Alexis Bessard-Graugniard
Alexis Bessard-Graugniard, né le à Louhans (Saône-et-Loire), mort le à Saint-Cyr (Saône-et-Loire), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
Alexis Bessard-Graugniard | ||
Naissance | Louhans (Saône-et-Loire) |
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Décès | (à 62 ans) Saint-Cyr (Saône-et-Loire) |
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Origine | France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1779 – 1816 | |
Distinctions | Officier de la Légion d’honneur Chevalier de Saint-Louis |
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États de service
Il entre en service le , comme dragon dans le régiment de Chartres, il devient brigadier le , fourrier le , maréchal-des-logis le suivant et adjudant sous-officier le .
Lieutenant le , il fait les campagnes de 1792 et 1793, à l’armée du Nord. Il est promu capitaine le , à l’armée de Sambre-et-Meuse, où il fait les campagnes de l’an II à l’an IV. Chef d’escadron le , il mérite alors qu’il commande le 14e régiment de dragons, lors de la bataille de Juliers le , d’être cité honorablement dans le rapport du général en chef Jourdan.
De l’an VIII à l’an IX, il est à l’armée de l’Ouest, et le , il est nommé major au 21e régiment de dragons. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .
En 1807, il participe à la campagne de Pologne, et en 1808, il passe à l’armée d’Espagne, comme commandant du 2e régiment provisoire de dragons, cantonné à Andújar, chargé par le général Dupont d’observer l’armée ennemie. Blessé d’un coup de sabre sur la tête le , lors de la bataille de Bailén, il est fait prisonnier le suivant lors de la reddition française. Il s’échappe le , des pontons de Cadix, et de retour à son corps, il continue de faire la guerre en Espagne.
Passé avec son grade dans le 24e régiment de dragons le , il reçoit son brevet de colonel le , au 12e régiment de dragons. En 1814, il fait la campagne de France, et le sous Paris, il reçoit une balle qui lui traverse la figure.
Maintenu à son poste lors de la première restauration, il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le , et il est fait chevalier de Saint-Louis le suivant. Renvoyé dans ses foyers le , il est admis à la retraite le .
Il meurt le , à Louhans.
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 289.
- « Cote LH/222/84 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires des colonels de Napoléon, S.P.M., , 978 p. (ISBN 978-2-296-53887-0), p. 100
- Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 264.
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