Alfonso de Ávalos

Alfonso III d’Ávalos (1502 † 1546), marquis del Vasto puis de Pescara (1525), militaire du royaume de Naples au service de l’Espagne, fut en outre capitaine général du duché de Milan.

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Alfonso de Ávalos
Portrait d'Alphonse d’Avalos, par le Titien.
Fonction
Gouverneur de Milan
-
Titre de noblesse
Gouverneur de Milan
Biographie
Naissance
Décès
(à 43 ans)
Vigevano
Sépulture
Activités
Famille
Père
Iñigo d'Avalos d'Aquino d'Aragona, Marchese del Vasto, Conte di Monteodorisio (d)
Mère
Laura Sanseverino (d)
Enfants
Francesco Fernando d'Avalos (en)
Cesare d'Avalos d'Aquino d'Aragona, Marchese della Padula (d)
Donna Antonia d'Avalos (d)
Statuts
Autres informations
Grade militaire
Conflits
Blason



Biographie

Vittoria Colonna en Madone de Charité, église Saint-Antoine de Padoue à Ischia.

Pellicier, ambassadeur de France à Venise. Mendoza apprend ensuite qu'« un certain nègre fou, qui parle espagnol et est sicilien, a dit qu'il serait facile de tuer le marquis [Alfonso de Ávalos del Vasto] avec une arquebuse » et que cet homme a été vu en conversation avec l'ambassadeur de France. Cette affaire donne à François Ier un motif pour rompre la trêve et engager la neuvième guerre d'Italie (1542-1546). En , Mendoza parvient à se débarrasser de Pellicier en le faisant accuser d'espionnage et expulser par la Sérénissime[1].

Alfonso de Ávalos reprend alors les armes. En 1543, il fait lever, le siège de Nice à Khayr ad-Din Barberousse et à François d’Enghien, qui le défait à son tour à la bataille de Cérisoles (). Cependant, à la bataille de Serravalle (), il bat l'armée franco-italienne de Pierre Strozzi et reconquiert le Milanais.

En 1523, il avait épousé Maria d'Aragona, fille de Ferdinand d'Aragon, duc de Montalto (en), fils naturel de Ferdinand Ier de Naples. Ils ont deux fils : le cardinal Innico d'Avalos d'Aragona (1535 ou 1536 - 1600) et Francesco Ferdinando d'Ávalos (en) (v.1530 - 1571), gouverneur de Milan puis vice-roi de Sicile.

Alfonso d’Ávalos meurt d’une fièvre subite le , à Vigevano.

Protecteur des arts et des lettres, il a laissé quelques poésies comme la balade Anchor che col partire mise en musique par Cyprien de Rore. Il a commandé deux toiles au Titien : son portrait (aujourd'hui au Getty Center de New York) et une Allocution d'Alphonse d'Avalos (Musée du Prado à Madrid). Un autre portrait de lui a été peint par Anthonis Mor d'Utrecht.

Références

  1. Michael Jacob Levin, Agents of Empire: Spanish Ambassadors in Sixteenth-century Italy, p. 24-26

Sources

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