Alloco
L'alloco, aloco, aloko, ou encore loco est une appellation ivoirienne d'un plat traditionnel à base de banane plantain originaire d'Afrique
Cet article concerne le plat africain. Pour le peintre homonyme, voir Marcel Alocco.
Étymologie
Étymologiquement, le nom alloco vient de manda alloco ou bahnan alloco, un terme baoulé et Agni (peuples situés majoritairement au centre et à l'est de la Côte d'Ivoire) qui signifie « banane mûre » ou « banane sucrée ».
Ce plat a cependant d'autres appellations telles que beignet au Gabon, dodo au Bénin, amadan au Togo, kelewele au Ghana ou encore makemba au Congo.
Description
L'alloco est composé de bananes plantain frites dans de l'huile de palme ou de l'huile d'arachide, de colza ou même de tournesol. La coutume veut que l'on déguste ce mets avec du poisson frit comme en-cas en fin d'après-midi (à 16h l'après-midi), mais son utilisation comme légume d'accompagnement d'une viande en sauce, de poisson ou simplement d’œufs durs est de plus en plus répandue.
En Côte d'Ivoire, la banane plantain est principalement frite dans l'huile de palme, en zones urbaines comme en zones rurales.
Son prix modique en font une spécialité culinaire très populaire.
Suivant les préférences de chacun, on choisira des bananes (plantain) juste mûres pour obtenir des allocos plutôt secs et des bananes très mûres (peau jaune et noire mais non mâchées) pour déguster des allocos moelleux.
Découpée dans la longueur, frite puis séchée, on obtient aussi des chips alloco.
Très molle au toucher et entièrement noire, on l'écrase dans un mortier et on y ajoute de la farine, des épices, des oignons avant de la frire sous forme de boule pour en faire du claclo. On peut aussi frire l'alloco ou le claclo dans de l'huile de palme. On peut aussi en faire du foutou avec des fécules de manioc ou igname.