Alligator Bay

Cette initiative est celle de Jean-Pierre Macé. Sa collection s’agrandit, et il ouvre entre 1990 et 1993, une exposition temporaire dans une petite maison aux abords du Mont-Saint-Michel. La décision est prise d'ouvrir au public une exposition permanente. Cette initiative ouvre le 14 juillet 1994 sous le nom de Reptilarium du Mont-Saint-Michel. En 1996, le parc s'étend sur 700 m² proposant une grande variété de serpents et de lézards. En 1998, le parc s'agrandit d'un jardin paysager de 6 000 m² recevant des tortues terrestres et aquatiques. Après rénovation, le parc animalier devient en 2006, Alligator Bay avec l'adjonction d'une zone de 2 500 m² recevant crocodiles et alligators.

Il est composé principalement de trois zones :

• La Ferme des tortues : elle présente de multiples espèces de tortues terrestres (Tortue géante des Seychelles, Tortue sillonnée...) et aquatiques (Tortue de Floride...), herbivores (Tortue étoilée de Birmanie...) et omnivores (tortue vorace alligator, Tortue charbonnière à pattes rouges...) et une zone de contact avec les tortues d'Afrique.
• Le labyrinthe des Dragons : il présente une grande collection de lézards (Caméléon panthère, Lézard à collerette, Iguane des Fidji...) et de serpents (Python olive, Boa de Duméril, etc.) dans des terrariums bioclimatiques.
• La Serre aux alligators : elle présente le plus grand groupe d'alligators en Europe^{[réf. nécessaire]} (Alligator du Mississipi dont trois albinos...), ainsi que des caïmans (Caïman à museau large, Caïman yacare) et crocodiles (Crocodile du Nil, Crocodile marin, Crocodile de Cuba, Crocodile du Siam, Crocodile nain).

Ce parc animalier est spécialisé sur la faune reptilienne et présente près de 1 000 animaux sur un hectare comprenant des terrariums bioclimatiques pour la reproduction de reptiles menacés gérés par ordinateur pour maintenir un climat ambiant de jour en jour. Une micro faune souterraine, aérienne et terrestre permet la décomposition des déjections, feuilles mortes et les restes de nourriture. Le parc est reconnu, avec plus de 200 naissances par an, comme expert de la préservation de la faune reptilienne et comme centre de reproduction.

En 2016, le parc est fréquenté par 109 876 personnes[1].