Allée couverte des Champs-Dolents
L'allée couverte des Champs-Dolents, désormais détruite, était située à Saint-Germain-lès-Corbeil dans le département français de l'Essonne.
Allée couverte des Champs-Dolents | |
Présentation | |
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Type | allée couverte |
Période | Néolithique |
Caractéristiques | |
Matériaux | grès |
Géographie | |
Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Essonne |
Commune | Saint-Germain-lès-Corbeil |
Description
La présence de pierres enfouies à peu de profondeur dans un champ situé à environ 100 m à l'est du cimetière[1] était connue des laboureurs qui y cognaient régulièrement leur charrue. En , des fouilles furent entreprises pour s'en débarrasser définitivement[2]. De forme rectangulaire, l'allée couverte mesurait 6,90 m de longueur sur 1,80 m de largeur à l'entrée. Elle était délimitée par cinq orthostates encore en place, trois côté droit (d'environ 1,10 m de hauteur en moyenne) et deux côté gauche[2]. Deux dalles empilées l'une sur l'autre au milieu de la chambre « paraissaient être les supports du côté gauche tombés ou abattus et déplacés »[2]. Aucune table de couverture n'a été retrouvée, elles furent probablement déplacées à une époque antérieure. Côté ouest, l'allée couverte était fermée par une grande dalle de chevet 2,40 m de largeur et côté est par trois petits blocs de grès qui laissent penser que l'entrée était précédée d'un vestibule[2].
Le site est désormais totalement urbanisé[3], mais il en demeure un plan dressé par H. Chapelet.
Fouilles archéologiques
«Ces fouilles semblent avoir été menées d'une façon excessivement sommaire »[4]. Le mobilier funéraire découvert se composait de trois haches polies (une en grès, deux en silex), de lames en silex du Grand-Pressigny (deux lames complètes, trois fragments) et d'un fragment de poterie (col de vase à décor de torsade). Les ossements humains se limitaient à deux vertèbres, deux fragments de mâchoires inférieures et un fragment d'os frontal[2]. Selon H. Chapelet, le peu d’ossements humains recueillis laissent supposer que les fouilles furent incomplètes ou que l'allée couverte fut antérieurement pillée.
G. Bailloud rattache le monument à la culture de Seine-Oise-Marne[3].
Notes et références
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- A. Dufour, « Le dolmen des Champs-Dolents », L'Homme Préhistorique, , p. 281-282 (lire en ligne)
- H. Chapelet, « Le dolmen de Saint-Germain-lès-Corbeil », L'Homme Préhistorique, , p. 194-202 (lire en ligne)
- Jean-Pierre Savary, « Mégalithes du bassin de l'Yerres (S.-et-O., S.-et-M.) », Bulletin de la Société préhistorique de France, vol. 54, nos 11-12, , p. 755 (lire en ligne)
- John Peek, Inventaire des mégalithes de France, vol. 4 : Région parisienne, Paris, CNRS, , 408 p. (ISBN 2-222-01772-6), p. 162-164
- Alain Bénard, Les mégalithes de l'Essonne, t. XXI, Paris, Société historique et archéologique de l'Essonne et du Hurepoix, , 120 p. (ISSN 1157-0261), p. 77