Algernon Keith-Falconer (9e comte de Kintore)

Algernon Hawkins Thomond Keith-Falconer, 9e comte de Kintore, Lord Inverurie ( ) est un homme politique britannique et gouverneur colonial.

Algernon Keith-Falconer
Fonction
Membre du Conseil privé du Royaume-Uni
Titre de noblesse
Comte de Kintore (en)
Biographie
Naissance
Décès
(à 77 ans)
Londres
Nationalité
Formation
Activité
Père
Francis Keith-Falconer, 8th Earl of Kintore (en)
Mère
Louisa Hawkins (d)
Conjoint
Lady Sydney Montagu (d) (depuis )
Enfants
Ethel Keith-Falconer, 11th Countess of Kintore (d)
Ian Keith-Falconer, Lord Inverurie (d)
Lady Hilda Keith-Falconer (d)
Arthur George Keith-Falconer (en)
Autres informations
Parti politique
Distinctions

Jeunesse et éducation

Né à Lixmount House, à Trinity, Édimbourg, Keith-Falconer est le fils aîné de Francis Keith Falconer, 8e comte de Kintore et de son épouse Louisa Madeleine, née Hawkins [1]. Il fait ses études au Collège d'Eton et Trinity College, Cambridge.

Carrière politique

En 1880, Lord Kintore est élu député conservateur de Chelsea mais succède à son père en 1880 et entre à la chambre des lords. Il est nommé premier whip du gouvernement à la Chambre des lords en 1885 et Lord-in-waiting de 1885 à 1886 et de 1895 à 1905. En 1886, il est nommé conseiller privé. En 1913, il est élu vice-président de la Chambre des lords.

Gouverneur de l'Australie du Sud

Lord Kintore est Gouverneur d'Australie-Méridionale entre 1889 et le . Il est fait Chevalier Grand-Croix de l'Ordre de Saint-Michel et Saint-Georges (GCMG) lors de sa nomination. Franc-maçon, il est également grand maître de la Grande Loge unie d'Australie du Sud pendant son mandat de gouverneur (1889-1895) [2].

Il est arrivé avec sa famille à Adélaïde en Australie-Méridionale le à bord de l'Orient et est officiellement accueilli par l'administrateur, le juge en chef Samuel Way, qui démissionne plus tard de son poste de grand maître de la Grande loge en sa faveur.

Fin de carrière

Au début de 1901, Édouard VII lui demande de participer à une mission diplomatique spéciale pour annoncer l'accession au trône du roi aux gouvernements du Danemark, de la Suède et de la Norvège, de la Russie, de l'Allemagne et de la Saxe.

Il est également Grand-Croix de l'Ordre de la Couronne d'Italie, 1re classe de l'Ordre de l'Aigle rouge de Prusse, Grand-Croix de l'Ordre militaire du Christ du Portugal et Grand-Croix de l'Ordre royal de l'Étoile polaire de Suède.

Il est décédé le à l'âge de 77 ans au 10 Park Place, St James Street, Londres, d'une bronchite aiguë et d'un abcès périurétral et est inhumé le à Keith Hall, Inverurie, Aberdeen.

Famille

Lord Kintore épouse Lady Sydney Charlotte Montagu ( Keith Hall, Inverurie, Aberdeen, ), deuxième fille de George Montagu (6e duc de Manchester), à St George's Hanover Square, Londres, le [3].

Son fils Arthur lui succède. La fille de Kintore, Lady Ethel Sydney Keith-Falconer, épouse John Baird, 1er vicomte Stonehaven, et hérite finalement du comté.

Héritage

Plusieurs localités sont nommées en son honneur :

  • Mt Kintore et la chaîne de Kintore, Territoire du Nord - nommé par William Tietkens lors de son expédition de 1889 [4]
  • La ville de Kintore, Territoire du Nord dans la chaîne de Kintore
  • Kintore, Australie occidentale, maintenant une ville fantôme, établie en 1897 près de Kalgoorlie. La mine d'or de Kintore a été découverte en 1895. Le comte Kintore a visité l'Australie-Occidentale à l'époque.

L'égernie de Kintore, Liopholis kintorei, un lézard australien, a été nommé en 1893 en son honneur [5].

Références

  1. Edmund Lodge, The Peerage Of The British Empire, Oxford University, (lire en ligne), p. 334
  2. Henderson, « Vice-Regal Grand Masters - Who and Why? » [archive du ], Freemasonry
  3. « Algernon Hawkins Thomond Keith-Falconer, 9th Earl of Kintore », The Peerage (consulté le ), Person page 22278
  4. Long, « Leaving the Desert: Actors and Sufferers in the Aboriginal Exodus from the Western Desert », Aboriginal History, vol. 13, no 1, , p. 14 (lire en ligne, consulté le )
  5. Beolens, Bo; Watkins, Michel; Grayson, Michael (2011). The Eponym Dictionary of Reptiles. Baltimore: Johns Hopkins University Press. xiii + 296 pp. (ISBN 978-1-4214-0135-5). ("Kintore", p. 141).

Liens externes

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