Allanblackia floribunda
Allanblackia floribunda est une espèce d'arbres tropicaux dioïques à feuilles charnues et persistantes. Il appartient à la famille des Clusiaceae.
- Allanblackia floribunda gabonensis Pellegr.[2]
- Allanblackia gabonensis (Pellegr.) Bamps (préféré par UICN)[2]
- Allanblackia klainei Pierre ex A.Chev.[1]
LC : Préoccupation mineure
Ses fleurs roses et rouges sont très odorantes. Ses graines et ses fruits sont comestibles. Il a été longtemps utilisé en médecine traditionnelle africaine pour traiter l'hypertension[3].
C'est une espèce de sous-bois des forêts humides d'Afrique centrale et de l'Ouest - de la Sierra Leone au Cameroun, en République démocratique du Congo et en Ouganda. L'arbre a une taille moyenne qui va jusqu'à 30 mètres de haut. Le bois est dit résistant aux termites, mais sans durabilité particulière. Il est assez facile à travailler avec de bonnes finitions, mais il a une faible importance commerciale même s'il est apparu sur le marché au Libéria comme «lacewood»[4].
Dénomination
Le nom Allanblackia fait référence à Allan Black (en), un botaniste écossais du XIXe siècle qui a été le premier conservateur des jardins botaniques royaux de Kew. floribunda décrit la floraison abondante de cette espèce[5].
Description
Allanblackia floribunda peut mesurer jusqu'à 30 m de haut. On le trouve dans la forêt tropicale marécageuse, ou riveraine. Il produit de gros fruits pouvant atteindre les 45 cm de long pour 15 cm de large[6]. La floraison a lieu de septembre à février, ses fruits se développent lentement. Les singes tels que Lophocebus albigena, Cercopithecus pogonias, Cercopithecus cephus et Cercopithecus nictitans mangent les fleurs et les fruits, dispersant ainsi les graines[5].
Utilisation
Au même titre que les autres arbres du genre Allanblackia, les graines d’Allanblackia floribunda sont utilisées pour produire de l'huile végétale.
Allanblackia floribunda est aussi utilisé comme bois de construction, il est bien adapté à une utilisation dans des conditions humides comme les ports ou les ponts.
Certaines études[7] ont montré les vertus médicinales de l’Allanblackia floribunda. Des décoctions de l'écorce pourraient être efficaces pour le traitement de maladies telles que l'hypertension ou la dysenterie. Il a également été démontré que le tourteau d'A. floribunda possédaient des propriétés anti-oxydantes ayant un effet sur le niveau de glucose dans le sang[8].
Liste des variétés
Selon Tropicos (7 août 2017)[9] (Attention liste brute contenant possiblement des synonymes) :
- variété Allanblackia floribunda var. gabonensis Pellegr.
- variété Allanblackia floribunda var. kisonghi Pieraets
Notes et références
- The Plant List (2013). Version 1.1. Published on the Internet; http://www.theplantlist.org/, consulté le 7 août 2017
- UICN, consulté le 7 août 2017
- (en) DC Bilanda, T Dimo, PD Dzeufiet Djomeni, NM Bella, OB Aboubakar, TB Nguelefack, PV Tan et P Kamtchouing, « Antihypertensive and antioxidant effects of Allanblackia floribunda Oliv. (Clusiaceae) aqueous extract in alcohol- and sucrose-induced hypertensive rats. », J Ethnopharmacol., vol. 128, no 3, , p. 634–40 (PMID 20193752, DOI 10.1016/j.jep.2010.02.025)
- (en) « Allanblackia floribunda Oliv. [family GUTTIFERAE] », JSTOR Global Plants
- « Allanblackia floribunda » [PDF], sur worldagroforestry.org (consulté le )
- CJB, DSIC, Cyrille Chatelain - CJB, « CJB - African plant database - Detail », sur www.ville-ge.ch (consulté le )
- Thaddée Boudjeko, Rosette Megnekou, Alice Louise Woguia et Francine Mediesse Kegne, « Antioxidant and immunomodulatory properties of polysaccharides from Allanblackia floribunda Oliv stem bark and Chromolaena odorata (L.) King and H.E. Robins leaves », BMC Research Notes, vol. 8, (ISSN 1756-0500, PMID 26651330, PMCID 4673734, DOI 10.1186/s13104-015-1703-x, lire en ligne, consulté le )
- (en) Thaddée Boudjeko, Judith Emery Kanemoto Ngomoyogoli, Alice Louise Woguia et Nicolas Njintang Yanou, « Partial characterization, antioxidative properties and hypolipidemic effects of oilseed cake of Allanblackia floribunda and Jatropha curcas », BMC Complementary and Alternative Medicine, vol. 13, , p. 352 (ISSN 1472-6882, PMID 24330337, PMCID 3923274, DOI 10.1186/1472-6882-13-352, lire en ligne, consulté le )
- Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 7 août 2017
Bibliographie
- O. Eyog Matig, O. Ndoye, J. Kengue et A. Awono (dir.), « Allanblackia floribunda Oliv. », in Les fruitiers forestiers comestibles du Cameroun, IPGRI, 2006, p. 77-78 [lire en ligne]
Liens externes
- (en) Référence Catalogue of Life : Allanblackia floribunda Oliv. (consulté le )
- (en) Référence GRIN : espèce Allanblackia floribunda Oliv. (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Allanblackia floribunda (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence The Plant List : Allanblackia floribunda Oliv. (source : KewGarden WCSP) (consulté le )
- (en) Référence Tropicos : Allanblackia floribunda Oliv. (+ liste sous-taxons) (consulté le )
- (en) Référence uBio : Allanblackia floribunda Oliv. (consulté le )
- (en) Référence UICN : espèce Allanblackia gabonensis (Pellegr.) Bamps (Syn. de Allanblackia floribunda) (consulté le )
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