Alfred Roll

Alfred Philippe Arthur Roll né le à Paris et mort le dans la même ville, est un peintre et sculpteur naturaliste français.

Pour les articles homonymes, voir Roll.

Alfred Philippe Roll
Alfred Roll en 1918, photographie de l'Agence de presse Meurisse,Paris, Bibliothèque nationale de France.
Biographie
Naissance
Décès
(à 73 ans)
Paris
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Alfred Roll
Nationalité
Formation
Activités
Conjoints
Henriette Daux
Marie Roll (d)
Enfant
Marcel Roll (d)
Autres informations
Propriétaire de
Manda Lamétrie, fermière (d)
Mouvement
Maîtres
Genre artistique
Influencé par
Distinctions
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 9465-9468, 4 pièces, -)[1]
Œuvres principales
Manda Lamétrie, fermière (d), Chevaux affrontés (d), Dragon (d)
Vue de la sépulture.

Biographie

Alfred Roll étudie à l'École des Beaux-Arts de Paris où il suit l'enseignement d'Henri Joseph Harpignies, de Léon Bonnat et de Charles-François Daubigny. Il peint son premier paysage en 1869, puis expose Les Environs de Baccarat et Le Soir à Salon-de-Provence en 1870. Il est lieutenant de milice pendant la Guerre franco-allemande de 1870. C'est en 1875 que le public commence à s'intéresser à lui avec Inondation à Toulouse[2]. Son style est alors plutôt romantique avec des influences de l'école bolonaise et de Gustave Courbet. Il expose La Fête de Silène en 1877 au Salon de Paris[3], toile pour laquelle il reçoit une médaille d'or, et son style devient plus naturaliste, tandis qu'il entame une carrière de portraitiste.

Sa toile La Grève des mineurs (1880) rencontre un vif succès et il devient l'un des peintres officiels de la Troisième République. Il reçoit de nombreuses commandes de l'État, réalise des peintures murales, des plafonds et des œuvres monumentales. On lui doit à cette époque Le Président Carnot à Versailles pour le centenaire des États-généraux[4], Le Tsar Nicolas II et le président Félix Faure posant la première pierre du pont Alexandre-III, Les Plaisirs de la vie et La Prime jeunesse[5].

En 1904, il épouse en secondes noces l'artiste peintre et auteure Henriette Daux. Il devient président de la Société nationale des beaux-arts en 1905.

Distinctions

Alfred Roll est nommé chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur par décret du , promu officier par décret du , promu commandeur par décret du et élevé à la dignité de grand officier par décret du [6].

Œuvres dans les collections publiques

Alfred Roll dans son atelier en 1918, photographie de l'Agence de presse Meurisse,
Paris, Bibliothèque nationale de France.
Démoniaque (1904), pastel, Paris, Petit Palais.
En juin, Amélie Diéterle (1913), Paris, Petit Palais. Le portrait de la comédienne Amélie Diéterle est peint dans la propriété de l'artiste, La Bellandière dans le hameau de Brolles à Bois-le-Roi.
Belgique
France

Hommage

Une partie de la rue Alphonse-de-Neuville à Paris où Alfred Roll vivait au no 17, prend le nom de rue Alfred-Roll en son hommage en 1926. L'artère de Bois-le-Roi où se situe sa résidence La Bellandière se dénomme Avenue Alfred-Roll.

Élèves

Notes et références

  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom ROLL (consulté le )
  2. Conservé au musée du Havre.
  3. Conservé au musée de Gand.
  4. Conservé au château de Versailles
  5. Ces deux derniers tableaux sont à l'hôtel de ville de Paris.
  6. « Le dossier de Légion d'honneur », sur La base de données Léonore des archives nationales (consulté le ).
  7. « Autoportrait : Alfred Roll », sur http://www.musba-bordeaux.fr/ (consulté en ).
  8. « Portrait de femme (l'Irlandaise) : Alfred Roll », sur http://www.musba-bordeaux.fr/ (consulté le ).
  9. « Portrait d'Alfred Smith : Alfred Roll » (consulté le ).
  10. « Baigneuses : Alfred Roll », sur http://www.musba-bordeaux.fr/ (consulté le ).
  11. « Le laboureur : Alfred Roll », sur http://www.musba-bordeaux.fr/ (consulté le ).
  12. « Femme nue au milieu de branchages, jeunesse : Alfred Roll », sur http://www.musba-bordeaux.fr/ (consulté le ).
  13. « La malade : Alfred Roll », sur http://www.musba-bordeaux.fr/ (consulté le ).
  14. « Jeunesse en rose : Alfred Roll », sur http://www.musba-bordeaux.fr/ (consulté le ).
  15. Jean Cabrit : Nos notabilités du XIXe siècle : Médaillons bordelais. (ill. Louis Blayot), t. III, Bordeaux, Féret et fils, (lire en ligne).
  16. « Portrait de Jean Cabrit : Alfred Roll », sur http://www.musba-bordeaux.fr/ (consulté le ).
  17. « Le vieux carrier », sur http://www.musba-bordeaux.fr/ (consulté le ).
  18. « Joconde - catalogue - dictionnaires », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Alfred Roll », sur Musée d'Orsay (consulté le ).
  20. Notice de l'œuvre sur le site du Petit Palais.

Annexes

Bibliographie

  • Dictionnaire Bénézit.
  • A-Ferdinand Hérold, Roll, Paris, Librairie Félix Alcan, collection « Art et Esthétique », 1924, 117 p.
  • Alfred Roll (1846-1919) : le naturaliste en question, Paris : Somogy, 2007, 191 p.

Liens externes

  • Portail de la peinture
  • Portail de la sculpture
  • Portail de la France
  • Portail de Paris
  • Portail de l’histoire de l’art
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.