., décrivant dans la biographie de la fillette sa première opération et le début des traitements, écrit ainsi : « Pasó días y noches sin dormir. Cuando el cansancio la rendía, lograba, ya de madrugada, conciliar el sueño, pero sólo a ratos. Fue aquí cuando empezó a mostrarse su fortaleza de ánimo y su conformidad. Nunca se quejó y obedecía absolutamente en todo haciendo los ejercicios de recuperación que le decían. Aunque la cansaban en extremo, nunca se negó a hacerlos. »
  3. « Camino : l’Opus Dei crucifié », Libération, .
  4. « Un film choc sur l'Opus Dei au festival de Saint-Sébastien », dépêche AFP, .
  5. (es) « Acerca de la película “Camino” », site de l'Opus Dei, .
  6. (es) « Acerca de la película “Camino” (II) », ibid., .
  7. (es) « Caminos de concordia », ibid., 13 octobre 2008.
  8. (es) « Ante el estreno de la película “Camino” », ibid., .
  9. « en ningún momento ha existido ni existe relación, colaboración o participación de ninguna clase con el director, guionista, productor o cualquier otra parte responsable de tal ficción ».

Bibliographie

  • Mª Victoria Molins, Alexia, experiencia de amor y dolor vivida por una adolescente, Ediciones STJ Barcelona, 1986 (ISBN 978-84-85034-47-5)
  • Mª Victoria Molins, Me llamo Alexia, Ediciones STJ, 1999 (ISBN 978-84-95066-19-0)
  • Miguel Ángel Monge, Alexia: Alegría y heroísmo en la enfermedad, Editorial Palabra, Madrid, 2004 (ISBN 978-84-7118-644-7)
  • Pedro Antonio de Urbina, Un regalo del cielo, Ediciones Rialp, Madrid, 1993 (ISBN 978-84-321-2971-1)
  • Ignacio Segarra, Gente que hizo mucho: Alexia - alegría y heroísmo de una adolescente, Ediciones Armonía, Barcelona, (épuisé)
  • Toshihiro Sakai, Alexia, Seibo-Bunko, Nagasaki, .
  • Janni Büsse, Alexia: ein Mädchen besiegt seine Angst, Adamas Verlag GmbH Abt., Köln, .

Voir aussi

  • Portail du catholicisme
  • Portail de l’Espagne
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