Alose (sous-marin)
L'Alose (Q33) était un sous-marin de la Marine nationale de la classe Naïade, en service de 1907 à 1914.
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Alose | |
Au premier plan, le sous-marin Grondin de la classe Naïade, similaire à l'Alose. | |
Type | Sous-marin |
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Classe | Naïade |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Chantier naval | Toulon |
Commandé | |
Lancement | |
Armé | |
Statut | retiré du service le |
Équipage | |
Équipage | 11 hommes dont 2 officiers |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 23,76 m |
Maître-bau | 2,26 m |
Tirant d'eau | 2,62 m |
Propulsion | 1 moteur essence (Panhard & Levassor) au benzol et 1 moteur électrique |
Puissance | 52 ch (thermique) 92 ch (électrique)[1] |
Vitesse | 7,2 nœuds en surface et 5,98 nœuds en plongée |
Profondeur | 30 mètres |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 2 torpilles de 450 mm |
Carrière | |
Port d'attache | Toulon |
Indicatif | Q33 |
Il est le plus vieux sous-marin français encore existant et est exposé devant l'entrée du siège de la Comex, boulevard des Océans à Marseille.
Il est classé monument historique au titre d'objet depuis 2008.
Histoire
Il marque, comme les autres sous-marins de sa classe, la première génération de sous-marins opérationnels de la marine française[2], cette classe de sous-marins était principalement destinée à la protection des ports et à une navigation côtière.
L’Alose[Note 1] est construit à l'arsenal de Toulon et lancé le [2]. Le , alors en plongée, il est abordé en pleine rade de Toulon, par le vapeur Mouette lequel se rendait de La Seyne-sur-Mer à Toulon. L'incident ne fait pas de victime. Il est armée le . Le à 16 h 17, le sous-marin est heurté sur son tribord par le sous-marin Bonite, lequel navigue en plongée. Dégâts légers sur les 2 navires. Il est rayé des listes de la flotte le [2], il ne participe donc pas à la Première Guerre mondiale.
En 1917, l’Alose est remorquée de Toulon à Fréjus pour servir, avec le sous-marin Cigogne, de cible à l’aviation à la suite de l’expérimentation d’une nouvelle arme contre les sous-marins, des bombes à flotteur[3]. Il est préalablement vidé de tout son équipement intérieur dont son moteur à benzol[2]. Le largage, effectué le par l’hydravion commandé par le commandant Le Prieur et piloté par Albert Duval, coulera le sous-marin l'Alose[4].
Le , Jean-Pierre Joncheray, membres de la société archéologique subaquatique de Fréjus-Saint-Raphaël[2], découvre l’épave de l’Alose gisant par 53 mètres, au large du Lion de mer (rocher situé non loin de la plage de Saint-Raphaël). Le , en raison de sa valeur historique, l'épave est renflouée après 15 jours de dévasement et de travaux par la Comex. Celle-ci le rachète aux Domaines et après sablage et peinture[2], l'expose devant son siège à Marseille[2].
Le sous-marin Alose fait l’objet d’un classement au titre objet des monuments historiques depuis le [2].
Le sous-marin Alose, tel qu'exposé en 2019 à la COMEX, à Marseille
Articles connexes
Notes
- L'Alose est un poisson migrateur de la même famille que la sardine et le hareng.
Références
- Descriptif des sous-marins de la classe Naïade sur un site consacré à Arthur Krebs, associé de Panhard & Levassor
- « coque du sous-marin Alose », notice no PM13001736, base Palissy, ministère français de la Culture
- « L'Alose classé monument historique », Comex Magazine, no 2, , p. 14 (lire en ligne)
- Descriptif et historique du sous-marin l'Alose
Voir aussi
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