Almoravides

Les Almoravides (de l'arabe : المرابطون al-Morabiṭoun, « les gens du ribāt »[10], berbère : ⵉⵎⵔⴰⴱⴹⵏ Imrabḍen[11]) sont une dynastie berbère sanhajienne, qui constitue du XIe siècle au XIIe siècle une confédération tribale puis un empire englobant le Maroc, le Sahara occidental, la Mauritanie et l'ouest de l'Algérie ainsi que le sud de la péninsule Ibérique (actuels Espagne, Gibraltar et Portugal) et une partie du Mali moderne.

Almoravides
(ar) المرابطون / al-murābiṭūn
(ber) ⵉⵎⵔⴰⴱⴹⵏ / Imrabḍen

10401147


Drapeau (à partir de 1073)

Emblème
L'Empire almoravide à son extension maximale, XIIe siècle.
Informations générales
Statut Émirat
Capitale

Azougui (1040–1058) [1],[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8]

Aghmat (1058-1062)
Marrakech (1062-1147)
Langue(s) Berbère, Arabe, Mozarabe
Religion Islam sunnite (jurisprudence malikite)
Monnaie Dinar
Superficie
Superficie (1120) 1 000 000 km2[9]

Entités suivantes :

Le mouvement almoravide est né vers 1040 parmi un groupe de tribus berbères sahariens qui nomadisaient entre le Sénégal et le sud du Maroc, les Lemtouna et les Juddala, du grand groupe berbère des Sanhadja[12],[13], sous l'impulsion du leader[14] et prédicateur malékite marocain Abdullah Ibn Yassin et d'un chef local[15]. Abdullah Ibn Yassin possédant une prééminence et l’ascendant sur le pouvoir militaire du chef local[16].

Abdullah Ibn Yassin prit leur tête et leur donna le nom de Murabitun (Almoravides en arabe). Une armée almoravide fut levée et confiée par Ibn Yasin à l'un de ses meilleurs disciples : Yahya Ibn Omar[17].

En peu de temps, les Almoravides s'emparent d'Azougui, d'Aoudaghost, d'Awlil et de Sijilmassa. C'est à partir de cette dernière qu'ils entament la conquête du Nord[18]. Éliminant les pouvoirs locaux et annexant les principautés limitrophes, ils font l'unité d'une grande partie du Maghreb et d'al-Andalus. Transformant la base politique tribale et urbaine marocaine en un pouvoir théocratique[19], les Almoravides sont ainsi présentés par certains historiens comme les véritables fondateurs de l'État marocain[20],[21], à l'opposé de la thèse communément admise[22] qui attribue cette fondation aux Idrissides.

Youssef Ibn Tachfin, premier sultan et troisième émir de la dynastie, fonde Marrakech[23] qui devient alors capitale de l'état almoravide. Il intervient en Al-Andalus en 1086 à l'appel des Royaumes de Taïfas en guerre contre le roi Alphonse VI de León et Castille. Son empire est alors délimité par l’océan Atlantique à l’ouest, par le royaume de Castille, le royaume de Navarre, le royaume d'Aragon, le comté de Barcelone et le comté d'Urgell au nord, par les Hammadides et les Zirides à l’est, et de facto au sud par le Sahara (royaumes du Bambouk, Bure, Lobi, le Tekrour et l'empire du Ghana).

Préambule

Selon l'historien Bernard Lugan, entre autres, l'attrait des richesses provenant du commerce du Sud (Sahara) et commercialisées vers le nord (l'Occident) a attiré les convoitises de diverses tribus avec pour ville-carrefour Marrakech (la porte du désert) qui deviendra naturellement la capitale de diverses dynasties en particulier celles venant du Sud (Almoravides, Almohades, Saadiens).

Histoire

Après son retour de pèlerinage, Yahya ben Omar, chef guezoula (fraction des Berbères Sanhaja), revint de pèlerinage accompagné du prédicateur marocain Abdellah ben Yassin[24],[25] qui est le fondateur du mouvement religieux et politique almoravide[26].

Au XIe siècle, Yahya ben Omar, un des chefs Lemtouna hommes voilés »), devint alors le premier souverain et émir almoravide. Constatant le manque de connaissances de ses hommes en matière d'islam, il fit appel au religieux Abdullah Ibn Yassin, premier imam almoravide, d'obédience malékite et puritain. Son enseignement fut d'abord rejeté. Abdallah Ibn Yasin fonda alors un ribāt (lieu de vie communautaire à la fois militaire, religieux et spirituel, d'où le nom al-Murābitūn, « ceux du ribāt ») sur une île, l'île de Tidra dont la localisation est incertaine fut citée; certains ouvrages la situent soit dans l'actuelle Mauritanie[27], soit sur une île du fleuve Sénégal[28]. Il y prêchait avant tout l'obéissance à la lettre du Coran et l'importance de la discipline. Les premiers Almoravides parvinrent rapidement à imposer par la force leur doctrine religieuse aux autres Zenagas, fondèrent des armées, et partirent à la conquête du nord comme du sud. Après avoir établi son autorité sur les Juddala et leurs voisins les Lemtouna, Abdellah ben Yassin nomma Abou Bakr ben Omar à la tête des Almoravides[24].

Au sud, dès 1054, les Almoravides firent la conquête de l'Adrar et prennent la ville d'Azougui aux Bafours et leur roi animiste[29], Abu Bakr Ibn Omar (ou Abou Bekr, Abou Bakr) attaqua ensuite l'empire du Ghana et détruisit la ville d'Aoudaghost[30].

En 1055, Abdallah Ibn Yasin s'empara de la région du Tafilalet en soumettant la ville de Sijilmassa alors dominée par les Maghrawa du groupe des Zenata, il mourut au combat vers 1059, en attaquant l'émirat de Berghouata, considéré comme hérétique par les Almoravides.. Il fallut une rude offensive d'Abou Bakr pour en venir à bout[31]. À leur sortie du Sahara, les Almoravides fixent leur capitale à Aghmat en 1058[32]. Un nouveau péril apparaissait à l'est. Un souverain hammadide, Bologhine ibn Muhammad ibn Hammad, lui aussi Sanhadja, marcha, avec une grosse armée, jusqu'à Fès, dont il s'empara. Sur le chemin du retour il fut assassiné, dit Ibn Khaldoun, « avec l'appui des Sanhaja, que tant d'expéditions dans les pays lointains et hostiles avaient indisposés ». Les Zirides ne pouvaient, sans danger pour leur vie, se payer le luxe inutile et coûteux de conquêtes occidentales[31].

Abu Bakr succéda aux deux à la fois, cumulant à la fois l'autorité souveraine, militaire et religieuse; il est considéré comme le deuxième souverain, à la fois émir et imam, almoravide. Il fonda la ville de Marrakech vers 1062[33], puis fut contraint de retourner au Sahara afin de calmer des querelles entre tribus zenagas. Il confia le pouvoir au Maghreb extrême à son cousin Youssef Ibn Tachfin. Il lui céda, par surcroît, sa femme, qui prit aussitôt un grand ascendant sur son nouveau mari[31]. Youssef s'érigea en souverain, il est à la fois le troisième souverain, émir et imam et le premier sultan almoravide, empêchant de fait le retour d'Abu Bakr en 1072[34]. Cette période fut critique pour les Almoravides, menacés par les Hammadides, menacés sur leurs arrières par des luttes intestines sans doute graves, établis dans un pays encore très mal soumis, les Sahariens peuvent être balayés d'un jour à l'autre. C'est bien l'opinion d'Al-Bakri  Aujourd'hui, écrit-il, en l'an 460 (1067-1068), les Almoravides ont pour émir Abou Bakr Ibn Omar, mais leur empire est morcelé et leur puissance divisée. Ils se tiennent maintenant dans le désert. » C'était ne pas compter avec les atouts dont ils disposaient : les Hammadides avaient d'autres soucis, les tribus du Maghreb extrême n'étaient pas capables de s'unir contre l'envahisseur ; les Almoravides avaient pour eux leur prestige religieux, considérable dans un Maroc encore superficiellement islamisé, Zaineb, qui à travers les récits des chroniqueurs apparaît comme singulièrement remarquable, une armée expérimentée et renforcée par des mercenaires chrétiens ou sahéliens, enfin un homme jusque-là obscur (Al Bakri n'en fait même pas mention), mais qui allait se révéler comme un grand conquérant, habile à profiter de toutes les opportunités: Ibn Tachfine[35].

Abou Bakr ne régna dès lors effectivement que sur le désert et le sud. En 1076, il s'empara de la capitale du Ghana, Koumbi Saleh, avec l'aide du royaume de Tekrour[36], ce qui provoqua l'effondrement de l'empire pendant les décennies suivantes. Il fut tué au Sénégal en 1087, touché par une flèche empoisonnée, et les Almoravides ne parvinrent pas à maintenir leur contrôle sur le Ghana.

Youssef Ibn Tachfin attaqua les Banou Ifren et les Maghraouas et tous les Zénètes. Il prit Salé des mains des Ifrenides et tua Laghouat. Youssef Ibn Tachfin se maria avec une Zénète Nefouza dite Zaineb (ex-femme de Laghouat) et poursuivit les conquêtes almoravides au nord, prenant Fès en 1075 et Tlemcen en 1080. Les Almoravides furent battus par le Hammadide Al-Mansur de Béjaïa en 1102[37] et contraints de se retirer au Maghreb al-Aqsa, "occident extrême" en arabe, à peu près équivalent au Maroc actuel.

Les Almoravides prirent Tlemcen des Ifrenides puis Alger en 1082 grâce à Youssef Ibn Tachfin. Ce dernier défit tous les Zénètes de l'ouest du Maghreb. La première grande mosquée sunnite de rite malékite, la grande mosquée d'Alger, est alors bâtie par Youssef Ibn Tachfin[38]. Les Almoravides n'ont toutefois jamais fait la guerre aux Zirides ou aux Hammadides[39], les deux dynasties étant issues des Sanhadja[40]. Alger marque donc la frontière entre les zones d'influence almoravide et ziride. Mais, selon d'autres sources, les Almoravides, après avoir été vaincus par les Hammadides, délaissèrent Tlemcen et Achir en 1102[41]. Selon d'autres auteurs, Tessala est près de Tlemcen[42].

En 1086, il fut invité par les princes arabes d'Espagne, les rois des Taïfa, à les aider contre Alphonse VI de Castille. Débarqué le 30 juin, Ibn Tāchfīn est rejoint par les rois de Séville, Grenade, Malaga et Badajoz, et infligea le 23 octobre une sévère défaite à Alphonse VI à Sagrajas (Zalaqa en arabe), non loin de Badajoz. Il rentra ensuite en Afrique à la suite de la mort de son fils, avant d'être rappelé en 1089. Voyant que les rois arabes complotaient entre eux et contre lui, appuyé par les dignitaires religieux locaux, il conquit pour lui-même tout al-Andalus entre 1090 et 1094, malgré son échec relatif face aux chrétiens menés par le Cid, Valence restant occupée de 1094 jusqu'en 1102 par ce dernier. C'est l'apogée des Almoravides. Youssef Ibn Tachfin mourut en 1106, dit-on, à l'âge de 100 ans.

Ali Ben Youssef lui succéda. Il agrandit et consolida l'empire en battant à plusieurs reprises les royaumes espagnols du nord, mais se heurta à la résistance des princes chrétiens et à l'agitation des Almohades, adversaires du malikisme, qui prêchaient la guerre sainte contre les Almoravides. En 1142, quand Ali Ben Youssef mourut, l'agitation almohade était à son comble. En 1145, après une défaite près d'Oran, son successeur Tachfin Ben Ali se tua dans sa fuite, lorsqu'il tomba dans un précipice. Deux rois almoravides, Ibrahim Ben Tachfin et Ishaq Ben Ali se succédèrent ensuite, mais ce ne fut que symbolique. La prise de Marrakech par les Almohades en 1147 sonna le glas des Almoravides.


Dynastie des Almoravides

Liste des souverains Almoravides

Drapeau des Almoravides (1073-1147).

Chronologie

Youssef Ibn TachfinYahya ibn Umar al-LamtuniYahya ben IbrahimAbdullah Ibn Yassin

Chronologie de l'Empire almoravide (XIe siècle-XIIe siècle)

Début de la construction de la mosquée Koutoubia à Marrakech en 1120, fortement transformée par les Almohades en 1162.

Économie

La monnaie développée par la nouvelle dynastie Almoravide du Maroc est issue du système monétaire qui existait dans le monde musulman depuis la création du système bimétallique arabe par l'émir "Abdul Malik" à Damas à la fin du 7ème siècle. Pendant ce temps, le dinar d'or est fixé à 4,25 grammes et le dirham d'argent est à moins de 3 grammes. Bien qu'il respecte les institutions orientales comme toutes les dynasties musulmanes, le premier émir Almoravide a développé un nouveau type de monnaie pour déclarer ses messages religieux et politiques souverains. À partir de ce siècle, la ville carrefour de Sijilmasa fut occupée, le premier dinar almoravide fut émis. Le poids total de cette monnaie d'or réservée au commerce extérieur était de 4,25g. Les Almoravides savaient effectivement donner à l'international la dimension de sa monnaie, qui devint le principal instrument du commerce méditerranéen aux XIe et XIe siècles.[44]


Dès le VIlle siècle d'Al-Fazari" l'Empire ghanéen du VIIe siècle à Al-Fazari Apparaît dans les textes arabes comme le pays de l'or, "Bilad al-dhahab". La route principale de ce commerce passait par le Sahara Occidental dès la fin du Xe siècle, depuis "les mines d'or de Bambuk et Bure par Sijilmasa, puis à travers l'Atlas jusqu'au califat de Fès et Cordoue". Ces terres du Niger apparaissent en effet particulièrement riches en or : partout où les géographes arabes parlent de « bourgeons d'or », ils insistent sur leur abondance, mais aussi sur leur pureté. Surtout chez les Almoravides, le commerce où l'or est en pleine vigueur. L'importance de ce gisement est si grande que cela marque l'esprit de ce siècles, en afiliant l'idée de l'or au soudan « Or du Soudan antique » qui était la principale source d'or médiéval avant la découverte de l'Amérique à la fin du XVe siècle[45] !

Reste à trouver néanmoins scientifiquement des traces de ce minerai ouest-africain dans le dinar almoravide, d'autant plus qu'il existait à l'époque d'autres mines d'or, certes moins importantes, notamment dans la péninsule ibérique. En plus de cela, les Almoravides émettaient également de petites pièces d'argent, les qirats, accompagnées de Scores de 1/2 à 1/16 qirat ! Ces monnaies, qui pèsent environ 1 gramme, valent 1/2 dirham et 1/20 dinar, sont davantage destinées aux usages courants, locaux des populations.[46]

Ceci témoigne d'une économie almoravide forte, en effet ceci étaient présents à différentes echelles, aussi bien à l'internernational avec le commerce d'or qu'au niveau local avec un système de monnaie en argent, les almoravide sont donc une culture ayant inventé un prémice d'une nouvelle forme commercial que nous qualifierons plus tard de mondialisation.

De nos jours, ce système de monnaie a totalement disparu, en subsiste néanmoins le principe, et en héritage a le dirham marcocain. Nous pouvons cependant retrouver en vestige de cette monnaie certaines pièces dans des musée ou dans certains villages berbères où les familles que nous trouvons directement désigné par des patronymes tel: Merabtine, Merabet, Merabti conservent quelques vestiges de cette époque.

Religions

En Espagne, la domination des Almoravides se traduit par la fin de la relative tolérance qui existait vis-à-vis des juifs et des chrétiens[47]. Les juifs feignent alors la conversion à l'islam ou fuient vers les royaumes chrétiens du nord pour ne pas être contraint de se rendre au Maroc[48]. Un contemporain de cette époque, Abraham ibn Dawd Halevi, écrit dans le Sefer ha-Qabbalah (en) rapporte ainsi[49],[50]:

« Celui qui prépare le soulagement avant l’affliction, que Son nom soit loué, avait anticipé la calamité en déposant dans le cœur du roi Alphonse la décision de confier à notre maître et rabbin Juda, le « Prince » Ibn Ezra (en), le gouvernorat de Calatrava et de mettre toutes les provisions royales sous sa responsabilité. […]. Alors il supervisa le passage des réfugiés, délivra ceux qui étaient dans les chaînes et libéra les opprimés… Dans son foyer et à sa table, il nourrit les affamés et… habilla ceux qui étaient nus. Puis, à ceux qui étaient faibles, il donna des bêtes et ils purent aller aussi loin qu’à Tolède. »

À la fin du XIIe siècle, la communauté juive est ainsi devenue résiduelle[48].

Culture

Art

L'art de la période almoravide est comme influencé par «l'intégration de plusieurs zones en une seule unité politique et le développement qui en résulte d'un style andalou-maghrébin répandu», ainsi que les goûts des dirigeants de Sanhaja en tant que mécènes de l'art.  Cependant on conteste également la caractérisation de l'art d'al-Andalus et du Maghreb comme provincial et périphérique compte tenu de l'art islamique dans le monde, et des contributions des Almoravides comme « clairsemées » en raison de la « ferveur puritaine » de l'empire. " et " éphémère ".

Dans un premier temps, les Almoravides, souscrivant à l'école conservatrice Maliki de jurisprudence islamique , ont rejeté ce qu'ils percevaient comme une décadence et un manque de piété chez les musulmans ibériques des royaumes taifa andalous .  Cependant, les monuments et les textiles d' Almería de la fin de la période almoravide indiquent que l'empire avait changé d'attitude avec le temps.

La production artistique sous les Almoravides comprenait des minbars finement construits produits à Cordoue ; bassins et pierres tombales en marbre d'Almería ; textiles fins à Almería, Málaga , Séville ; et céramique de luxe[28].

Notes et références

  1. Jean Arnaud, Introduction à la Mauritanie, Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman, (ISBN 978-2-271-08123-0, lire en ligne)
  2. Bernard Nantet, Le Sahara: Histoire, guerres et conquêtes, Tallandier, (ISBN 979-10-210-0172-5, lire en ligne)
  3. Attilio Gaudio, Le Dossier de la Mauritanie, Nouvelles Editions Latines, (ISBN 978-2-7233-0035-3, lire en ligne)
  4. Mokhtar Ould Daddah, La Mauritanie contre vents et marées, KARTHALA Editions, (ISBN 978-2-8111-3765-6, lire en ligne)
  5. Centre de recherches et d'études sur les sociétés méditerranéennes et Jean Arnaud, Introduction à la Mauritanie, , 429 p. (ISBN 978-2-271-08123-0, lire en ligne), p. 48.
  6. https://www.google.ca/books/edition/The_Rough_Guide_to_West_Africa/clU65BAfOmUC?hl=en&gbpv=1&dq=azougui+almoravid&pg=PT251&printsec=frontcover?
  7. https://www.google.ca/books/edition/Nomads_of_Mauritania/nZqSDwAAQBAJ?hl=en&gbpv=1&dq=azougui+almoravid&pg=PA114&printsec=frontcover
  8. https://www.google.ca/books/edition/West_Africa/kDEuAQAAIAAJ?hl=en&gbpv=1&bsq=azougui+almoravid&dq=azougui+almoravid&printsec=frontcover
  9. (en) Peter Turchin, Jonathan M. Adams et Thomas D. Hall, « East-West Orientation of Historical Empires », Journal of world-systems research, vol. 12, no 2, , p. 222–223 (ISSN 1076-156X, lire en ligne, consulté le ).
  10. Samuel Pickens, Françoise Peuriot et Philippe Ploquin (trad. de l'anglais), Maroc : les cités impériales : Fès, Marrakech, Meknès, Rabat-Salé, Courbevoie, www.acr-edition.com, , 311 p. (ISBN 2-86770-075-2, lire en ligne), p. 9.
  11. Shindouk Ould Najim, Laurence Ammour et Jean-Luc Peduzzi, Je reviendrai à Tombouctou: Un chef Touareg témoigne, Ixelles Editions, (ISBN 978-2-87515-464-4, lire en ligne)
  12. « MOUVEMENT ALMORAVIDE », sur Encyclopædia Universalis, https://plus.google.com/108843606711422050602 (consulté le ).
  13. Ch.-André Julien, Histoire de l'Afrique du Nord, Payot, 1966, p. 77.
  14. Bruno Becchio et Johannes P. Schadé, Encyclopedia of World Religions.
  15. Mouvement almoravide, Encyclopédie Universalis
  16. Les Almoravides, Pascal Buresi
  17. Rodrigo de Zayas, Les Morisques et le racisme d'état, , p. 166.
  18. Maroc et Espagne : une histoire commune, publié par la Fundación El Legado Andalusí, lire en ligne.
  19. Boone J. L., Myers J. E. et Redman C. L., « Archeological and Historical Approaches to Complex Societies: The Islamic States of Medieval Morocco », American Anthropologist, 1990, 92: 630–646. doi: 10.1525/aa.1990.92.3.02a00050  : « the Almoravids were able to transform the diverse Moroccan tribal and urban political landscape into a broadly based, though infrastructurally simple, theocratic state ».
  20. Ricard Robert, Henri Terrasse, « Histoire du Maroc des origines à l'établissement du Protectorat français », Bulletin Hispanique, 1951, vol. 53, no 3, p. 329-331 : « Ce sont les Almoravides qui ont fait le Maroc ».
  21. Mohamed Sijelmassi, Enluminures des manuscrits royaux au Maroc : (Bibliothèque al-Hassania, Coubevoie, ACR Édition, , 236 p. (ISBN 978-2-86770-025-5, lire en ligne), p. 11 : « Les Almoravides, Berbères originaires du Sahara, ont fait l'unité du pays et créé, selon leur imagination, leurs concepts, le premier État marocain qui se singularisera à partir de cette époque par rapport à l'orient ».
  22. Abdellah Ben Mlih, « Structures politiques du Maroc colonial », p. 35-37 (lire en ligne).
  23. Les juifs au Sahara: une présence millénaire, Jacob Oliel, p.278
  24. Almoravides (repères chronologiques), Encyclopédie Universalis
  25. Encyclopædia Universalis, « MOUVEMENT ALMORAVIDE », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  26. « Qantara - Les Almoravides (1056-1147) », sur www.qantara-med.org (consulté le )
  27. D'après Mercer (page 72), qui cite Hugot, l'absence de toute trace de bâtiment sur Tindra disqualifie ce site.
  28. Les Almoravides.
  29. Odette Du Puigaudeau, La Grande foire aux dattes: Adrar Mauritanien ..., Plon, (lire en ligne)
  30. Cf. https://www.nytimes.com/books/first/a/appiah-africana.html.
  31. Histoire de l'Afrique du Nord, Ch.-André Julien, publié par Payot, 1966. p. 80.
  32. « Mission Archéologique d’Aghmat (MAA) : étude, conservation et valorisation de la capitale médiévale du Haouz / Site officiel de l'UMR Orient & Méditerranée (Paris) », sur www.orient-mediterranee.com (consulté le )
  33. Le Tourneau, page 222.
  34. Le Tourneau, page 223.
  35. Histoire de l'Afrique du Nord, Ch.-André Julien, publié par Payot, 1966, p. 81.
  36. Mercer, page 73.
  37. Annaba, 25 siècles de vie quotidienne et de luttes : menus appendices sur l'histoire générale du Grand Maghreb, par H'sen Derdour, publié par SNED, 1983, Alger. Notes sur l'article : v. 1, p. 210.
  38. « Fontaine de la mosquée El Kébir. Alger (Algérie) », sur World Digital Library, (consulté le ).
  39. Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères livre en ligne (carte géographique avec les différents dynasties de l'époque.
  40. Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères.
  41. Description et histoire du Maroc comprenant la géographie et la statistique de ce pays d'après les renseignements les plus récents et le tableau du règne des souverains qui l'ont gouverné depuis les temps les plus anciens jusqu'à la paix de Tétouan en 1860 : comprenant la géographie, par Léon Nicolas Godard, publié par C. Tanera, 1860, p. 313.
  42. Histoire de l'Afrique septentrionale (Berbérie) depuis les temps les plus reculés jusqu'à la conquête français (1830), par Ernest Mercier, publié par Leroux, 1888. Notes sur l'article : v. 2, p. 27.
  43. Reinhart Pieter Anne Dozy, Recherches sur l'histoire et la littérature de l'Espagne pendant le moyen age, vol. 1, E. J. Brill, (présentation en ligne)
  44. C.Roux et F.Guera, « La monnaie Almoravide : de l'Afrique à l'Espagne. », revue d'archéométrie, année 2000 (lire en ligne)
  45. C.ROux, « La monnaie Almoravide : de l'Afrique à l'Espagne. », revue d'archéométrie, année 2000 (lire en ligne)
  46. c.roux, « La monnaie Almoravide : de l'Afrique à l'Espagne. », revue d'archéométrie, année 2000 (lire en ligne)
  47. John Tolan, Stéphane Boissellier, « Religious cohabitation in European towns (10th-15th centuries) / La cohabitation religieuse dans les villes européennes, Xe – XVe siècles ». France 3, Brepols, pp. 326, 2014, Religion in Law in Medieval Christian and Muslim Societies, page 15, (ISBN 978-2-503-55252-1), .
  48. Charles-Emmanuel Dufourcq, La Vie quotidienne dans l'Europe médiévale sous domination arabe, Hachette Education (programme ReLIRE), (ISBN 978-2-01-003047-5, lire en ligne), chap. 9 (« Le comportement et l’existence des juifs »), p. 180-192
  49. Yosef Hayim Yerushalmi, Sefardica: essais sur l'histoire des juifs, des marranes & des nouveaux-chrétiens d'origine hispano-portugaise, Editions Chandeigne, (ISBN 978-2-906462-45-8, lire en ligne), p. 20
  50. Michel Abitbol, Histoire des Juifs, Paris, Perrin, (ISBN 978-2-262-04280-6, lire en ligne), chap. 7 (« La synthèse espagnole »)

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) John Mercer, Spanish Sahara, George Allen & Unwin Ltd, Londres, 1976, (ISBN 0-04-966013-6).
  • (en) Roger Le Tourneau, North Africa to the Sixteenth Century, in The Cambridge History of Islam, volume 2, Cambridge University Press, 1970, (ISBN 0-521-07601-3).
  • (ar/fr) Ideidbi, Mohamed Salem (2011), «Mauritanie : la Richesse d'une nation». Nouakchott: al-Manar.
  • (ar/fr) Ideidbi, Mohamed Salem (2011), «Traité de politique ou Conseils pour la conduite du pouvoir du Cadi Almoravide al-Imam al-Hadrami». Paris: Geuthner, (ISBN 9782705338510).

Articles connexes

Liens externes

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